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malvoisie adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «[...] la nuance est choisie parmi cette brillante palette des teintes nouvelles où l'on trouve les rouges amaranthe, muscat, corinthe, pourpier ; les gris cigogne, ortolan, éléphant, airain, aimant ; les bleus roy, douanier, gabier ; les verts cèdre, fougère, écorce, serpolet, lotus ; les bruns dattier, castor, marmotte, feuille-morte, maryland ; et les teintes rouille, faisan, malvoisie, dont les tons riches et chauds s'allient à merveille avec la dentelle et la fourrure.» La Mode illustrée, 606 - A.Ré.
malvoisie n.f. COMM. "débit de malvoisie et d'autres vins" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791-98 - «Je l'invite à entrer avec moi dans une Malvoisie où elle pourrait me parler en liberté.» Casanova, Hist. de ma vie, t.2, ch. 8, 206 (1960) - R.R.
1960 - «MALVOISIE. Les malvasie étaient des boutiques où l'on vendait toutes qualités de vins, mais surtout du malvoisie.» Casanova, Hist. de ma vie, note de l'éditeur, t.2, 329 - R.R.
malvoisie n.m. BOISSON VIN Suisse- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «Quelques crus sont renommés en Suisse, par exemple le cortaillod et le favergne, ensuite le neufchatel, que Frédéric II avait introduit à la table de la cour de Prusse, l'yvorne et le lacôte des bords du lac de Genève, l'oberlander et le malanser de la vallée du Rhin au-dessous de Coire, dont les premiers ceps ont été plantés par le fameux duc de Rohan, l'habile stratégiste de la Valteline, le bailloz et le malvoisie des environs de Sion, qui, entre deux chaînes de montagnes couvertes de glaciers, empruntent un feu extraordinaire à un climat si chaud, que le figuier, l'olivier et le laurier-rose croissent à l'état sauvage.» E. de Laveleye, in R. des deux mondes, t.43, 15 avr., 849, note - M.C.
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