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anti-Marché commun adj. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1960 - France Observateur, 9 juin - Li Ching
1962 - «[...] un candidat conservateur 'anti-Marché commun' a pris plus de 5000 voix.» L'Humanité, 24 nov., 3 - Beiträge rom. Phil., 6, 359.
extra-régional adj. ÉCON. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «Fos doit importer la sidérurgie de Lorraine, mais y laisser les corons. Fos doit garder un visage humain. Aujourd'hui encore, les schémas de l'O.R.E.A.M., avec leurs coupures vertes, leurs linéaires côtiers pouvant être dégagés pour les loisirs, leurs zones de tourisme extra-régional et leurs zones de loisir à caractère plus intensif (c'est le jargon officiel) sont un modèle de développement équilibré.» B. Guetta, in Le Nouv. observateur, juin-juill., 14 - AFC
1973 - «Leur aménagement, par d'amples stations du type de la Grande Motte, décidé en 1963, n'est en fait que la réponse du capitalisme extra-régional à une demande nouvelle des régions industrielles nord-européennes, entrées dans l'ère des loisirs. [...] Le négoce des vins, activité longtemps essentielle, est désormais en grande partie soumis aux puissantes maisons extra-régionales.» Découvrir la France , numéro 65, 4 juin, 20 et numéro 66, 11 juin, 19 - R.R.
1973 - «On ne peut s'empêcher de noter l'écart qui se creuse entre les dynamismes économiques, de ressentir la dépendance extra-régionale accrue des emplois, de percevoir les prolongements que ces situations peuvent avoir sur le plan linguistique et culturel.» H. Nonn, L'Alsace, 13 ; cf. 68 (Larousse) - R.R.
1974 - «C'est pourtant cette vocation arboricole nouvelle qui a amené l'implantation du plus gros établissement industriel du Lunellois, les conserveries Lenzbourg, traitant les fruits et légumes et traduisant l'intérêt des capitaux extra-régionaux pour le nouveau Languedoc.» B. Barbier, L. Tirone et R. Grosso, La Provence, 30 (Larousse) - R.R.
extra-régional n.m. ÉCON. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Les terrains acquis, viabilisés et lotis, sont revendus à bas prix aux promoteurs : Français, Belges, Néerlandais, Britanniques et Allemands affluent. La majorité des ventes s'effectue donc à des 'extra-régionaux'.» Découvrir la France, numéro 68, 25 juin, 58 - R.R.
habitation à bon marché loc. nom. f. URB. - TLF, cit. Saunier, 1901 (même texte) ; R, PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1901 - «Des affiches apposées actuellement sur les édifices municipaux annoncent qu'un concours est ouvert en vue de primer les habitations à bon marché 'réunissant à la fois les meilleures conditions d'hygiène, de commodité et de bas prix des loyers'. On ne parle pas de la beauté des édifices, j'imagine que, le cas échéant, elle entrerait en compte. Nous avons donc un comité 'des Habitations à bon marché', un concours et des prix. C'est fort bien. Reste à trouver les maisons idéales qui mériteront les primes promises.» Ch. Saunier, in R. blanche, numéro 183, 15 janv., 141 - P.E.
habitation à bon marché loc. nom. f. URB. - DDL 18, 1901, Saunier [repris in GR] ; absent TLF.
1900 - «20 [juin], Congrès internat. des habitations à bon marché.» Almanach Hachette 1901, 257b - P.E.
intrarégional, intra-régional adj. ÉCON. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1969 - «Dans le cadre des nouvelles possibilités qui s'offrent aujourd'hui aux chemins de fer, Jean Chamant a déclaré récemment qu'il souhaitait une spécialisation des techniques de transport afin de supprimer les doubles emplois entre le rail et la route. Ainsi, on réserverait au premier l'exclusivité des expéditions longues distances [...] ; quant aux transporteurs publics routiers, ils se cantonneraient dans les expéditions en zones courtes, intra-régionales.» P. Lindé, in Les Dossiers de l'entreprise, févr., 15 - AFC
1973 - «Les déséquilibres intrarégionaux sont également un des traits structuraux fondamentaux, même s'ils ne se sont pas toujours effectués au profit des ensembles régionaux.» Découvrir la France, numéro 65, 4 juin, 16 - R.R.
1977 - «'Il faut au minimum deux heures trente pour parcourir les 245 kilomètres de Rennes à Brest [...]' indique le comité. Les conditions de transports seraient encore plus déplorables sur les lignes intra-régionales : Rennes-Nantes, Brest-Quimper, Saint-Malo-Rennes.» Le Monde, 14 avr., 27 - AFC
marché n.m. BOURSE - FEW (6/II, 3a), 1902, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1853 - «[...] l'affluence des effets publics résultant de la création des chemins de fer a certes porté l'encombrement dans les marchés.» P.-J. Proudhon, Man. du spéculateur à la bourse, I, ch. II, 53 (Garnier, 1854)1853 = dépôt légal - M.C.E.
*1882 - «[Les actions de la Société d'alimentation montent toujours plus haut.] Jamais un homme [le président de cette société] ne fut plus heureux. C'était [...] sa victoire décisive, l'invention qui le posait en roi du marché .» J. Claretie, Le Million, II, ch. IV, 337 (Dentu) - M.C.E.
*1891 - « Les ordres donnés à un cours fixé d'avance n'influaient pas sur le marché, puisqu'il fallait attendre ce cours ; tandis que les ordres au mieux, ceux dont on laissait la libre exécution au flair de l'agent, déterminaient la continuelle oscillation des cotes différentes [...] Le marché [à la petite Bourse] était très actif, on offrait l'Universelle de tous côtés, les cours tombaient rapidement.» Zola, L'Argent, ch. X, in Gil Blas, 6 févr., 2, col. 3 et 4 et 10 févr., 2, col. 6 - M.C.E.
marché (avoir le - de) loc. verb. COMM. - FEW (6/II, 4a), Brantôme ; absent TLF.
1598 - «Mais on leur dict, que deux Janissaires auoyent deffendu aux mariniers de partir iusques à ce qu'ils eussent eu le marché de nous, qui vaut autant à dire, iusqu'à ce qu'on leur eust donné de l'argent.» J. de Villamont, Voy., livre 2, ch. 8, 283 - R.R.
marché (par-dessus le -) loc. adv. COMM. "sens propre, au-delà de ce qui a été convenu" - TLF (par le marché), 1534, Rab. ; Gc et Hu (par le marché), Rab. ; FEW (6/II, 4a ; par un -), 1671 ; GR[85], ø d.
1531 - «[...] tibi addam dono gratis. Ie te les bailleray en don par dessus le marche.» R. Estienne, Dictionarium, 5 v° - P.E.
marché (par-dessus le -) loc. adv. non conv. MESURE "en plus" - FEW (6/II, 4a), GLLF, TLF, GR[85], DEL, BEI, 1735, Marivaux.
1722 - «[...] je suis persuadé qu'outre le nombre ordinaire [de coups de fouets reçus en punition], il me fit présent de plusieurs coups par-dessus le marché.» J. Fontaine, Mém. d'une famille huguenote, 67 (Montpellier, Max Chaleil-Presses du Languedoc) - P.R.
marché ferme loc. nom. m. BOURSE - FEW (6/II, 4b), 1835, Acad. ; L, R, Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
1826 - «Les Marchés à terme sont de deux sortes, soit ferme, soit à prime ; [...]. Nous donnons ci-joint le modèle d'un Marché ferme et celui d'un Marché à prime.» J. Bresson, De la Liquidation des marchés à terme à la bourse de Paris, 1ère part., 11-12 (Bachelier) - M.C.E.
marché invisible loc. nom. m. ÉCON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Qu'est-ce qu'un jeune giscardien (il y en a), sinon un vieux jeune qui admire un jeune vieux ? La fureur de vivre du néo-troisième âge anime un énorme marché que les Américains appellent le 'marché invisible'. Cela débute avec le survêt et s'achève avec la couche Confiance.» Le Nouv. Observateur, 4 avr., 48 - K.G.
marché à cuisson loc. nom. m. BOULANG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «On fait un marché à cuisson, c'est-à-dire une convention par laquelle le meunier s'engage à livrer au boulanger une certaine quantité de farine pendant un laps de temps déterminé, trois mois, six mois, un an ; le boulanger cuit et vend le pain, et tient compte du prix à son fournisseur suivant la taxe de la quinzaine où la farine est employée, et en réservant pour ses avances et son labeur une rémunération en argent qu'on appelle la prime de cuisson.» A. Cochut, in R. des deux mondes, t.47, 15 sept., 422 - M.C.
marché à prime loc. nom. m. BOURSE - FEW (6/II, 4b ; 18, 97b), GLLF, 1835, Acad. ; TLF, cit. Boyard, 1853 ; L, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL
*1826 - «Les Marchés à terme sont de deux sortes, soit ferme, soit à prime ; [...]. Nous donnons ci-joint le modèle d'un Marché ferme et celui d'un Marché à prime.» J. Bresson, De la Liquidation des marchés à terme à la bourse de Paris, 1ère part., 11-12 (Bachelier) - M.C.E.
marché à prime loc. nom. m. BOURSE - DDL 16, 1826 ; FEW (6/II, 4b ; 18, 97b), GLLF, 1835, Acad. ; L, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1819 - «FELIX, marchant sans voir Guillaume. C'est aujourd'hui l'échéance de tous mes marchés à prime. Mes reports doivent être avantageux. GUILLAUME. Reports... marchés à prime ... que veut-il dire ?» E. Gosse, Les Jeux de la Bourse, in E. Gosse, Proverbes dramatiques, I, 219 (Ladvocat) - P.E.
pas marché loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Un bon pas marché ou un bon pas glissé dépendra de la souplesse des genoux et des chevilles du skieur. La marche en terrain plat consiste en pas marchés suivis chacun d'un glissement plus ou moins prolongé. Pour arriver à faire un pas marché, il faut redresser le corps et le laisser tomber en avant pendant que l'on avance un ski sur la neige, en ayant soin de pousser fortement le genou fléchi en avant [...] Lorsque le pas marché est suivi d'un glissement, il est appelé pas glissé. [...] Si on augmente à trois le nombre des pas marchés, on fait alors un pas de quatre.» P. Schnaidt, La Technique du ski, 21, 22 et 23 (Genève, Sonor) - C.T.
régional n.m. CYCL. "membre d'une équipe régionale" - absent TLF.
Add.DDL
*1970 - «Le maillot jaune [...] laissant finalement son plus farouche adversaire, le régional de l'étape [...] à 12 secondes.» Le Peuple, 17 juill. - Lapaille, 14.
régional n.m. CYCL. "membre d'une équipe régionale" - DDL 9, 1970, Le Peuple.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1927 - «Le régional Fontan enlève [...] la première étape : Toulouse-Pau [...] le régional Pètre [...]» Le Miroir des sports , XVII, 90 et 94c - R. L. rom., 41, 227.
sous-régional adj. ADMIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1966 - «A ABIDJAN, les représentants de plusieurs pays africains [...] ont demandé mardi que soit renforcé le personnel africain de langue française tant au siège de la F.A.O. à Rome qu'au bureau régional d'Accra et au bureau sous-régional de Nairobi.» Le Monde, 17 nov., 5 - AFC
sous-régional (centre -) loc. nom. m. ADMIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Au XVIIIe siècle, remise de ses malheurs, la ville [de Wissembourg] redevient un centre sous-régional dont l'influence s'étend jusqu'à Landau.» H. Nonn, L'Alsace, 49 (Larousse) - R.R.
1973 - «Centre sous-régional et ses relations privilégiées [...]» Découvrir la France, numéro 65, 4 juin, 17, légende de la carte - R.R.
1974 - «Au niveau intermédiaire, la région est riche de 30 centres sous-régionaux qui relaient l'influence des villes maîtresses, aussi bien pour les achats que pour les loisirs et les services.» B. Barbier, L. Tirone et R. Grosso, La Provence, 17 ; cf. 30 et 40 (Larousse) - R.R.
tiers-marché n.m. ÉCON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «[...] le manufacturier étranger, établi dans un pays voisin où le brevet n'est pas reconnu, pourra sur les tiers-marchés livrer le produit dont il s'agit avec un rabais mesuré par la prime que le manufacturier français, son compétiteur, aura dû payer au breveté pour la jouissance du brevet.» M. Chevalier, in R. des deux mondes, t.42, 1er nov., 59 - M.C.
étoffé (marché -) loc. nom. m. BOURSE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Effritement progressif des pièces, mais fermeté du lingot dans un marché plus étoffé dont le montant des échanges s'élève à 8.675.000 francs.» L'Aurore, 20 févr., 15 - D.N.
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