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anti-Marché commun adj. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1960 - France Observateur, 9 juin - Li Ching
1962 - «[...] un candidat conservateur 'anti-Marché commun' a pris plus de 5000 voix.» L'Humanité, 24 nov., 3 - Beiträge rom. Phil., 6, 359.
cheveux (saisir aux - une occasion) loc. verb. ACTION "fig." - TLF (empoigner l'occasion aux cheveux), 1588, Du Bellay ; FEW (2/I, 248a ; prendre l'occasion aux cheveux), Du Bellay.
Au 19e- TLF, cit. Courteline, 1888. 1879 - «J'envoie à Denis la partie de votre lettre qui le concerne. Je suis de votre avis, depuis longtemps déjà il aurait dû ainsi que Bonnet-Duverdier, saisir aux cheveux une occasion et faire urbi et orbi son mea culpa.»A. Callet, let. à Vallès, 2e quinzaine d'août, 259 (Delfau) - J.Q.
habitation à bon marché loc. nom. f. URB. - TLF, cit. Saunier, 1901 (même texte) ; R, PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1901 - «Des affiches apposées actuellement sur les édifices municipaux annoncent qu'un concours est ouvert en vue de primer les habitations à bon marché 'réunissant à la fois les meilleures conditions d'hygiène, de commodité et de bas prix des loyers'. On ne parle pas de la beauté des édifices, j'imagine que, le cas échéant, elle entrerait en compte. Nous avons donc un comité 'des Habitations à bon marché', un concours et des prix. C'est fort bien. Reste à trouver les maisons idéales qui mériteront les primes promises.» Ch. Saunier, in R. blanche, numéro 183, 15 janv., 141 - P.E.
habitation à bon marché loc. nom. f. URB. - DDL 18, 1901, Saunier [repris in GR] ; absent TLF.
1900 - «20 [juin], Congrès internat. des habitations à bon marché.» Almanach Hachette 1901, 257b - P.E.
marché n.m. BOURSE - FEW (6/II, 3a), 1902, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1853 - «[...] l'affluence des effets publics résultant de la création des chemins de fer a certes porté l'encombrement dans les marchés.» P.-J. Proudhon, Man. du spéculateur à la bourse, I, ch. II, 53 (Garnier, 1854)1853 = dépôt légal - M.C.E.
*1882 - «[Les actions de la Société d'alimentation montent toujours plus haut.] Jamais un homme [le président de cette société] ne fut plus heureux. C'était [...] sa victoire décisive, l'invention qui le posait en roi du marché .» J. Claretie, Le Million, II, ch. IV, 337 (Dentu) - M.C.E.
*1891 - « Les ordres donnés à un cours fixé d'avance n'influaient pas sur le marché, puisqu'il fallait attendre ce cours ; tandis que les ordres au mieux, ceux dont on laissait la libre exécution au flair de l'agent, déterminaient la continuelle oscillation des cotes différentes [...] Le marché [à la petite Bourse] était très actif, on offrait l'Universelle de tous côtés, les cours tombaient rapidement.» Zola, L'Argent, ch. X, in Gil Blas, 6 févr., 2, col. 3 et 4 et 10 févr., 2, col. 6 - M.C.E.
marché (avoir le - de) loc. verb. COMM. - FEW (6/II, 4a), Brantôme ; absent TLF.
1598 - «Mais on leur dict, que deux Janissaires auoyent deffendu aux mariniers de partir iusques à ce qu'ils eussent eu le marché de nous, qui vaut autant à dire, iusqu'à ce qu'on leur eust donné de l'argent.» J. de Villamont, Voy., livre 2, ch. 8, 283 - R.R.
marché (par-dessus le -) loc. adv. COMM. "sens propre, au-delà de ce qui a été convenu" - TLF (par le marché), 1534, Rab. ; Gc et Hu (par le marché), Rab. ; FEW (6/II, 4a ; par un -), 1671 ; GR[85], ø d.
1531 - «[...] tibi addam dono gratis. Ie te les bailleray en don par dessus le marche.» R. Estienne, Dictionarium, 5 v° - P.E.
marché (par-dessus le -) loc. adv. non conv. MESURE "en plus" - FEW (6/II, 4a), GLLF, TLF, GR[85], DEL, BEI, 1735, Marivaux.
1722 - «[...] je suis persuadé qu'outre le nombre ordinaire [de coups de fouets reçus en punition], il me fit présent de plusieurs coups par-dessus le marché.» J. Fontaine, Mém. d'une famille huguenote, 67 (Montpellier, Max Chaleil-Presses du Languedoc) - P.R.
marché ferme loc. nom. m. BOURSE - FEW (6/II, 4b), 1835, Acad. ; L, R, Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
1826 - «Les Marchés à terme sont de deux sortes, soit ferme, soit à prime ; [...]. Nous donnons ci-joint le modèle d'un Marché ferme et celui d'un Marché à prime.» J. Bresson, De la Liquidation des marchés à terme à la bourse de Paris, 1ère part., 11-12 (Bachelier) - M.C.E.
marché invisible loc. nom. m. ÉCON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Qu'est-ce qu'un jeune giscardien (il y en a), sinon un vieux jeune qui admire un jeune vieux ? La fureur de vivre du néo-troisième âge anime un énorme marché que les Américains appellent le 'marché invisible'. Cela débute avec le survêt et s'achève avec la couche Confiance.» Le Nouv. Observateur, 4 avr., 48 - K.G.
marché à cuisson loc. nom. m. BOULANG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «On fait un marché à cuisson, c'est-à-dire une convention par laquelle le meunier s'engage à livrer au boulanger une certaine quantité de farine pendant un laps de temps déterminé, trois mois, six mois, un an ; le boulanger cuit et vend le pain, et tient compte du prix à son fournisseur suivant la taxe de la quinzaine où la farine est employée, et en réservant pour ses avances et son labeur une rémunération en argent qu'on appelle la prime de cuisson.» A. Cochut, in R. des deux mondes, t.47, 15 sept., 422 - M.C.
marché à prime loc. nom. m. BOURSE - FEW (6/II, 4b ; 18, 97b), GLLF, 1835, Acad. ; TLF, cit. Boyard, 1853 ; L, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL
*1826 - «Les Marchés à terme sont de deux sortes, soit ferme, soit à prime ; [...]. Nous donnons ci-joint le modèle d'un Marché ferme et celui d'un Marché à prime.» J. Bresson, De la Liquidation des marchés à terme à la bourse de Paris, 1ère part., 11-12 (Bachelier) - M.C.E.
marché à prime loc. nom. m. BOURSE - DDL 16, 1826 ; FEW (6/II, 4b ; 18, 97b), GLLF, 1835, Acad. ; L, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1819 - «FELIX, marchant sans voir Guillaume. C'est aujourd'hui l'échéance de tous mes marchés à prime. Mes reports doivent être avantageux. GUILLAUME. Reports... marchés à prime ... que veut-il dire ?» E. Gosse, Les Jeux de la Bourse, in E. Gosse, Proverbes dramatiques, I, 219 (Ladvocat) - P.E.
pas marché loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Un bon pas marché ou un bon pas glissé dépendra de la souplesse des genoux et des chevilles du skieur. La marche en terrain plat consiste en pas marchés suivis chacun d'un glissement plus ou moins prolongé. Pour arriver à faire un pas marché, il faut redresser le corps et le laisser tomber en avant pendant que l'on avance un ski sur la neige, en ayant soin de pousser fortement le genou fléchi en avant [...] Lorsque le pas marché est suivi d'un glissement, il est appelé pas glissé. [...] Si on augmente à trois le nombre des pas marchés, on fait alors un pas de quatre.» P. Schnaidt, La Technique du ski, 21, 22 et 23 (Genève, Sonor) - C.T.
poil (prendre l'occasion au -) loc. verb. non conv. ACTION "fig. : sauter sur l'occasion" - Gc, Hu, 1589 ; L, 16e, D'Aub. ; absent TLF.
1558 - «Voilà qui estoit si mal fait, que je dirois volontiers que ceux qui ont pris l'occasion au poil pour me peindre de toutes les couleurs qu'ils ont peu, devroient plus tous apprandre en telles choses qu'y reprandre [...]» Jodelle, Oeuvres complètes, II, 248 (Gallimard) - P.E.
tiers-marché n.m. ÉCON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «[...] le manufacturier étranger, établi dans un pays voisin où le brevet n'est pas reconnu, pourra sur les tiers-marchés livrer le produit dont il s'agit avec un rabais mesuré par la prime que le manufacturier français, son compétiteur, aura dû payer au breveté pour la jouissance du brevet.» M. Chevalier, in R. des deux mondes, t.42, 1er nov., 59 - M.C.
voiture d'occasion loc. nom. f. AUTOM. COMM. - TLF, GR[85], ø d.
1904 - «La voiture d'occasion [...] il est loin le temps où 'voiture d'occasion' et 'clou' étaient deux locutions indissolublement liées l'une à l'autre. [...] pour acheter une bonne voiture d'occasion [...] il vous faut posséder certains éléments indispensables concernant le type que vous cherchez [...] Les voitures d'occasion de bonne marque, en bon état, ont un cours, tout comme les voitures neuves ; il ne faut pas espérer en trouver à un prix très sensiblement inférieur à celui qui est pratiqué [...]» La Vie automobile , I, 129, 130 et 131 - A.Ré.
étoffé (marché -) loc. nom. m. BOURSE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Effritement progressif des pièces, mais fermeté du lingot dans un marché plus étoffé dont le montant des échanges s'élève à 8.675.000 francs.» L'Aurore, 20 févr., 15 - D.N.
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