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contre-marche n.f. ESCRIME - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «Attention ! l'assaut commence : le maître salue de l'épée, le perroquet salue de l'épée ; le maître fait trois appels du pied, le perroquet fait trois appels ; le maître se fend, le perroquet se fend aussi, et c'est alors entre l'homme et l'oiseau une série d'attaques, de parades, de marches et de contre-marches, de feintes, de coups et de bottes à rendre jaloux les raffinés d'autrefois et les friands de la lame d'aujourd'hui.» P. Arène, Paris ingénu, Le Perroquet, 238-9 - R.R.
marche n.f. ARCHIT. - TLF, 1359-60, J. Delaville Le Roulx ; FEW (16, 528b), PR[67], BW5, ND2, 1538, R. Est. ; L, DG, ø d.
*1528 - «[...] avec le seuil des marches hors oeuvre à l'entrée de ladite vis et le pallier du reez de chaussée.»In L. Laborde, Les Comptes des bâtiments du roi (1528-1571), I, 29 (Paris, 1877-80) - Cah. Lex., 19, 97.
*1550 - «Au dedens d'iceulx degrez estoient encor aultres pluspetitz marches pour commodité & pour aller ung chescun en sa place.» S. Serlio, Des Antiquités. Le troisiesme livre translaté d'ital. en franchois, 31 r° (Anvers) - Cah. Lex., 19, 97.
marche n.f. SKI - RSp., ø d ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1842 - «Quand donc le Lapon a au-dessous de lui une côte, il se ramasse sur lui-même, les genoux pliés, le corps un peu penché en arrière, et tenant à la main un bâton qu'il appuie sur la neige et qui lui sert à modérer sa marche quand elle devient trop rapide.» Le Magasin pittoresque, t.10, 32 - M.J.
1893 - «La marche avec ces appareils est une sorte de traînage continuel des pieds, ceux-ci ne devant, en général, pas quitter la surface de la neige. Il existe des règles spéciales pour le ralentissement de la marche.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 87 - M.J.
marche n.f. ESCRIME "déplacement vers l'avant pour s'approcher de l'adversaire" - RSp., 1911, Renaud ; absent TLF.
1882 - «Attention ! l'assaut commence : le maître salue de l'épée, le perroquet salue de l'épée ; le maître fait trois appels du pied, le perroquet fait trois appels ; le maître se fend, le perroquet se fend aussi, et c'est alors entre l'homme et l'oiseau une série d'attaques, de parades, de marches et de contre-marches, de feintes, de coups et de bottes à rendre jaloux les raffinés d'autrefois et les friands de la lame d'aujourd'hui.» P. Arène, Paris ingénu, Le Perroquet, 238-9 - R.R.
marche arrière loc. nom. f. AUTOM. - TLF, 1895, M. Stapfer (même texte) ; PR[72], GLLF, ø d.
1895 - «La machine n'avait pas de marche arrière.» Let. de M. Stapfer à M. Louis Lockert, 2 déc., in La France automobile, n° 12, 92 - E.W.
marche d'approche loc. nom. f. ALP. - RSp., 1937, Blanchet ; absent TLF.
1909 - «L'avantage le plus appréciable de la troupe de skieurs est qu'elle n'est pas liée aux routes, chemins ou pistes, mais qu'elle peut s'avancer et cheminer dans tous les terrains, dans la neige profonde, et profiter ainsi de tous les accidents du sol qui facilitent sa marche d'approche.» La Montagne, numéro 6, juin, 344 - C.T.
1928 - «[...] les skis peuvent être chaussés dès la sortie de la gare, sans marche d'approche à pied [...]» La Montagne, numéro 208, janv., 15 - C.T.
marche de cathédrale loc. nom. f. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «Devouassoux se détache et nous taille des marches de cathédrale [...]» R. alpine, numéro 2, févr., 39 - C.T.
1932 - «J'attends, confortablement installé sur une 'marche de cathédrale'.» La Montagne, numéro 237, févr., 74 - C.T.
marche de côté loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «La montée en escalier. - C'est l'application, sur la pente, de la marche de côté (en escalier). On se place en travers de la pente, les skis bien horizontaux. Le pied qui se trouve en amont soulève entièrement le ski et, s'écartant, le pose plus haut, horizontalement et parallèlement à l'autre.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. Barblan, L'Art du ski, 106 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
marche de flanc loc. nom. f. ALP. - [RSp. : s.v. escalier, in cit., 1904, Man. du CAF] ; absent TLF.
1884 - «Je rejoignis mon guide et nous commençâmes une marche de flanc très pénible, car il fallait à chaque instant franchir de rapides plaques de neige gelée et escalader des blocs presque totalement dépourvus d'aspérités.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1883, 488 (Paris) - C.T.
1895 - «Les corniches surplombaient toute la face nord et interdisaient toute marche de flanc sur la Pointe du Grand Vallon.» R. alpine, numéro 7, juin, 214 - C.T.
1896 - «La difficulté devient plus grande pour atteindre par des marches de flanc successives une grande coulée de névé descendant du sommet.» R. alpine, numéro 2, févr., 37 - C.T.
1902 - «Après avoir décrit dans la paroi une sorte de Z, dont l'angle inférieur est formé par une plaque de neige (1h. 50) persistant assez avant dans la saison, nous commençons une marche de flanc qui nous conduit [...] à une brèche (1h. 50) ouverte dans l'arête au pied de l'extraordinaire gendarme dont j'ai parlé.» R. alpine, numéro 2, févr., 47 - C.T.
marche de flanc loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «Marche de flanc ou en escalier. - Vous vous trouverez parfois en face d'une pente très raide, mais de courte durée. Mettez-vous de flanc et gravissez-là comme si vous montiez les escaliers d'un étage dans cette position.» Man. d'alpinisme, 538 (L. Laveur) - C.T.
1930 - «Le demi-pas de canard (d'un seul côté), qui remplace souvent la marche normale et la montée en escalier, est fréquemment appliqué dans la marche de flanc : on marche normalement avec le ski amont et on ouvre modérément le ski aval [...]» J. Selz, trad. : M. Winkler, La Nouv. technique du ski, 34 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1931 - «Le 19 avril, ayant de la neige fraîche, nous avons suivi par prudence les vallons, ayant détaché quelques plaques de neige pendant une marche de flanc.» Ski-Sports d'hiver, n° 1, 10 - M.J.
marche en arête de poisson loc. nom. f. SKI - RSp. (montée en -), 1924, Encycl. sports ; absent TLF.
1906 - «Marche ... [...] : Ouvrir le ski droit plus ou moins, suivant la raideur de la pente, le poser sur la neige en le faisant passer par-dessus le ski gauche ; exécuter avec le ski gauche ce qui vient d'être prescrit pour le ski droit. La marche en arête de poisson est employée pour gravir, sur un faible parcours, un thalweg étroit ou un chemin encaissé qu'on ne peut franchir par une marche en gradins ou en lacets.» Rivas, Petit man. du skieur, 21 (Briançon) - C.T.
marche en charrue loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Dans cette circonstance, le freinage du ski a fait défaut, c'est-à-dire la connaissance de la marche en charrue ou en chasse-neige, comme l'appellent les Norvégiens, ou de la marche freinée, comme l'a baptisée plus clairement Zdarsky.» R. Auscher, trad. : Fendrich, Les Sports de la neige, 88 (Hachette) - M.J.
marche en chasse-neige (double) loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Dans cette circonstance, le freinage du ski a fait défaut, c'est-à-dire la connaissance de la marche en charrue ou en chasse-neige, comme l'appellent les Norvégiens, ou de la marche freinée, comme l'a baptisée plus clairement Zdarsky.» R. Auscher, trad. : Fendrich, Les Sports de la neige, 88 (Hachette) - M.J.
1930 - «Le chasseneige double est un terme générique comprenant la marche en chasseneige double et aussi le virage en chasseneige pur vers l'aval.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 89 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
marche en ciseaux loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «[...] lorsque, malgré tout, on se sent glisser, on change de tactique et l'on utilise la marche en ciseaux, en escalier, ou bien encore on contourne le passage difficile.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. Barblan, L'Art du ski, 101 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
marche en crabe loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Pour les pentes raides, la marche en crabe, à l'inverse de la montée, en ayant soin de maintenir la pointe du ski vers l'amont.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 20 - M.J.
1936 - «La 'position fondamentale' qui, dans la descente oblique, fait exécuter une marche en crabe n'est peut-être pas aussi, 'naturelle et décrispée' que le prétendent les auteurs.» Ski-Sports d'hiver, n° 36, janv., 129 - C.T.
marche en escalier, marche en escaliers loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «Marche de flanc ou en escalier. - Vous vous trouverez parfois en face d'une pente très raide, mais de courte durée. Mettez-vous de flanc et gravissez-là comme si vous montiez les escaliers d'un étage dans cette position.» Man. d'alpinisme, 538 (L. Laveur) - C.T.
1910 - «Au point de vue du sport proprement dit, l'auteur traite son sujet avec beaucoup de compétence ; l'usage de la canne, les différents exercices en plaine et en montagne, la façon de faire les virages, la marche en escaliers, en oblique, les sauts divers, etc., etc. font l'objet d'un chapitre très documenté [...]» L'Echo des Alpes, 143 - M.J.
1912 - «Les pentes étroites et très raides ne peuvent être gravies que par la marche en escalier.» R. Auscher, trad. : Fendrich, Les Sports de la neige, 86 (Hachette) - M.J.
1928 - «[...] lorsque, malgré tout, on se sent glisser, on change de tactique et l'on utilise la marche en ciseaux, en escalier, ou bien encore on contourne le passage difficile.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. Barblan, L'Art du ski, 101 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
Cf. montée en escalier
marche en gradins loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Marche ... [...] : Ouvrir le ski droit plus ou moins, suivant la raideur de la pente, le poser sur la neige en le faisant passer par-dessus le ski gauche ; exécuter avec le ski gauche ce qui vient d'être prescrit pour le ski droit. La marche en arête de poisson est employée pour gravir, sur un faible parcours, un thalweg étroit ou un chemin encaissé qu'on ne peut franchir par une marche en gradins ou en lacets. [...] Marche en gradins [...] Placer les skis suivant une courbe de niveau, soulever le ski supérieur, le porter un peu plus haut, suivant la raideur de la pente, rapprocher le ski inférieur de l'autre et continuer ainsi jusqu'à ce que la pente soit gravie. Cette marche est employée pour franchir les talus, et quand le terrain ne permet pas de faire des lacets.» Rivas, Petit man. du skieur, 21 (Briançon) - C.T.
marche en lacets loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «On emploie ce freinage en chasse-neige ou la marche en lacets lorsque la pente est très rapide, ou que la conformation du terrain empêche de le voir à l'avance.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 92 (Berger-Levrault) - M.J.
1906 - «Marche ... [...] : Ouvrir le ski droit plus ou moins, suivant la raideur de la pente, le poser sur la neige en le faisant passer par-dessus le ski gauche ; exécuter avec le ski gauche ce qui vient d'être prescrit pour le ski droit. La marche en arête de poisson est employée pour gravir, sur un faible parcours, un thalweg étroit ou un chemin encaissé qu'on ne peut franchir par une marche en gradins ou en lacets.» Rivas, Petit man. du skieur, 21 (Briançon) - C.T.
marche en oblique loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «Au point de vue du sport proprement dit, l'auteur traite son sujet avec beaucoup de compétence ; l'usage de la canne, les différents exercices en plaine et en montagne, la façon de faire les virages, la marche en escaliers, en oblique, les sauts divers, etc., etc. font l'objet d'un chapitre très documenté [...]» L'Echo des Alpes, 143 - M.J.
marche en patinage loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Cette marche en patinage s'exécute en avançant, tantôt avec le ski droit, tantôt avec le gauche, les skis étant tournés en dehors ; en même temps, on se pousse du pied qui pose à terre et dont le ski doit être déversé légèrement à l'intérieur.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 89 (Berger-Levrault) - M.J.
marche en patineur loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Marche en patineur. - Cette façon de skier se rapproche beaucoup du patinage proprement dit sur glace. On l'emploie surtout sur des pentes faibles [...] et elle permet d'accroître sensiblement la vitesse.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 86 (Grenoble) - C.T.
marche en serpentin loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «C'est au moyen de cette méthode que l'on descend sans arrêts les pentes longues, difficiles, semées d'obstacles. Cette marche en serpentin permet de toujours régler son allure à son désir et de ne pas l'interrompre.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 96 (Grenoble) - C.T.
marche en skis loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF. marche : RSp., ø d ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1903 - «La marche en skis varie avec la pente et nous donnerons ici brièvement quelques notions sur la marche en plaine, la marche à la montée et les glissades à la descente.» R. alpine, 74 - M.J.
marche freinée loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Dans cette circonstance, le freinage du ski a fait défaut, c'est-à-dire la connaissance de la marche en charrue ou en chasse-neige, comme l'appellent les Norvégiens, ou de la marche freinée, comme l'a baptisée plus clairement Zdarsky. [...] L'expression de marche freinée, due à Zdarsky s'applique plus exactement au demi-chasse-neige, c'est-à-dire à la descente dans laquelle un ski glisse et l'autre appuie ; elle est très caractéristique.» R. Auscher, trad. : Fendrich, Les Sports de la neige, 88 et 90-91 (Hachette) - M.J.
marche glissée loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. glissé, n.m., t. ski : GLLF, v.1960
1909 - «On profitera du changement de terrain d'exercice pour apprendre la marche glissée en terrain plat et les différentes manières de monter.» La Montagne, numéro 6, juin, 353 - C.T.
marche oblique loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «Nous partons cependant de bonne heure et gagnons, par une marche oblique au-dessus du Lac de Balme-Rousse, le pied de la grande arête N.-O. de l'Etendard, bien connue des gravisseurs dauphinois [...]» R. alpine, numéro 11, nov., 309 - C.T.
marche parallèle loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «La marche à plat se fait en glissant sur la neige (même molle ou fraîchement tombée) et en faisant de longs pas sans lever le pied, marche parallèle.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 20 - M.J.
marche sur ski loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF. marche : RSp., ø d ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1898 - «Pour la marche sur ski ils sont chaussés d'une bottine à lacets faite de peau de veau ou de chien, garnie de sa fourrure, les poils à l'extérieur.» L'Echo des Alpes, 393 - M.J.
marche à deux temps loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Une autre méthode consiste dans la marche dite 'à trois temps' dans laquelle l'effort des bras est encore plus utilisé [...] Avec cette marche, on avance plus rapidement, et les bons skieurs l'emploient parfois aussi dans les excursions. Ceci s'applique encore plus à la marche à deux temps moderne dans laquelle on utilise non seulement la force des bras mais toute la musculature du ventre et du dos.» Trad. : A. Fanck et H. Schneider, Les Merveilles du ski, 50 (Fasquelle) - A.D.
1934 - «Que la marche s'effectue à deux ou à trois temps les skis devant glisser en avant sans jamais quitter la surface de la neige, il en résulte que, somme toute, 'pour les skieurs, les bras et les bâtons remplissent le rôle que les membres postérieurs jouent chez les quadrupèdes [...]' (Zarn et Barblan).» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 7, 107 - M.J.
marche à flanc loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «La peau de phoque à sanglettes est merveilleuse en montée directe, mais il ne faut pas s'en servir à contre-pente ou dans des marches à flanc [...]» Ski-Sports d'hiver, n° 1, 10 - M.J.
marche à large trace loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Habituellement, on entend [...] par 'marche à large trace' la course les jambes écartées, les skis parallèles formant deux traces étroites mais assez éloignées, au lieu d'être collées l'une à l'autre.» R. Auscher, trad. : Fendrich, Les Sports de la neige, 90 (Hachette) - M.J.
marche à plat loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Elle [la neige fraîche] ne vaut rien pour la marche à plat ou sur les faibles descentes.» L'Echo des Alpes, 55 - M.J.
1899 - «M. P.[aulcke] nous enseigne les principes de la marche à plat et à la montée, de la glissade à la descente, du saut, des conversions et il entre dans des détails si circonstanciés, qu'il est impossible de ne pas le comprendre.» L'Echo des Alpes, 181 - M.J.
1908 - «La marche à plat se fait en glissant sur la neige (même molle ou fraîchement tombée) et en faisant de longs pas sans lever le pied, marche parallèle.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 20 - M.J.
marche à trois temps loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Une autre méthode consiste dans la marche dite 'à trois temps' dans laquelle l'effort des bras est encore plus utilisé [...] Avec cette marche, on avance plus rapidement, et les bons skieurs l'emploient parfois aussi dans les excursions. Ceci s'applique encore plus à la marche à deux temps moderne dans laquelle on utilise non seulement la force des bras mais toute la musculature du ventre et du dos.» Trad. : A. Fanck et H. Schneider, Les Merveilles du ski, 50 (Fasquelle) - A.D.
1934 - «Que la marche s'effectue deux ou à trois temps les skis devant glisser en avant sans jamais quitter la surface de la neige, il en résulte que, somme toute, 'pour les skieurs, les bras et les bâtons remplissent le rôle que les membres postérieurs jouent chez les quadrupèdes [...]' (Zarn et Barblan).» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 7, 107 - M.J.
marche-escalade n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1968 - «La cabana Veronica est la base pour le versant nord de la chaîne du Llambrion, marches-escalades de 2 à 3h ne dépassant pas le III dans les voies normales, avec la course d'arête d'est en ouest [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 68, juin, 289 - C.T.
Marche-à-terre n.pr. non conv. MÉTIER POSTES "facteur" - absent TLF.
Compl.E (1747)
1747 - «Le pere s'appelloit Marche-à-terre, il étoit Facteur de lettres [...]» [Caylus et Voisenon], Les Fêtes roulantes, 24 (s.l.) - P.E.
marche-à-terre n.m. non conv. MILIT. "fantassin" - E, av.1833 ; BEI, 1833, Vidal ; FEW (16, 531b), 1867, Delv. ; absent TLF. pour un facteur de lettres : E, DDL 19, 1747
N.pr. 1686 - «SANS-QUARTIER, BRISE-MENAGE, LA TERREUR, SANS-RAISON, MARCHE-A-TERRE, Dragons. COMPAGNIE DE DRAGONS. La Scene est à Paris.» Desmares, La Dragone, liste des acteurs, in Théâtre fr., VIII, 2 (Gandouin, 1737) - P.E.
marcher : en avant marche ! loc. interj. POUVOIR "exhortation à prendre la route" - GR[85], cit. Chateaub., 1811 ; FEW (24, 3b), GLLF, 1835, Acad. ; TLF, cit. Baudelaire, 1860.
• avant, marche - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1531 - «Age tu, i. Sus, auant, marche.» R. Estienne, Dictionarium, 21 r° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
marcher : marche ! interj. MILIT. "ordre"
• arche !, arrche ! - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1851 - «BARBILLON. Oui, elle aura pitié de moi. (Il entre dans le magasin.) MEDARD, le suivant des yeux. Au pas de course... arche !» A. Keller, Madame Flambart, 13a (Album dramatique) - P.E.
1851 - «CHAMPEAUX [...] Portez armes !... demi-tour à droite... arche !» Dupeuty et Grangé, Meublé et non meublé, 5b (Typogr. Dondey-Dupré) - P.E.
1856 - «PINCEAU. En avant !... pas accéléré !... arche !» Brisebarre et Boisselot, Madame J'Ordonne et Cie, 2a (Typographie Morris) - P.E.
1871 - «NABUCHO [...] Par file à gauche ! pas accéléré, Arrche !...» Vanloo et Leterrier, Nabucho, 35 (Lachaud) - P.E.
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