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mare (tendre une -) loc. verb. rég. Nord CHASSE ET VÉN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1852 - «Puis Boudoux avait une industrie, ou plutôt deux industries. Boudoux allait à la marette et à la pipée. Indiquons à M.M. les Parisiens, qui pourraient bien ne pas savoir ce que c'est, quelles sont ces deux industries que nous venons de désigner sous le nom de marette et de pipée. Commençons par la marette. Il n'y a point de forêts, de bois, de remises qui ne possèdent quelques-unes de ces flaques d'eau que l'on désigne sous le nom de mares [...]. A ces mares [...] les oiseaux vont boire, à certaines heures. On enfonce dans la terre molle et détrempée qui les borde, de petites branches de bouleaux enduites de glu, et lorsque ces oiseaux viennent pour boire, ils se prennent à ces gluaux. Cela s'appelle tendre une mare. [...] Les mares du chemin de Compiègne et du chemin de Vivières, répondit nettement Boudoux [...]. En bouchant toutes les autres mares, trois ou quatre jours d'avance, les oiseaux seront obligés d'aller aux deux mares du chemin de Vivières et du chemin de Compiègne ?» A. Dumas, Mes mémoires, I, 282 et II, 33 (Calmann-Lévy, s. d.) - J.C.
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