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commissionnaire-marchand n.m. COMM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1801 - «Commissionnaire-marchand : On assure qu'autrefois ce genre de commerce était le plus commode et le plus lucratif, parce qu'il était sujet à moins de risques. Cela peut être ; mais, s'il fallait expliquer le genre de commission qu'on a vu faire à ceux qui se sont dits marchands-commissionnaires depuis 12 ans, on verrait sourire de mépris ou de pitié tous les anciens commerçants, qui ont encore heureusement conservé la tradition du véritable commerce.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
esclaves dorés loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1795 - «Croyez-vous [...] que l'approbation d'un million d'esclaves dorés puisse contrebalancer l'effet nécessaire de ce sentiment /l'indignation de 24 millions d'hommes/ [...]» Babeuf, Le Tribun du peuple, 28 janv., n° 31, 61 (Coll. 10/18) - LTP
macaroni (marchand d'-) loc. nom. m. non conv. N. PEUPLE "Italien" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «[...] ma foutu [sic] bête v'nait d'apercevoir dans les herbes un bonhomme couché, l'quel s'lève en nous voyant et m'dit comme ça. - Boun giorno, signor. - M'fous pas mal d'ton bonjour, spèce d'marchand d'macaroni !» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 179 (s.l.n.d.) - G.S.
marchand au petit tas, marchande au petit tas loc. nom. COMM. - GLLF (vx), 1873, Zola ; absent TLF.
1870 - «Les pavillons [des Halles] sont entourés de larges trottoirs qui forment ce qu'on appelle spécialement le carreau ; c'est là que s'installent les marchands dits au petit tas, n'ayant d'autre abri que des parapluies insuffisants lorsque la pluie tombe ou que le soleil brille ; chacun de ces marchands, au nombre de 599, acquitte quotidiennement un droit fixe de 15 centimes.» M. Du Camp, Paris, ses organes, ses fonctions et sa vie dans la seconde moitié du XIXe s., t. II, 159 (Hachette) - M.C.E.
marchand d'argent loc. nom. m. COMM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «On a arrêté avant-hier trois particuliers [...] Ils ont, dit-on, mis de l'opium dans le vin pour endormir un marchand d'argent et le voler.» Journ. de la seconde législature, 4 oct., n° 5, in Walter, La Révolution fr. vue par ses journaux, 432 (Tardy) - LTP
marchand de bretelles loc. nom. m. arg. ARG. SPORTS ALP. CARACT. "vantard" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Le monde de l'alpinisme est un milieu bien à part, avec ses traditions, ses règles, ses techniques, son jargon particulier [...] Bien entendu, ce milieu ne serait pas complet si l'on n'y trouvait également quelques inévitables Tartarins que le jargon alpin qualifie plaisamment de 'marchand de bretelles', on ne sait trop pourquoi, et que l'on rencontre à tous les niveaux techniques.» Bessière, L'Alpinisme, 119 (P.U.F.) - C.T.
marchand de couleurs loc. nom. m. COMM. - R, GLLF, PR[77], TLF, ø d.
1634 - «Quant à ce qui est des triangles à representer l'arc-en-ciel, je n'en ai point veu chez les marchands de couleur et m'ont dit que j'en pourois trouver de bleu, de vert, mais peu de rouge.» F. Luillier, let., in Les Correspondants de Peiresc, II, 282 (40) (Slatkine) - P.E.
marchand-prince n.m. HIST. Hong-Kong- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1860 - «Le Gouvernement et les marchands-princes (on les désigne sous ce nom tant ils sont riches, puissants et superbes, avec le secours de leurs millions), établirent le centre de la ville européenne [de Hong-Kong] entre les deux pics et sur le versant incliné vers la rade [...] Les marchands-princes, établis ainsi, ne se contentèrent pas de leurs constructions splendides. Pour ajouter au luxe de leurs palais, il leur fallait des jardins aux tapis veloutés [...]» Ch. Dupin et coll., Exposition univ. de 1851. Travaux de la commission fr., t.1, 1ère part., 458 - J.Hé.
rouge marchand loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «[...] le caroubier (rouge foncé), le pourpre, le rouge tournoi (vieux rouge), le rouge sorbier, le rouge Marchand (brique), le ponceau, la belle teinte fuschia (rouge violet) ; le rouge géranium et le rouge framboisé [...] les beaux marrons chêne, grillon, hanneton, monastère (le plus sombre de tous) ; beaucoup de beige : éponge, faucon ; des gris variés : gris éléphant, pierre ponce ; et, dans les teintes claires [...] les nuances champagne, biscuit, banane, citron.» La Mode illustrée, 85 - A.Ré.
ultra-marchand adj. COMM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1829 - «Cette heureuse exception [...] à la faveur de laquelle on voit à Bruxelles entrer le beau sexe dans deux cafés seulement, n'existe nulle part dans cette ville ultra-marchande d'Amsterdam, où personne n'est disposé à se gêner par urbanité ou galanterie.» [Lepeintre-Desroches], Quatre mois dans les Pays-Bas, II, 198 - J.Hé.
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