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appel n.m. ATHLÉT. - TLF, cit. Grubb, 1937 ; Rs, GLLF, ø d.
1924 - «Le second principe consiste à prendre un bon appel et à faire une bonne chute.» Les Sports athlétiques - IGLF
appel n.m. SKI - GR[85], cit. Dauven, 1948 ; TLF, RSp., 1969, Gautrat.
1938 - «Diverses explications plus ou moins justes ont déjà été données de ce christiania [le christiania pur]. Celui-ci débute par une considérable contre-torsion : l'appel. Puis la torsion, avec la célèbre 'ruade', augmentation de l'avancée, et terminaison avec l'épaule extérieure bien en avant.» La R. du ski, n° 1, janv., 9 - C.T.
1944-45 - «Il [le moniteur] m'a révélé les raisons de son aisance. J'ai travaillé le difficile 'appel', cet élan vertical du corps, transformé en poussée horizontale du ski, condition première du pas glissé.» La Montagne, juill.-sept., n° 329, 14 - C.T.
1947 - «En fin de virage, le skieur se trouve de nouveau en position d'appel pour le virage suivant.» E. Allais, Méthode fr. de ski, 89 (Flèche) - M.J.
appel (manquer à l'-) loc. verb. MILIT. - DG, ø d ; absent TLF.
1800 - «C'est un point de discipline, mieux observé parmi les gens de guerre qu'il ne l'était parmi les ecclésiastiques des chapitres. Il y avait quelques chapitres seulement, où l'on faisait l'Appel des Chanoines, à certains jours de fête, et l'absent en était quitte pour être pointé, ce qui entraînait la privation d'une petite partie de leur revenu ; encore savait-on récupérer cette somme avec un peu d'intrigue. Les militaires sont plus sévères ; celui qui manque à l'Appel n'en est pas quitte à si bon marché.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
appel au peuple loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - TLF, cit. Las Cases, 1823 ; PR[73], ø d ; absent TLF.
1789 - «[...] lorsque nous entendons parler d'un appel au peuple [...]» Sieyès, Discours, 7 sept., in Arch. parlementaires, VIII, 594, in HLF, IX, 2, 748 - LTP
1800 - «L'Appel au Peuple, il a fait un bruit infini dans l'affaire du dernier roi des français. Il serait aussi ridicule qu'inutile de nous expliquer là dessus. Le peuple est-il le souverain en masse ? S'il l'est, est-ce se conformer aux principes que d'en appeler à son jugement dans certains cas ?... Nous bornons là nos réflexions ; on remarquera seulement que le parti de Marat n'a cessé de persécuter et d'accuser pendant deux ans ceux qui avaient voté l'Appel au Peuple.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
appel aux conscrits loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1800 - «Appel aux conscrits : On a qualifié de ce nom dans beaucoup de proclamations, l'invitation des Autorités aux Conscrits d'aller joindre les drapeaux de la République.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
appel aux patriotes loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1800 - «On a vu beaucoup de ces sortes d'appels dans le cours de la Révolution ; c'est souvent le cri de ralliement des conjurés. Il fut un temps où l'Appel aux Patriotes ressemblait fort aux accents de Cartouche et de Mandrin, quand ils appelaient leurs compagnons à leur secours.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
appel d'air loc. nom. m. TECHNOL. - TLF, 1868, J. Verne ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1857 - «L'un des sytèmes de ventilation établi à Lariboisière a été imaginé et établi par M. Léon Duvoir, habile constructeur de ce genre d'appareils : il chauffe par la circulation d'eau chaude et ventile par appel d'air.» L. Figuier, L'Année scientifique et industrielle, I, 333 (Hachette) - P.E.
appel à Dieu loc. nom. m. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1800 - «Appel à Dieu : Cette idée est consolante, grande et belle ; mais elle est encore plus vraie. [...] à qui pouvaient-elles en appeler, ces victimes infortunées, qui subissaient mille morts avant de subir la dernière ? Dieu seul pouvait entendre leurs plaintes, puisque toute la nature était sourde pour eux. L'innocent opprimé peut en appeler à Dieu, sans crainte d'être rejeté ; il est sûr d'obtenir justice et d'être vengé tôt ou tard.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
appel à la nation loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1800 - «L'appel à la nation française fut interjetté par Louis XVI après son jugement [...] Il parait qu'une grande partie de la Convention était du même avis que Louis XVI, puisqu'elle vota dans son jugement, l'Appel au Peuple, qui n'est pas très différent de l'Appel à la Nation [...]» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
corne d'appel loc. nom. f. CYCL. - R, GLLF, TLF, PR[77], ø d.
1902 - «[...] chaque bicyclette de concours comportera obligatoirement [...] une corne d'appel à l'exclusion des timbres ou grelots [...]» R. mensuelle Touring-Club de France, janv., 16b - G.S.
devancer l'appel loc. verb. MILIT. - FEW (24, 10b), TLF, GR[85], 1870 ; GLLF, ø d.
1843 - «Oui, le régiment que vous avez à Lyon. Et c'est pour cela que je 'nous' l'avais choisi, en devançant l'appel. Mais le dépôt est à l'Arbresle et c'est ce que j'ignorais.» E. Got, Journ., I, 108, let., 2 avr. (Plon) - P.E.
manquer : il ne manquerait plus que ça loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - GLLF, 1858, Dumas ; GR[85], cit. Proust ; Lex.[79], cit. Sarraute ; DELF, TLF, ø d.
1801 - «FUMERON. Je n' sais pas qui me r'tient d' t'appliquer une dégelée... POMMADIN. Il n' manqueroit plus qu' ça.» Martainville, L'Intrigue de carrefour, 12 (Barba) - P.E.
1804 - «CENTIME. Viens donc !... PHILISTIN. Eh bien ! il ne manquerait plus que ça, on me paierait ma commission des deux côtés.» Martainville, Une Demi-heure de cabaret, 15 (Barba) - P.E.
manquer : il ne manquerait plus que ça/cela pour... loc. verb. non conv. PHRASÉOL. - TLF (il ne me -), cit. Balzac, 1831.
1791 - «[...] vous croyez, foutre, que, comme une sacrée bougre de chienne déguisée en dame, je viendrai vous dévider une révérence, en frétillant la queue ? Il ne manqueroit plus que cela, foutre, pour que l'on dise qu'on a foutu toutes les herbes de la St. Jean dans la bougre de salade.» Grande colère du père Duchesne contre l'aristocratie Broglie, in Le Véritable P. Duchesne f., 1 - P.E.
manquer : il ne manquerait plus que ça/cela pour... loc. verb. non conv. PHRASÉOL. - TLF (il ne me -), cit. Balzac, 1831.
• il ne manque plus que cela pour...
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Il ne manque plus que cela pour nous achever de peindre. Foutre ! nous serons bientôt pris au trébuchet.» Jean Bart, n° 132, 4 - P.E.
parole (manquer de - à qqn) loc. verb. RELAT. - TLF, 1604, Montchrestien ; FEW (6/I, 140b), 1663 ; DG, ø d absol. : L, cit. Corn. ; FEW, 1636, Monet ; DELF, 1637 ; DG, cit. Racine [1691] ; R, ø d ; manquer à sa parole : FEW, 1611, Cotgr. ; L, cit. Molière [1664] ; R, cit. Laclos ; DG, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d
1633 - «Un autre moine vient de me manquer de parolle. Il devoit prescher au jour d'huy pour moy, et il s'envoye excuser sur ce qu'il avoit creu qu'il y avoit aujourd'huy pardon en nostre église là où il vient d'apprendre qu'il n'y en a point.» Gassendi, Let. familières à François Luillier, 72 (Vrin) - P.E.
respect (manquer de -) loc. verb. RELAT. "- à une femme" - FEW (6/I, 140b), 1651-57 ; GLLF, DHR, 1671, Mme de Sév. ; TLF (s.v. manquer), cit. Dabit, 1929.
1633 - «Si quelque auanturier eust retardé sa fuite, / Minerue qui tousiours preside à sa conduite / N'eust point laissé passer auec impunité / Cette temerité. / A l'heure pour le perdre en sa iuste colere, / Elle auroit emprunté la foudre de son pere, / Comme elle fit alors qu'vn sacrilege Grec / Luy manqua de respec.» Tristan [L'Hermite], Les Plaintes d'Acante, 92 (Cornély, STFM) - P.E.