Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
bateau-maison n.m. HABITAT  "bateau aménagé en habitation" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• maison-bateau
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Des ponts de chemins de fer, des bungalows de bois, des maisons-bateaux, des tentes de boys-scouts, des roulottes automobiles se sont plantés aux environs [...]» P. MorandLondres, II, 137 - R.R.
bateau-maison n.m. HABITAT  "bateau aménagé en habitation" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - J.E. MansionHarrap's standard French and English dictionary, t. 1 - R.R.
corde (il ne faut pas parler de - dans la maison d'un pendu) loc. phrast. PROVERBE - FEW (8, 174b), 1690, Fur. ; L, PR[73], GLLF, TLF, ø d.
1680 - «Eh ! ne savez-vous pas bien qu'il ne faut jamais parler de corde dans la maison d'un pendu Mme de SévignéLet., à M., Mme de Coulanges , 20 oct., II, 881 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
dîneur en ville loc. nom. m. US. ALIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1782 - «On appelloit autrefois ces hommes-là [les dîneurs en Ville] des parasites ; terme injurieux et sot, inventé par la dureté, l'avarice et l'égoïsme. Il est tout naturel que celui qui n'a pas une table (chose rare à Paris) aille chercher celui qui en a une toute servie.» MercierTableau de Paris, I, ch. Les Dîneurs en ville, 179-80 - F.R.-R.S.-CEFMC
Au 20e :
1928 - «[...] cet artiste rare fut avant tout un homme de salon, comme Marcel Proust, un 'Dîneur en ville', un conversationnist.» J.-E. BlancheMes Modèles, Sur Henry James, 149 (Stock) - TLF
garde-maison n.m. ARME "fig. : fusil" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1788-89 - «Il est donc plus avantageux que tous habitants de campagne, du moins ceux qui possèdent des maisons et des terres, aient chez eux un fusil ou garde-maison [...]» In P. Goubert et M. DenisLes Français ont la parole. Cahiers des Etats Généraux, 77 (Julliard, 1964) - A.Ré.
gaz de ville loc. nom. m. TECHN. GAZ - TLF, cit. Tinard, 1951 ; GLLF, 20e ; GR[85], ø d.
1941 - «Le problème de la fabrication du gaz de ville à partir du bois fut repris vers 1900 par Riché, dont nous avons précédemment [...] décrit le four.» G. DupontLe Bois carburant, 100 sqq - FXT
1943 - «[...] le gaz de chauffage ou "gaz de ville" (on disait "gaz d'éclairage") [...]. Depuis la fin du mois d'août 1940, quelques autobus de Paris ont repris "les boulevards", alimentés par du gaz de ville emmagasiné, à faible compression, dans de grandes baudruches [...].» R. SimonetLes Produits de remplacement, 59 (P.U.F.) - P.E.
gros comme une maison loc. adj. non conv. VALEUR "fig. : grossier, évident" - BEI, déb. 20e ; DFNC, cit. Berteaut, 1969 ; DEL, cit. Charrière, 1976 ; DArg., cit. Van Cauwelaert, 1987 ; GLLF, DHR, ø d ; absent TLF.gros comme la maison, loc.adv. : TLF, DEL, cit. Hugo, 1862
1876 - «AGÉNOR. - Tiens, veux-tu que je te dise ? [...] il te pousse des blagues grosses comme des maisons Labiche, Le Prix Martin, in LabicheThéâtre, 1063 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
homme-de-ville n.m. MÉTIER  URB. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1779 - «Les maîtres salpêtriers ne pourront préposer aucuns ouvriers, appelés hommes-de-ville, pour la recherche des terres et plâtras salpêtrés qui se trouveront dans les démolitions de bâtiments ou autres endroits, qui ne soient porteurs de certificats [...] Défendons à tous hommes-de-ville, ouvriers, cendriers et cendrières, de quitter leurs maîtres, sans un congé exprès et par écrit desdits maîtres [...]» Ordonnance du lieutenant-général de police, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XXVI, 134-5 - P.E.
maison (la -) loc. nom. f. non conv. APPELL.  HÔTELL. "pour appeler, dans une auberge, etc." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1769 - «MONTAUCIEL. Camarade, vous me demandez ? ALEXIS. Moi, non. MONTAUCIEL. Ah, que si... La maison, hé, la maison : nous allons boire un coup ensemble [...] ALEXIS. Sçavez-vous si on peut avoir ici une feuille de papier pour écrire ? MONTAUCIEL. Ah, que oui, je vous aurai ça. Hé, la maison, la maison.» SedaineLe Déserteur, 27-28 (Herissant) - P.E.
1773 - «M. PIQUEPOINT. Eh, garçon, la maison ! [...] LE GARÇON, sans paroître. Allons, allons.» [Carmontelle]Proverbes dramatiques, V, 259 (Poinçot) - P.E.
maison (la grande -) loc. nom. f. non conv. JUST. "prison" - E, 1886 ; absent TLF.
• la grande maison de santé
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «[...] je dis, que ce n'est pas le Pérou que votre connoissance, et que c'est au contraire un passe-port assuré pour la grande maison de santé, établie sur le bord de l'eau.» Grande colère de mademoiselle Chit-Chit, contre un patriote jacobin, 3 (s.l.n.d.) - P.E.
maison (la grande -) loc. nom. f. non conv. JUST. "prison" - DDL 32 (- de santé), 1791 ; DArg., 1886 ; absent TLF.
1750 - «[...] j'ai eu l'honneur d'acquérir presque en débutant le renom d'une des plus signalées catins de Paris. Sur ces entrefaites, la police ayant pris connaissance de mon caractère, m'envoya passer un semestre à la grande maison Fougeret de MonbronLe Cosmopolite, 116 (Ducros) - P.E.
1777 - «[...] elle convint de fort bonne foi que ce cher fils, qu'elle cherchoit depuis si longtems, & qu'elle croyoit à la grande Maison, pouvoit fort bien être Cadet la Maltote : à cette douce pensée, son coeur s'émeut & s'attendrit [...]» [Godard d'Aucour]L'Académie militaire, Les Héros subalternes, II, 250 (Amsterdam) - P.E.
Maison Blanche loc. nom. f. POLIT.  États-Unis- DA[82], GR[85], 1875 ; TLF, ø d.
1834 - «[...] je ne tardai pas à me rendre à la Maison Blanche (1) (White House). [Note :] C'est ainsi que se nomme presque toujours la maison du président.» Trad. : T. HamiltonLes Hommes et les moeurs aux Etats-Unis, II, 81 (Slatkine) - P.E.
maison close loc. nom. f. PROSTIT. - TLF, 1899, Zola ; FEW (6/I, 237b), GLLF, 1931 ; R, TLF, Lex.[75], PR[77], DFNC, ø d.
• maison fermée
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1829 - «Mais ces [...] corruptrices n'étaient autre chose que des gérantes, et les entrepreneurs cachés, les vrais propriétaires, c'étaient des négocians, des banquiers ! Et il y en a plusieurs aujourd'hui à Amsterdam [...] qui soutiennent encore en ce moment des maisons de femmes d'un grand ton, qu'on appelle des maisons fermées [Lepeintre-Desroches]Quatre mois dans les Pays-Bas, II, 279 - J.Hé.
maison de force loc. nom. f. JUST. - FEW (6/I, 238b), GLLF, 1802, Flick ; DG, L, PR[73], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1790 - Mr de L'EpithèteDict. national et anecdotique, Append. (Paris) - LTP
maison de thé loc. nom. f. CIVIL.  Japon- TLF, cit. Verne, 1873 ; GR[85], ø d.
1863 - «[les conjurés] se rendirent alors à Yédo, où ils arrivèrent le 20 mars 1800, et s'établirent dans une maison de thé (1) du faubourg mal famé de Sinagava [...] [Note] (1) Les étrangers ont pris l'habitude de comprendre sous la dénomination de maisons de thé la plupart des lieux publics où se réunissent les Japonais. Les maisons de thé proprement dites ou tcha-ïas sont des établissemens qui ressemblent à nos cafés. Les djoro-ïas de Sinagava au contraire sont des lieux de débauche qui servent de rendez-vous à la jeunesse désoeuvrée de Yédo. Les rixes y sont très fréquentes, et c'est là que se trament d'ordinaire la plupart des crimes commis dans la capitale.» R. Lindau, in R. des deux mondes, t.45, 1er mai, 85-86 - M.C.
1873 - «Le Japonais aime médiocrement la vie de famille [...] Lorsqu'il n'a rien à faire ou que son travail est terminé, il se rend dans les maisons de thé, qui sont pour la plupart des maisons de débauche.» Lar. GDU, t.9, 898, col.3 (s.v. Japon) - TGLPF
maison du bon Dieu (la -) loc. nom. f. non conv. FAMILLE  VIE SOC. "maison accueillante" - L, GLLF, GR[85], 1867 ; DELF, TLF, cit. Zola, 1885 ; DG, Lex.[79], ø d.
1797 - «Les peigneurs de chanvre ont dit à Claudine que c'était la maison du Bon Dieu, que la maman et le fils étaient si bons, si bons, que c'était plaisir chez eux !» E. Carron, let., in A.-M. AmpèreJourn. et corresp., 55 (Hetzel) - P.E.
1845 - «VALENTIN, seul. Il faut avouer que je suis tombé dans la maison du bon Dieu !... c'est charmant ! une bonne table, du vin délicieux et une jolie femme [...]» Moléri et ChaufferUn Fils, s'il vous plaît, 6a (Magasin théâtral) - P.E.
maison garnie loc. nom. f. COMM. - FEW (6/I, 236a), 1690, Fur. ; TLF, cit. Sue, 1843 ; L, DG, PR[73], ø d.
1688 - «Il avoit mené deux jours auparavant Mme d'Omelas et sa famille dans une maison garnie où elle vouloit aller [...]» Mme de SévignéLet., à Moulceau , 3 sept., III, 204 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
maison publique loc. nom. f. PROSTIT. "maison de prostitution" - TLF, 1821, J. de Maistre ; FEW (6/I, 237b), 1935, Acad.
1769 - « [...]» Restif de La BretonneLe Pornographe, part. 1, par. 3, 107 (Londres, chez Nourse ; Paris, chez Delalain) - R.R.
maison publique loc. nom. f. PROSTIT. "maison de prostitution" - TLF, 1821, J. de Maistre ; FEW (6/I, 237b), 1935, Acad.
1769 - «Moyens de diminuer les inconvéniens de la prostitution : utilité que l'on peut tirer d'une maison publique bien administrée. [...] Les Magistrats et les habitans des villes de Narbonne, de Toulouse, de Beaucaire, d'Avignon, de Troie, etc. mettaient au rang de leurs prérogatives, la faculté d'avoir une rue chaude ou maison publique de Prostitution, dont ils étaient les Administrateurs.» Restif de La BretonneLe Pornographe , part. 1, par. 3, 107-108 (Londres, chez Nourse ; Paris, chez Delalain) - R.R.
maison solaire loc. nom. f. HABITAT  ENVIRONN. - GR[85], 1973 ; DMC, 1974, L'Express ; TLF, ø d.
1960 - «Cependant, les travaux américains ont abouti à des réalisations qui, hier encore, alimentaient les romans de science-fiction. On veut parler des deux maisons solaires construites l'une à Denver dans le Colorado et l'autre à Phoenix dans l'Arizona. Le chauffe-eau, le chauffage central, le réfrigérateur, la cuisinière, les appareils destinés à climatiser l'air, tout fonctionne grâce au soleil.» P. DreyfusEn route vers l'an 2000, 150 (Fayard) - P.E.
maison-mausolée n.f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Avant de devenir le surnom d'un mouvement littéraire, Bloomsbury fut le lieu d'un salon [...] Vanessa liquida la maison-mausolée et installa les jeunes à Gordon Square.» La Quinzaine littéraire, n° 465, 16 juin, 13 - K.G.
maison-refuge n.f. ALP.  HÔTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1897 - «Le Clot en Valgaudemar [...] La maison-refuge se compose : au rez-de-chaussée d'une salle à manger, d'une cuisine et d'une écurie ; au premier étage de trois chambres, et, au-dessus de vastes combles. On pourra y installer une douzaine de lits. Les provisions pourront être prises au Clot.» R. alpine, numéro 2, févr., 45 - C.T.
1925 - «Les ascensions du Massif Central sont facilitées par la construction d'une petite maison-refuge, gardée du 10 Juillet environ au 20 Septembre (4 grands lits, salle, cuisine) au lieu dit Camburero, à 2 heures de marche du village de Bulnes [...]» La Montagne, numéro 181, avr., 120 - C.T.
monofamiliale (maison -) n.f. URB. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «La croissance urbaine s'exprime, pour la résidence, dans le développement des lotissements, des villas, des maisons 'monofamiliales' si chères aux Alsaciens ; c'est seulement depuis la Seconde Guerre mondiale qu'ont surgi les immeubles collectifs, en périphérie, où vont aussi s'implanter les nouvelles usines.» H. NonnL'Alsace, 49 (Larousse) - R.R.
1973 - «[...] pour des raisons de prix de revient, les maisons monofamiliales vont toutes se ressembler.» A. Schifres, in Réalités, mars, 46 - AFC
monofamille (maison -) loc. nom. f. URB. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «maison m[onofamille], one-family house.» MansionHarrap's new standard French and English dictionary, part. 1, French-English, t. 2 - R.R.
passe (maison de -) loc. nom. f. PROSTIT. - FEW (6/I, 237b), GLLF, DArg., DHR, 1829, d'ap. Sainéan ; DEL, 1842 ; DFNC, fin 19e ; TLF, cit. Jouve, 1935.
1821 - «Pour moi, je ne veux point imiter, se disait notre Phryné, toutes ces catins sans génie, et dont toute l'ambition consiste à faire quelques hommes de douze francs, dans une maison de passe, ou bien à se faire payer un dîner à Marbeuf ou à Delta.» J.P.R. CuisinLes Femmes entretenues, II, 229-30 (Gay) - P.E.
quasi-ville n.f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Débusquer le service du professeur Lambotte, dans cette quasi-ville, n'est pas simple [...]» V. ThérameBastienne, 208 (Flammarion) - K.G.
ruine-maison n. non conv. ARGENT  CARACT. - Ls (cit.), FEW (10, 554a), 1839, Ch. de Bernard ; absent TLF.
Add.DDL 30 (1604)
*1789 - «N'importe (me répondit-il), il m'en faut, B. de P***, Guêpe, Ruine-maison, Vermine, Poison !» Restif de La BretonneIngénue Saxancour, t.3, 66 - R.R.
tout-ville n.m. sur tout-ParisVIE SOC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «[...] je me couchai très tôt ce matin : y avait le 15 une inauguration télévisée de certaine expo de photos, j'y figurais en trois exemplaires, le Maire en un interminable laïus, le tout-ville et les petits amuse-gueule qui [...] donnent soif [...]» A. SarrazinLet. de la vie littéraire, 2 mai, 306 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
ville (en -) loc. adv. VIE SOC. "hors de chez soi" - DDL 19, 1567, Baïf [repris in DHR] ; GLLF, av.1613, Régnier ; TLF, cit. Miomandre, 1908.
1531 - «Domo coenare : Soupper en ville, hors la maison.» R. EstienneDictionarium, 232 r° - P.E.
1558 - «[...] au bout de deux ou de troys jours, estant le procureur allé disner en ville, quand il eut avisé ceste garce ainsi neufve, il commence à se faire avec elle [...]» B. Des PériersNouv. récréations et joyeux devis, 49 (Champion, STFM) - P.E.
ville (être en -) loc. verb. VIE SOC.  "être sorti" - L, DG, cit. Molière ; R, Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
1567 - «FINET. Il est aisé de s'en faire [...] El' n'y est pas, elle est en ville, / El' dort, el' disne, elle s'abille, / Elle ne peut, elle est faschee, / Elle est maintenant empeschee : / Et tant d'autres inuentions [...]» BaïfEuvres, Le Brave, III, 211 (Lemerre) - P.E.
ville champignon loc. nom. f. URB. 
• ville-champignon
 - TLF, cit. Cottreau, 1911 [d'apr. DDL 15] ; PR[72], ø d.
*1952 - «Casablanca n'est plus qu'un vaste chantier, une forêt d'échafaudages. Toujours les mêmes images reviennent sous la plume des voyageurs : 'ville-champignon', 'ville américaine'.»J.-L. MiègeLe Maroc, 41 (Arthaud) - N.L.
ville d'hiver loc. nom. f. TOURISME - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Cette année-ci la Direction Centrale et la Section de Chamonix se mettront en mesure de satisfaire toutes les exigeances, aidées en cela par le Club des Sports Alpins de Chamonix et par le Syndicat des Hôteliers, qui ont compris l'essor pouvant en résulter pour ce centre hivernal et ont décidé de faire tous leurs efforts pour que ce soit le lancement définitif de Chamonix comme ville d'hiver au même titre qu'elle est villégiature d'été.» La Montagne, n° 11, nov., 508 - C.T.
ville nouvelle loc. nom. f. URB. - DMC, v.1965 ; GLLF, 1968, Lar. ; DHR, v.1968 ; TLF, cit. Le Point, 1977.
1959 - «Certains en sont venus à penser, à l'instar des pays étrangers, que l'on devrait envisager des solutions nouvelles au problème de la Région Parisienne : - La création de villes nouvelles à quelque distance de Paris [...]» Science et vie, éd. trimestrielle, n° 46, 44a - P.E.
ville satellite loc. nom. f. URB. "ville qui est proche d'une autre et en dépend" - GLLF, 1939, Giraudoux ; TLF, cit. Perroux, 1964 ; DMC, cit. Vie du rail, 1965 ; GR[85], ø d.
1925 - «Le Congrès d'Amsterdam [...] a envisagé la possibilité de créer autour de chaque grande ville un certain nombre de villes satellites, capables [...] de se suffire à elles-mêmes [...].» L'Art vivant, n° 2, 15 janv., 37, col. B - D.D.
ville-carrefour n.f. URB. - TLF, cit. La Nef, 1970 (même texte).
1966 - «Car Marseille est aujourd'hui la ville-carrefour du trafic de la drogue. C'est un Chicago, dans un autre genre.» P. Andro, in Le Nouv. observateur, 11 juin, 18 - AFC
1968 - «Ville-carrefour, Marrakech a en permanence l'air de fête de l'oasis où une caravane vient d'arriver.» Réalités, nov., 94 - AFC
1970 - «Jane Jacobs, qui habite Greenwich Village, ne défend pas évidemment la ville aseptique et minérale, mais la ville odorante, diverse, grouillante, multiraciale, la ville carrefour, la ville marché et presque caravansérail. Une sorte de médina anglo-saxonne dont les valeurs spécifiques seraient la boutique, la multiplicité des implantations commerciales et culturelles, la place, les affiches, les enseignes lumineuses [...]» La Nef, juin, 43 - AFC
*1973 - «Avec l'équipement de la plaine en moyens de transport modernes (canal, rail, routes), se produit un glissement des activités vers les villes-carrefours, d'autant que les Vosges sont devenues, en 1871, une frontière politique, que la houille remplace l'énergie hydraulique, que la concentration technique et financière s'effectue au bénéfice des grands centres de relations.» H. NonnL'Alsace, 42-44 (Larousse) - R.R.
ville-centre n.f. URB. - TLF, cit. Simart, 1917 (même texte).
1917 - «L'aurore du XXe siècle nous offre même un commencement d'exécution de ce que Wells appelle la ségrégation ; nous venons de voir que nos villes-centres et leurs banlieues tendent à se développer en différenciant de plus en plus leurs deux organismes [...]» M. Simart, in Mercure de France, n° 450, 16 mars, 203-4 - P.E.
ville-champignon loc. nom. f. URB. - TLF, cit. Cottreau et Le Chartier (même texte) ; DDL 6, 1952 ; R, cit. P. Reboud ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1911 - «Sydney a été bâtie sans nul souci d'harmonie géométrique. La conception des 'villes-champignons' était en effet ignorée à l'époque de sir Phillip [...]» Cottreau et Le ChartierIndes, Extrême-Orient, Océanie, II, 160 (Libr. du Tourisme) - P.E.
ville-cimetière n.f. URB. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Si Claudel a bien vu que nous sommes dans un monde de transition, à cheval sur le passé et l'avenir, s'il condamne la ville-cimetière, l'usine, la procession automobiliste [...]» G. Dumur, in Le Nouv. Observateur, 24 sept., 73 - AFC
1980 - «La boue oubliée, le mauvais temps négligé, ce comité de quartier est presque trop beau, trop net, trop bien organisé. On se frotte les yeux. A l'ombre d'une ville-cimetière, peut-on encore vouloir se battre alors que les hôtels de la côte ouvrent grandes leurs portes ? Eh bien, oui ! » L. Greilsamer, in Le Monde, 5 déc., 38 - AFC
1986 - «Chaque page est écrite comme un appel, comme une invite en quête d'un écho. A l'issue du voyage, il ne peut que laisser 'la ville-cimetière dormir dans sa bâtardise'.» La Quinzaine littéraire, n° 465, 16 juin, 10 - K.G.
ville-musée n.f. URB. - R, GLLF, 1949, Sartre ; PR[77], cit. Sartre ; TLF, cit. L'Express, 1977.
1920 - «Absurde est la publicité qui proclame sur les affiches de voyages : 'Visitez Rouen la ville-musée'.» R. Allard, in NRF, n° 87, déc., 948 - P.E.