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cour suprême loc. nom. f. JUST. "/aux États-Unis/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.en France "cours de cassation" : GLLF, DHR, 1838, Balzac ; TLF, cit., 1945
1801 - «Je tiens ce fait d'un des juges de la cour suprême de New-York, M George Ludlow, chez qui cet officier avoit logé deux fois.» M. Crèvecoeur, Voyage dans la Haute Pensylvanie et dans l'État de New-York, 242 - FXT
1834 - «La cour suprême des Etats-Unis se tient dans une des salles basses du Capitole.» Trad. : T. Hamilton, Les Hommes et les moeurs aux Etats-Unis, II, 77 (Slatkine) - P.E.
législateur suprême loc. nom. m. littér. HIST. RÉVOL. - TLF, ø d.
1788 - «[...] voilà la base de ce contrat social, dont on parle tant, qui n'est point l'ouvrage d'une convention libre et volontaire de la part des hommes, mais dont les conditions fondamentales, écrites dans le ciel furent, de tout temps, déterminées par ce législateur suprême, qui est la source unique de tout ordre [...]» Robespierre, Mém. pour L.M.H. Dupond, déc., in Robespierre, Oeuvres judiciaires, 662 (Ed. Barbier-Vellay) - LTP
magistrature assise loc. nom. f. DR. "les juges" - TLF, 1839, Balzac ; L, GLLF, 1867 ; FEW (6/I, 45a), 1868, Littré [sic] ; DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1838 - «La comtesse regardait ses deux fils, l'un voué à la magistrature assise, et l'autre à la magistrature amovible, comme trop mal élevés pour leur permettre la moindre intimité avec leurs soeurs.» Balzac, Une Fille d'Eve, ch. I, in Le Siècle, 31 déc., [3e page], col. 1 - M.C.E.
magistrature du parquet loc. nom. f. DR. - FEW (6/I, 45a), 1868 (mais l'expression n'est pas chez Littré) ; R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1830 - «Vous avez fort bien plaidé certaines causes embrouillées ; et vous avez beaucoup plu ce soir à l'Archi-Chancelier. Vous vous destinez sans doute à la magistrature du parquet. Nous manquons de sujets.» Balzac, La Femme vertueuse, in Balzac, Scènes de la vie privée, t. II, 205 (Mame, Delaunay-Vallée et Levavasseur)orig. d'Une Double famille - M.C.E.
magistrature inamovible loc. nom. f. DR. "les juges" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1830 - «Ainsi, par les bontés du Roi, l'aîné de ses fils [du comte de Fontaine] parvint à une place fort éminente de la magistrature inamovible.» Balzac, Le Bal de Sceaux, in Balzac, Scènes de la vie privée, t. I, 282 (Mame, Delaunay-Vallée et Levavasseur) - M.C.E.
suprême n.m. CUIS. - GLLF, 1836, Landais ; L, cit. Scribe et Mélesville ; R, cit. Balzac ; DG, Lex.[79], PR[82], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1813 - «Vous ne trouverez sur leur carte ni potages à la Camerani, ni suprêmes au coulis de perdreaux, ni karis à l'indienne ; mais une soupe abondante, toutes les combinaisons possibles de boeuf rôti, bouilli, fricassé [...]» [Jouy], L'Hermite de la Chaussée-d'Antin, III, 91 (Pillet) - P.E.
suprême (sauce -) loc. nom. f. CUIS. - GLLF, 1938, Montagné et Gottschalk ; DHR, ø d ; absent TLF.
• au suprême loc. adj. sauce au suprême : TLF, 1808, Man. des Amphitrions ; DHR, 1859 ; GLLF, 1876, Lar.
1806 - «[...] servir d'abord les Entrées qui peuvent le moins supporter les dangers du retard, telles que les quenelles, les sautés au suprême, les côtelettes [...].» Almanach des gourmands, 4, 6 - P.R.
suprême effort n.m. SPORTS - PR[73], ø d ; absent TLF.
1903 - «Les deux hommes font le suprême effort [...] et sous la banderole [...] c'est le maillot bleu et rouge du grand Aucouturier qui [sic] passe bon premier.» L'Auto, 6 juin - Lapaille, 26.
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