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aristocratie bourgeoise et marchande loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791-93 - «Une nouvelle aristocratie, une sorte d'aristocratie bourgeoise et marchande, pourra, il est vrai, s'élever par ce nouveau genre de richesses.» Barnave, Introd. à la révolution fr., 10 (Rééd., A. Colin) - LTP
aristocratie fermière et marchande loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1794 - «Pour tuer d'un seul coup l'aristocratie fermière et marchande, que l'on divise toutes les grandes fermes en petites métairies [...]» Hébert, Le Père Duchesne, févr. ou mars, n° 345, 6 (Edhis) - LTP
aristocratie marchande loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1793 - «L'aristocratie marchande, plus terrible que l'aristocratie nobilière et sacerdotale, s'est fait un jeu cruel d'envahir les fortunes individuelles et les trésors de la République [...]» J. Roux, 25 juin, in Guérin, La Lutte de classes sous la première République, I, 78 (Gallimard) - LTP
ex-marchande de bouquets loc. nom. f. COMM. MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1826 - «FANNY T..., rue des Boucheries Saint-Honoré. On voit des ex-ministres, des ex-présidens, des ex-capitaines, mademoiselle Fanny peut bien être ex-marchande de bouquets, cela n'y fait rien, il n'y a pas de sots métiers [...]» Dict. anecdotique des nymphes du Palais-Royal et autres quartiers de Paris, 50 (Chez les marchands de nouveautés) - P.E.
huître marchande loc. nom. f. COMM. OSTRÉIC. "qui a la taille requise pour être vendue" - GR[85], cit. L. Lambert, 1950 ; absent TLF.
1863 - «[...] mais en général les propriétaires ne réalisent de bénéfices qu'à la condition d'acheter chaque année du renouvelain, c'est-à-dire des huîtres du fonds commun, qu'ils sèment dans leurs parcs. La production n'est pas assez rapide pour que le naissain suffise à repeupler les crassats après l'enlèvement des huîtres marchandes, et le nombre des mollusques ne peut être maintenu que par de continuelles importations.» E. Reclus, in R. des deux mondes, t.48, 15 nov., 477 - M.C.
marchand au petit tas, marchande au petit tas loc. nom. COMM. - GLLF (vx), 1873, Zola ; absent TLF.
1870 - «Les pavillons [des Halles] sont entourés de larges trottoirs qui forment ce qu'on appelle spécialement le carreau ; c'est là que s'installent les marchands dits au petit tas, n'ayant d'autre abri que des parapluies insuffisants lorsque la pluie tombe ou que le soleil brille ; chacun de ces marchands, au nombre de 599, acquitte quotidiennement un droit fixe de 15 centimes.» M. Du Camp, Paris, ses organes, ses fonctions et sa vie dans la seconde moitié du XIXe s., t. II, 159 (Hachette) - M.C.E.
marchande (jouer à la -) loc. verb. JEUX ENFANTS - TLF, GR[85], ø d.
• jouer aux marchands - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1608 - «Va au jardin, joue aux marchands, les ungs vont d'un costé, reviennent courant, disant qu'ils reviennent des Indes, les autres d'Italie, etc.» J. Héroard, Journ., 1, 1547 (Fayard) - P.R.
marchande d'oublies loc. nom. f. MÉTIER PÂTISS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. marchand d'oublies : GR[85], ø d
1874 - «OUBLIE s.f. [...] Sorte de pâtisserie fort mince [...] Une marchande d'OUBLIES.» Lar. GDU - TGLF
1882 - «Il reste immobile, muet, sur un banc, pendant qu'ils s'amusent à travers les allées, et il ne fume plus, il ne boit plus que de l'eau, pour pouvoir, le dimanche, leur payer cinq ou six tours à ces boîtes de marchandes d'oublis dont le cliquetage bruyant attire inéluctablement les babys comme des vols d'oiseaux gourmands [...]» R. Maizeroy, Le Mal d'aimer, in La Vie pop., 9 avr., 100 - R.R.
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