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masochiste adj. PSYCHOPATHOL. - TLF, 1896, Raffalovitch ; GLLF, fin 19e.
Compl.PR[73] (1897)
*1897 - «Elle n'obtint aucun résultat ; car il était masochiste, fétichiste et basochien [...]» A. Jarry, Les Jours et les nuits, Autre jour, I, 3, in A. JarryOeuvres complètes, V, 166 - J.De.
masochiste n.m. Anthroponymesur L. von Sacher-MasochSEXOL. - GLLF, fin 19e ; R, Lex.[75], PR[77], ø d 1897, dans Lex.[75] et PR[77], correspond à l'adj.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1896 - «Rousseau est un masochiste historique [...]» M.A. RaffalovitchUranisme et unisexualité, 134 (Storck-Masson) - P.E.
masochiste adj. Anthroponymesur L. von Sacher-MasochPSYCHANAL. - TLF, cit. Choisy, 1950 ; GR[85], ø d.
1922 - «L'analysé retrouve ensuite le souvenir d'un rêve [...] de nature nettement homosexuelle et masochiste [...]» S. Jankélévitch, trad. : FreudLa Psychopathologie de la vie quotidienne, 228 (Payot) - M.C.
1926 - «Ce malade d'autre part refoula sa masculinité : donc beaucoup plus que le principe de réalité n'exigeait de lui. Cette expulsion inconsciente et excessive de ses tendances normales répond donc à un processus 'hypermoral' en vertu duquel l'introjection masochiste de la mère-objet fut accompagnée d'une introjection de la mère-prohibitrice, dont l'interdiction de la sexualité avait émané. En d'autres termes, ce processus aurait introduit en son âme le germe pervers et le germe moral à la fois. [...] Cette impression [de paradoxes] sera, je l'espère, corrigée, si nous énonçons maintenant en langage plus scientifique que la moralité de ce névrosé était d'un autre ordre que celle des gens normaux : elle était simplement une pseudo-moralité masochiste. Elle avait simplement pour base un faux sentiment hédonique de culpabilité." » Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 59 et 70 (1927) - M.C.
1927 - «Freud, dans son ouvrage : 'Inhibition, symptôme et angoisse', a montré que les tendances agressives du surmoi contre le moi pouvaient servir non seulement à la satisfaction des tendances masochistes primitives, mais aussi à la dérivation des tendances sadiques primitives dirigées contre l'extérieur. De même on voit parfois que le besoin d'autopunition peut 's'érotiser' et être mis au service des désirs de satisfaction.» R. de Saussure, c.r., in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 2, 415 - M.C.