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arrière-pays n.m. GÉOGR. - TLF, 1921, Vidal de La Blache ; GLLF, 1949 ; PR[73], Rs, BW5, 1959.
1898 - «[...] pour essayer de déterminer la ligne frontière entre les arrière-pays du Dahomey français et du Lagos anglais.» L'Illustration, 12 mars, 204a - M.H.
1901 - Nouv. Lar. illustré , (s.v. hinterland) (1897-1904) - M.H.
avancé (pays -) loc. nom. m. ÉCON. - TLF, ø d.
1946 - «L'impérialisme aboutit à une exploitation des pays "arriérés" au profit des pays "avancés" qui vont y chercher une main-d'oeuvre peu coûteuse, des matières premières, un marché pour leurs produits fabriqués, des possibilités d'investissements et qui, par conséquent, ont d'ordinaire intérêt à maintenir le pays colonisé dans l'état arriéré où ils le trouvent.» Merleau-Ponty, in Les Temps modernes, janv., 580 - M.C.
avant-pays n.m. GÉOGR. - Lex.[75], v. 1900 (?) ; absent TLF.
*1939 - «Géol : Tectonic foreland, avant-pays [...]» MansionHarrap's standard French and English dictionary, t. 2 (s.v. foreland) - R.R.
*1973 - «Les dénivellations conduisent des sommets de plus de 1 000 m aux fonds de vallées humides et, par elles, à l'avant-pays H. NonnL'Alsace, 34 - R.R.
*1974 - «Avec, plus au nord, la vallée du Roubion et la plaine de Montélimar, il [le Tricastin] constitue un avant-pays méditerranéen dont on peut apprécier les nuances autant que les contrastes plus méridionaux.» B. Barbier, L. Tirone et R. GrossoLa Provence, 50 - R.R.
botté (le pays d'où nul ne revient -) loc. nom. m. SANTÉ  "la mort" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1614 - «[...] il le fit (tout soudain) mettre au crochet de peur des chats, ou l'enuoya faire (comme on dict) le basteleur en ce pays, d'où nul n'en reuient botté [...]» Le Réveil de maistre Guillaume, aux bruits de ce temps, 9 (s.l.) - P.E.
connaissance (être en pays de -) loc. verb. VIE SOC. - FEW (2, 845b), 1690, Fur. ; DG, GLLF, PR[77], ø d ; absent TLF.
Compl.L (Mme de Sév.)
1689 - «Cette société plaît fort au marquis ; il y trouve Saint-Hérem, Jeannin, Choiseul, Ninon : il est en pays de connaissance, (et gai comme un petit compère).» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 10 janv., III, 312 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
ex-pays n.m. "par ext." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1962 - «Ça me fait rêver à ces paysages de Noël, car, mon chéri, tu n'as pas goûté là le visage réel de mon ex-pays, ce visage carton-pâte, lassant, trop chaud, trop exquis [...]» A. SarrazinLet. et poèmes, 3 mai, 52 (Pauvert, Livre de poche, 1967) - K.G.
mal du pays loc. nom. m. AFFECT. "regret profond du pays natal qu'on a quitté, de la patrie" - TLF, DHR, 1803, Chateaub. ; GLLF, 1810, Mme de Staël ; FEW (7, 469b), 1827, Scribe.
• maladie du pays
  - FEW, 1718, Acad. ; TLF, cit. Stendhal, 1838 ; GR[85], ø d.
1693 - «LE MEDECIN. Oh, pour vous aider, de grand coeur, il n'y a rien que je ne fasse pour retourner au monde, j'ay la maladie du Pays L.C.D.V., Les Avantures des Champs Elisées, in E. GherardiLe Théâtre italien, IV, 427 (Amsterdam, Braakman, 1701) - P.E.
pays n.m. non conv.  VIE SOC.  "compatriote" - FEW (7, 469b), R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1640, Oudin ; DG, 1690, Fur. ; L, cit. Volt. l'hapax "payse" de 1512, dans GLLF, BW6 et PR[77], est peu sûr
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1605 - «[...] ces bons Seigneurs de France me tabutterent tant, me promenerent, et m'exercerent si bien, et si beau et haut et bas, et de long et de large, et en quarré et en trauers que l'appetit de boire m'en vint ! Et quoy pays ? leur dis ie, ennuyé que ie suis de trotter, l'on ne boit, ny ne mange ceans ?» Discours faict au Roy par Mathault, n'aguieres venu de Paradis, 38 (s.l.) - P.E.
*1606 - «Et si lon vse de ce mot pour caresser, ce seroit autant comme qui appelleroit vn estranger et incognu, cousin, ou voisin, ou pays, comme, Escoutez cousin, Escoutez voisin, Escoutez pays, Dites ami, ou l'ami, Dites compere, Dites bon homme [...]» NicotThresor, 366b (s.v. lanceman) (Picard) - P.E.
pays (battre du -) loc. verb. ACTION  "traiter beaucoup de sujets différents" - L, 1677, Mme de Sév. ; FEW (7, 469b), 1677 ; absent TLF.
1675 - «[...] il /l'abbé/ m'efface par son activité. Il est vrai qu'étant jointe à son habileté, il doit battre plus de pays que moi [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 12 juill., I, 762 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
pays bas (envoyer (du vin) au -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "fig. : boire, avaler" - FEW (7, 470a), 1640, Oudin ; absent TLF.
1627 - «J.B. Je vous baise bien humblement les mains, Monsieur. Je vous pleigeray tout d'un traict et deusse-je crever. Qui a besoin de mon conseil, se haste, me voilà au plus sage que je seray aujourd'hui, je m'en vais envoyer cestuy cy en poste au pays bas. A vous monsieur mon voisin ; je croy que vous ne refuserez pas de faire ceste raison.» D. MartinLes Colloques fr. et all., 88 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
prophète (nul n'est - en son pays) loc. prov. PROVERBE  RELAT. - L, cit. Mme de Sév., 1689 ; GLLF, 1690, Fur. ; R, cit. La Fontaine ; TLF, cit. Acad. ; DG, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1643 - «[...] aussi l'on dit que nul n'est prophete en son pays, et que jamais sainct ne fit miracles en sa ville [...]» A. GantezL'Entretien des musiciens, 44 (Claudin) - P.E.
sous-développé (pays -) loc. nom. m. ÉCON. - TLF (au plur.), 1951, Nations Unies ; GLLF, DMC (cit.), 1959, Gendarme ; GR[85], cit. Beauvoir, 1966. sous-développé, adj. : DDL 20, 1952, Etiemble [repris in GR] ; GLLF, 1958 ; TLF, ø d.
1951 - «Quant aux plans d'aide aux pays sous-développés ils ne paraissent pas devoir être très efficaces : alors que le Comité des Experts des Nations-Unies a, dans son 'Rapport sur les mesures pour le développement des pays sous-développés' (mai 1951), évalué à 14 milliards de dollars les besoins en capitaux de ces pays, les rapports Gray et Rockefeller n'envisagent qu'une aide gouvernementale annuelle de 500 millions de dollars [...]» R. Barre, in Critique, n° 54, nov., 1012 - P.E.
*1953 - «[...] une rupture des liens économiques qui se sont établis entre les nations occidentales et la plupart des pays sous-développés du monde.» J. Piel, in Critique , numéro 75-76, août-sept., 814 - P.E.
Surie (pays de -) loc. nom. m. MÉD. POP. "équivoque plais. sur suerie, qui guérit la vérole" - Hu, Anc. poésies ; absent TLF.
1537 - «Car Venus a ses gens espars / Par tout le pays de Surie E. de BeaulieuLes Divers rapportz, 274 (Droz) - P.E.