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choucroute (mangeur de -) loc. nom. m. péjor. N. PEUPLE "Allemand" - FEW (6/I, 174b), GLLF, v. 1790 ; absent TLF.
Aux 19e et 20e- FEW, 1867, Delv. et 1923, Lar. ; R, ø d ; absent TLF. *1884 - «Pour sûr c'est un espion prussien, c'cochon-là. [...] si c'était pas la machine d'la mécanique internationale d'l'équilibre européen, irais lui casser la gueule à c' mangeur de choucroute.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 145 (s.l.n.d.) - G.S.
choucroute (mangeur de -) loc. nom. m. péjor. N. PEUPLE "Allemand" - FEW (6/I, 174b), GLLF, v. 1790 ; absent TLF.
• bâfreur de choucroute - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Les fils du Cid en veulent décidément aux bâfreurs de choucroute, et un conflit européen pourra en être le résultat.» Le Triboulet, 13 sept., 3a - G.S.
macaroni (mangeur de -) loc. nom. m. non conv. N. PEUPLE "Italien" - R, PR[77], ø d ; absent TLF.
1885 - «Parlez des Abbruzzes, Robinet ? Connais ça [...] ai été arrêté par des brigands d'filous d'voleurs d'assassins. [...] Mais, si j'fus embêté d'êt'e dépouillé par ces mangeurs d'macaroni, un d'mes amis qu' voyage avec sa femme l'fut bougrement p'us.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 714 (s.l.n.d.) - G.S.
mangeur de adj. ACTION "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «L'humanité devra à nouveau imaginer des systèmes économiques tels qu'ils opèrent efficacement dans un monde soulagé de ce fardeau que constitue le travail mangeur de temps.» M. Young, L'Europe de l'an 2000, 224 (Fayard) - AFC
1972 - «Les porte-parole officiels nous disent généralement pour nous consoler que la hausse des prix est 'la même partout'. C'est faux. L'inflation mangeuse de croissance est de beaucoup la plus forte en France.» J.-F. Revel, in L'Express, 23 oct., 132 - AFC
1973 - «Cet espace péri-urbain, devenu champ de spéculation pour la ville mangeuse de terre, est, en termes d'histoire, une accumulation de vestiges.» Découvrir la France, numéro 67, 18 juin, 26 - R.R.
mangeur de feu loc. nom. m. SPECT. "bateleur qui s'emplit la bouche d'une matière inflammable qu'il rejette en y mettant le feu" - ø t. lex. réf. ; absent TLFavaleur de feu : GR[85], cit. S. de Beauvoir, 1972 ; TLF, ø d ; cracheur de feu : GR[85], TLF, ø d
1678 - «Le 18 [avril], je suis alée voir un mangeure de feue, un lescheur avec la langue de bare de fer toutte rouge ; un avaleur de pois resine, cire souffre et huille fondue, tout cela en flame dans sa bouche [...].» J. Maillefer, Mém., t. 84, 242 - P.R.
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