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abaisse-langue n.m. MÉD. INSTR. - PR[72], GLLF, TLF, 1853, La Châtre ; ND2, fin 19e ; DG (néol.), ø d.
1841 - «Pour examiner l'isthme du gosier, on fait ouvrir largement la bouche au malade ; on déprime la langue avec le doigt indicateur ou avec le manche d'une cuiller, une spatule ou un abaisse-langue dont la surface concave s'adapte exactement à la convexité de cet organe, et l'on met à découvert le voile du palais et ses piliers, la luette, les amygdales et la partie postérieure du pharynx.»A.-F. ChomelElémens de pathologie gén., 468 (3e éd.) - C.H.
bague (aller comme une - à un chat) loc. verb. non conv. ORGANISATION/RELATION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1750 - «Ils veule me fere de la cademie ; sela m'iret come une bage a un chas M. de Saxe, in Lar. GDU, XIV, 303a - P.E.
1798 - «[...] aussi j' dis j'en va porter le deuil, ça m'ira comme une bague à un chat ; mais c'est égal, faut représenter pour faire honneur à la défunte.» TestardLa Bible à ma tante, 8 (Paris) - P.E.
chat n.m. FOURRURE  "fourrure d'épaule" - FEW (2, 515a), 2e moitié du 18e ; absent TLF.
1790 - «Chat de renard de Sibérie, qui se lie sur le dos [...]» Journ. de la mode et du goût, 15 déc. - Hellegouarc'h, 173.
1791 - «Chat de petit-gris, noué avec un ruban nakara [...]» Journ. de la mode et du goût, 25 févr. ; cf. 5 mars, 15 déc. - Hellegouarc'h, 173.
1792 - «Sur le col, un chat de pareille peau [...]» Journ. de la mode et du goût, 1er mars - Hellegouarc'h, 173.
chat n.m. JUST. "sorte de fouet" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. chat à neuf queues : FEW (2, 519b), DHR, 1845, Besch. ; TLF, ø d
1792 - «Il gagna avec quelque argent des matelots qui se chargèrent de cet exploit, et promirent d'endurer toutes les tortures des battogues et du chat (espèce de fouet) plutôt que de s'avouer coupable ou de le dénoncer. [...] Le chat est une baguette à laquelle sont attachées de petites lanières, dont on frappe le dos nud de ceux de qui l'on veut tirer quelque aveu : c'est le châtiment le plus ordinaire dans le service de mer.» Anecdotes intéressantes et secrètes de la cour de Russie , t.1, 197 et t.2, 252 (Buisson) - M.C.
chat (... pas un -) loc. phrast. non conv. MESURE "(il n'y a) personne" - DDL 19, 1776, Mme Rolland ; TLF et DHR (ne pas trouver un chat), av. 1778, Volt. ; GR[85], cit. Daudet, 1869 ; GLLF, cit. Daudet ; DEL, cit. Queneau, 1943 Volt., in FEW (2, 515a), correspond à ne pas trouver un chat ; cf. TLF
1736 - «[...] car il n'y passa pas un chat, je n'y aperçus seulement pas un lièvre.» MarivauxLe Télémaque travesti, 282 - FXT
1737 - «Vous êtes tout seul de votre compagnie, et je ne vois pas un chat à vos trousses.» LesageHist. de Gil Blas, 1080 - FXT
chat (avoir un - dans la gorge) loc. verb. non conv. SANTÉ "être enroué" - FEW (2, 515a), TLF, DHR, 1835, Acad. ; BEI, 1863, Littré ; GLLF, DEL, ø d.
1829 - «[...] deux prêtres en vigiles auprès du cercueil, récitent les litanies des morts. [...] - Tu vois pas qu'il y en a un qui dort, il ronfle de bon coeur. - Il fait le serpent [ancien instrument de musique d'église] pendant que l'autre dit ses prières. - [...] tenez, mes amis, c'est l'autre qui se réveille ; écoutez donc, il a un chat dans la gorge ; il entonnerait mieux une bouteille de Bordeaux [qu'un psaume].» VidocqMém., 4, 208 (Tenon) - P.R.
chat (c'est le - !) loc. phrast. non conv. , iron.  PHRASÉOL. - FEW (2, 515b), 1845, Besch. ; L, ø d ; TLF, cit. Mirbeau, 1900 ; DG, R, GLLF, ø d.
1799 - «Savez-vous, monsieur mon neveu, que vous êtes un impertinent. - Je suis vrai, mon cher oncle. - Non, je dis, je n'ai pas d'esprit, c'est le chat : allez, monsieur, allez tailler vos plumes, et, quand j'aurai rêvé deux heures à cela, vous viendrez écrire ce que je vous dicterai [...]» Pigault-LebrunMon Oncle Thomas, IV, 167 (Barba) - P.E.
1800 - In titre : C'est l' chat, chanson nouvelle. In C. PierreLes Hymnes et chansons de la Révolution, numéro 2103* (Impr. nat.) - P.E.
1800 - «[...] que j'aie la parole à mon tour, je n'aime pas parler, non, c'est le chat et je vas leur ouvrir les yeux à tous.» Le Grand départ du père Duchêne, in [R.F. Lebois]Le Père Duchêne, [numéro 10], 5 - P.E.
1801 - «FUMERON. Crois-tu qu' ça m' fasse ben plaisir, d' te surprendre, comme ça, le matin, en rendez-vous avec ma fille ? POMMADIN. Moi ? FUMERON. Non, c'est le chat. POMMADIN. Je n' sais pas si c'est l' chat, mais c' n'est pas moi toujours.» MartainvilleL'Intrigue de carrefour, 9 (Barba) - P.E.
1802 - «On ne dit plus : c'est le chat! c'est le chinois ! c'est le etc., Tiercelin dit, dans Quel est le plus ridicule ? je ne suis pas bien tourné, non, c'est la colonne !» Guères de trois, 69-70 (Guérin) - P.E.
chat (c'est le - !) loc. phrast. iron. , non conv. PHRASÉOL. - DDL 19, 1799, Pigault-Lebrun ; FEW (2, 515b), 1845, Besch. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Mirbeau, 1900 ; GLLF, GR[85], ø d.
• c'est le chat qui ...
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1799 - «VIRGINIE à Jocrisse. Mais aussi, tu te corrigeras... JOCRISSE. Non, c'est le chat qui se corrigera.» HenrionLe Mariage de Jocrisse, 9 (Tiger) - P.E.
chat (entendre - sans dire/qu'on dise minon) loc. verb. PROVERBE "entendre à demi-mot" - FEW (6/II, 96a), 1611, Cotgr. ; BEI (j'entends bien minon sans dire chat), 1640 ; TLF, Littré.
Compl.L, Hu (même texte, ø d)
1587 - «Ce compere, qui entendoit bien chat sans dire minon : 'Mes amis, respondit il [...]» Cholières, Les Après-dînées, in CholièresOeuvres, II, 217 (Jouaust) - P.E.
chat (parler -) loc. verb. plais. EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «Et j'emmène mon oncle dans ma chambre, ravie de voir qu'il apprécie le lit-bateau, et la vieille perse, et mon cher vilain petit bureau. Adroitement, il tripote et gratouille le ventre sensible de Fanchette, et lui parle chat d'une ingénieuse façon. Sûr, quoi qu'en dise Marcel, c'est quelqu'un de bien ! [...]» Colette, Claudine à Paris, in ColetteOeuvres, vol. 1, 205 (Flammarion, 1960) - M.C.
chat (pas un -) loc. adv. non conv.  MESURE  "personne" - TLF, av. 1778, Volt. ; FEW (1, 515a), Volt. ; R, GLLF, PR[77], cit. Daudet ; L, DG, ø d ; DELF, cit. Queneau ; Lex.[75], ø d.
Add.DDL :
*1776 - «Elle a une fille de quatorze ans, qu'elle élève de son mieux [...] Je voudrais la placer ; mais je ne vois pas un chat Mme RolandLet., nouv. série, I, 544 (Impr. nat.) - P.E.
chat (pas un -) loc. adv. non conv. MESURE "personne" - DDL 19, 1776, Mme Roland ; FEW (1, 515a), Volt. ; BEI, 18e ; TLF, cit. Stendhal, 1836 ; L, ø d ; GLLF, GR[85], cit. A. Daudet ; DEL, cit. Queneau.
v. 1714 - «Combien croyez-vous, mon fils, que je demeurai là ? dix mois entiers ; car il n'y passa pas un Chat, et je n'y aperçus seulement pas un Lièvre.» MarivauxLe Télémaque travesti, 282 (Droz) - P.E.
1768 - «M. LE MAIRE. Dites donc s'il est venu ici quelqu'un depuis que je vous ai quitté. M. RAPHAEL. Non, Monsieur, il n'est pas venu un chat [Carmontelle]Proverbes dramatiques, II, 187 (Poinçot) - P.E.
chat (réveiller le - qui dort) loc. verb. PROVERBE "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF. ne pas/sans - : L, 15e, Ch. d'Orléans ; GLLF, TLF, GR[85], ø d
1531 - «Gallico prouerbio dicitur, Tu reueille le chat qui dort. Id est, tu ramentois vne chose passee, & de la quelle nest nulle memoire.» R. EstienneDictionarium, 282 v° - P.E.
chat (réveiller le - qui dort) loc. verb. PROVERBE "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF. ne pas/sans - : L, 15e, Ch. d'Orléans ; GLLF, TLF, GR[85], ø d
• éveiller le chat qui dort
  - BEI, 15e ; GLLF, ø d ne pas - : TLF, cit. Gourmont, 1899 ; GR[85], ø d
Corr. et compl.DEL (mêmes réf., ø d ; réveiller -)
1546 - «[...] en proverbe l'on dict : [...] esveigler le chat qui dort RabelaisLe Tiers livre, 114 (Droz) - P.E.
chat (à bon - bon rat) loc. prov. PROVERBE - BEI, 1606 ; FEW (2, 515a), 1611, Cotgr. ; L, Les Caquets de l'accouchée ; DEL, cit. Scarron [1645] ; GR[85], cit. Regnard [1697] ; TLF, cit., 1883 ; Hu, GLLF, ø d.
1596 - «A bon chat, bon rat : ce ne sont icy encor les reuers du Guysard, qui estoient sans retour, car l'un est despendant de l'autre [...]» R. MortierLe "Hochepot ou Salmigondi des folz", 108 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.
chat (éveillé comme un - qu'on ...) loc. adj. non conv.  CARACT.  "rusé" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1587 - «[...] encores que de nom soyez esueillé, et que par effect ayez les yeux ouuerts, comme un chat qu'on chastre, si dormez vous dans l'ame [...]» CholièresLes Après-disnées, 6 verso (Richer) - P.E.
v. 1610 - «RAMUS. Puisque je vous vois ententif, aussi éveillé qu'un chat qu'on fesse, vous le saurez.» Béroalde de Verville, Dessein, in Béroalde de VervilleLe Moyen de parvenir, I, 51 (Delarue) - P.E.
1623 - «Bref, iour et nuict ce vieux Pourtraict / Eueillé comme vn chat qu'on fesse, / Ne parle rien que de Maistresse [...]» J. AuvrayLe Banquet des muses, 114 (Ferrand) - P.E.
1640 - «esueillé comme vn Chat qu'on foüette .i. fort fin, fort rusé, qui prend bien garde à ses affaires. vulg.» OudinCuriositez fr., 87 (Slatkine) - P.E.
chat de gouttière (laid comme un -) loc. adj. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF. chat de gouttière : TLF, 1694, Acad. ; GLLF, fin 19e ; GR[85], ø d.
1595 - «Non, dict Roger, n'usez point de charmes, mon bel ami, et si il estoit laid comme un chat de goutiere, je n'ay envie de voler si haut [...]» Nouv. des régions de la lune, in Satyre Menippée, 319 (Charpentier) - P.E.
chat-huant n.m. INJURE - TLF, cit. Sand, 1853.
Add.DDL :
*1800 - «Mad. LATAILLE. Et, si je préfère Gobelin, vous n'y trouverez pas à redire ? DUBUIS. Pour le moment ; mais, après la noce, gare les gnoles : une dégelée pour le chat-huant, c'est sûr. GOBELIN. Le joli faisan !» Gouffé et DuvalCri-Cri, 15 (Barba) - P.E.
*1812 - «DUROULEAU. Veux-tu te taire, maudit chat-huant. VOL-AU-VENT. Dites donc, mam'selle Briochette, il m'appelle chat-huant BrazierVol-au-vent, 21-22 (Masson) - P.E.
chat-huant n.m. INJURE - DDL 32, 1800, Gouffé et Duval ; TLF, cit. Sand, 1853.
1738 - «GILLE. La fievre te serre, Monsieur Cassandre ; je ne connois rien de si malheureux, de si corbeau, de si chat-huant que vous.» Fagan, Isabelle, in FaganThéâtre, IV, 395 (Duchesne) - P.E.
chien (comme - et chat), chiens (comme - et chats) loc. adv. non conv.  RELAT. - L, Chron. du siège d'Orléans ; FEW (2, 515a), TLF, 1690, Fur. ; DG, ø d ; R, cit. Loti ; GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
*1649 - «Parens de parens enuieux / S'entremangent le blanc des yeux ; / Le Beau-pere frotte son Gendre, / Qui le voudroit auoir vu pendre ; / Les Freres toûjours en debats / S'accordent comme chiens et chats ; / Le Fils au Pere fait la guerre, / Et le veut voir cent pieds sous terre [...]» [L. Richer]L'Ovide bouffon, I, 17 (Quinet) - P.E.
chit-chat n.m. d'apr. angl. RELAT.  VIE SOC.  "rumeur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1836 - ChateaubriandEssai sur la litt. angl., 259 - Mackenzie, I, 212.
1843 - «Un chit-chat d'outre-Manche parvenu jusqu'à nous nous a paru digne d'obtenir une petite place dans cette Chronique La Chronique, Revue universelle, II, 138 - J.Hé.
chit-chat n.m. d'apr. angl. RELAT.  VIE SOC. "rumeur" - DDL 22, 1836, Chateaub. ; absent TLF.
• tchitt-(t)chatt
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «Tchitt-Tchatts. Ce mot anglais exprime tout ce qui, dans la conversation se dit sans garantie, sans importance [...] Voyons donc quels sont les tchitts-chatts que les jaseries du jour mettent en circulation.» Brid'oison, n° 1, 17 janv., 3 - P.E.
déliée (avoir la langue -) loc. verb. EXPRESS.  "fig." - ND4, PR[77], 1688, Miege ; absent TLF.
1673 - «[...] il est vrai que, pour l'intention, elle est bonne, et qu'elle me donne quelquefois des tours et des arrangements de paroles, quand je parle de vos intérêts, qui ne seroient pas désagréables, si j'avois autant de pouvoir que j'ai la langue déliée Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 24 nov., I, 640 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
foutée de chat (ne pas valoir une -) loc. verb. non conv. VALEUR - DFNC (hapax), cit. Blessebois, 1676 ; absent TLF.
Compl.Hu (même texte, ø d)
v. 1610 - «Il est vray, si vous le prenez selon vostre folle fantaisie, qui ne vaut pas une foutée de chat ; aussi je controlle vos sotises, et condamne vos impudences.» Béroalde de VervilleLe Moyen de parvenir, 246 (CMMC) - P.E.
gratte-langue n.m. HYG. CORPS - absent TLF.
Corr. et compl.FEW (16, 375a) (de 1768 à 1769 in Havard)
1750 - «Cure-oreille et cure-dents, gratte-langue, pince, le tout en or, 158 liv. 8 sols.» Acquisition faite par M. Duflot, le 18 juin, in L. Duvaux, Livre journ., ap. HavardDict. - M.C.E.
1758 - «[un coffret de toilette avec] pot à pâte et pot à mettre des éponges, les gratte-langues en écaille et éponges pour les dents.» Livré le 7 avril, in HavardDict. - M.C.E.
*1822 - «Il faut ensuite se frotter la langue avec une serviette rude, ou la gratter avec un gratte-langue, et la bien essuyer après.» L'Art de plaire et de fixer ou Conseils aux femmes, 30 (Bruxelles, Lacrosse) - M.C.E.
*1827 - «Je donne encore la préférence à l'éponge sur les gratte-langue, petit instrument allongé et plat, dont on se sert pour enlever le limon qui s'attache principalement au milieu de la langue. Cet instrument est en baleine, en os, en écaille, même en argent ou en or. Le gratte-langue convient mieux lorsque la langue est constamment chargée, mais alors ce n'est pas seulement à lui qu'il faut avoir recours.» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 29-30 (Roret) - M.C.E.
langue n.f. GLACIOL. - DDL 25, 1899 langue glaciaire : GLLF, Lex.[79], 1959 ; TLF, cit. George, 1970 ; GR[85], ø d
1870 - «[...] nous laissons l'arête pour nous engager sur cette langue de glace qui s'appuie au rocher [...]» Annuaire du Club alpin suisse, 192 (Bâle et Genève) - C.T.
1930 - «Celui-ci [le glacier] est d'abord en bonne neige à crampons, mais la langue terminale est en glace de forte inclinaison.» La Montagne, numéro 7, janv.-févr., 47 - C.T.
langue (méchante -) loc. nom. f. CARACT.  EXPRESS.  "personne médisante" - FEW (5, 358b), GLLF, 1680, Rich. ; TLF, cit. Gobineau, 1874 ; L, DG, PR[73], ø d.
1671 - «J'ai très-mauvaise opinion de vos langueurs ; je suis du nombre des méchantes langues, et je crois tout le pis [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 27 avr., I, 275 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
langue (seconde -) loc. nom. f. LING. "par opposition à langue maternelle" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. langue seconde : TLF, cit. Roulet, 1980 ; GR[85], ø d
1901 - «Le tissu dont se compose notre peuple deviendra ainsi toujours plus serré et plus solide ; que les uns comme les autres s'efforcent, comme seconde langue, d'étudier l'idiome du voisin.» C. Knapp, in Bull. de la Société neuchâteloise de géographie, 197 - P.E.
langue de bois loc. nom. f. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1957 - «Les rapports dialectiques, sur ce terrain, deviennent de purs paradoxes ou des antinomies. Des partis-médiateurs sans vérification, des instruments de domination sans communication, la superposition de 'matérialisme' (chiffres, objets, production) et d''idéalisme' (nominalisme fonctionnel, 'langues de bois')... c'est l'expérience quotidienne.» F. Fortini, in Arguments, numéro 3, avr.-mai, 30b - P.E.
1961 - «La 'langue de bois' utilisée par le parti [en Chine] traduit, comme toute langue rituelle, un refus ou une impuissance à formuler la réalité des faits.» E. Morin, in Arguments, numéro 23, 3b - P.E.
langue de chat loc. nom. f. ESPACE/LIEU/FORME "par ext." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Mon avion prend de la hauteur. Je suis maintenant au-dessus d'une petite langue de chat, si étroite que je puis embrasser d'un seul coup d'oeil la côte de France et les falaises de Douvres, avec son château, cher à Manet, d'où Charles d'Orléans contemplait sa patrie perdue.» P. MorandLondres, II, 69 (Plon) - R.R.
langue glaciaire loc. nom. f. GLACIOL. - R, GLLF, Lex.[79], 1959 ; TLF, cit. George, 1970 ; PR[82], ø d.
• langue de glace
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1899 - «Au bout de quelque temps de cette rampe continue, nous atteignons et dominons l'extrémité inférieure, la 'langue' (Zunge), suivant l'expression allemande, du grand glacier de Gurgl [...]» Annuaire du Club alpin fr. Année 1898, 151 (Paris) - C.T.
1901 - «Une langue de glace retenue dans la paroi de la rive gauche marque à peu près le milieu de la hauteur du couloir : on gravit sans peine la moitié inférieure ; la partie haute offre d'assez grandes difficultés.» R. alpine, numéro 5, mai, 135 - C.T.
1908 - «La langue de glace qui descend vers le pont du Pré de Madame Carle s'appelait Glacier des Ecrins. Encore aujourd'hui, les habitants dénomment 'Les Ecrins' tout le parage, à partir de cette langue de glace jusqu'au Glacier Noir.» La Montagne, numéro 4, avr., 171 - C.T.
langue géral loc. nom. f. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1855 - «De ce nombre est la tribu brésilienne, qui s'est fait, pour ses fêtes, un air de danse dont voici les paroles : - Quand je serai mort, Ne me pleure pas [...] - Cette chanson en langue géral est donnée par Martius et Spix, Reise nach Brasilien, t.3, p. 1085.» Gobineau, Essai sur l'inégalité des races humaines, in GobineauOeuvres, vol. 1, 1128-9 (Pléiade, 1983) - J.S.
langue-de-boeuf n.f. MYCOL.  "champignon" - TLF, 1790, J.-J. Paulet [d'apr. DDL 18] ; FEW (5, 362b), GLLF, 1851, Landais ; L, DG, PR[73], ø d.
*1816 - «Parmi les Fistulines ou Bolets à tubes libres, on ne compte qu'une espèce, le Boletus hepaticus, qui est comestible [...] On la connaît en France sous les noms de Foie-de-boeuf, Langue-de-boeuf, Glue de Chêne [...]» A.P. de CandolleEssai sur les propriétés médicales des plantes, 332 (Crochard) - P.E.
langue-de-boeuf n.f. MYCOL.  "champignon" - DDL 12, 1816, Candolle ; FEW (5, 362b), GLLF, Lex.[75], 1851, Landais ; L, DG, ø d ; R, PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1790 - J.-J. PauletTraité des champignons, I, 528a (Paris) - R. L. rom., 42, 450.
langue-éponge n.f. plais. CORPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1941 - «A elle [une mère chienne] [...] ces bousculades de langue-éponge qui retourne rudement paupières et oreilles, noie la puce, lustre le ventre puéril et nu !» ColetteJourn. à rebours, 157 (Fayard, 1960) - A.Ré.
méchante langue loc. nom. f. CARACT.  EXPRESS. - DLL 10, 1671, Mme de Sév. ; FEW (5, 358b), GLLF, 1680, Rich. ; L, cit. Dancourt ; TLF, cit. Gobineau, 1874 ; DG, ø d ; R, cit. P. Benoit ; Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1618 - «Saincte Marie (dit la femme) qu'elle meschante langue F. de Rosset, trad. : Loubayssin de la MarqueHist. mémorable des tromperies de nostre temps, 24 verso - P.E.
oeil de chat loc. nom. m. CIN. - TLF, 1919, Diamant-Berger (même texte).
1919 - «L'oeil de chat est une fermeture métallique construite comme un diaphragme, mais extérieure à l'objectif et qui cache la vue en formant un ovale noir rétréci, jusqu'à complète fermeture.» Diamant-BergerLe Cinéma, 48 - IGLF
1921 - «L'ouverture et la fermeture de l'oeil de chat, tout cela est si amusant, n'est-ce pas ?» Delluc, in Cinéa, 27 mai, 11 - Giraud.
pas de chat loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Pour finir, une fissure avec un 'pas de chat'.» La Montagne, numéro 280, juin, 263 - C.T.
pas du chat loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1939 - «De la brèche rejoindre une première corniche en traversant vers la droite un 'pas du chat' (bonnes prises pour les mains).» La Montagne, numéro 310, oct., 230 - C.T.
1941 - «Un gros gendarme, qui domine cette brèche à l'Ouest, marque la bifurcation des arêtes Nord-Ouest et Sud-Ouest. Nous le contournons par le Nord en nous faufilant dans une sorte de 'Pas du Chat', pour prendre pied sur son large flanc Sud, point de départ du contrefort Sud-Ouest.» La Montagne, numéro 316, janv.-mars, 3 - C.T.
polarde (langue -) loc. nom. f. LING.  "langue artificielle" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «J'ai connu un inventeur qui n'avait pas trouvé le volapuk, comme M. Schleyer, mais qui avait inventé le polardiche. Le polardiche devait être la langue universelle des siècles futurs. On parlerait encore français, anglais [...] russe, mais on parlerait surtout la langue polarde. [...] Cet inventeur est mort fou.» L'Illustration, 17 oct., 251c - G.S.
quasi-technique (langue -) loc. nom. f. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Il m'arrive comme à eux de bougonner contre certains monstres de cette langue. Mais quand je pose la question de principe, à savoir si ces langues quasi-techniques sont utiles, je suis bien obligé de répondre oui. Et l'usage, dieu du verbe, doit se conformer à l'utile.» A. Thibaudet, in NRF, numéro 130, juill., 106 - P.E.
queue du chat loc. nom. f. DANSE  "figure du quadrille français" - FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1822 - «Cette taille adorable, dont la flexibilité, en balançant ou en faisant la queue-du-chat, laissait présager les plus délicieux contours, n'est qu'un corps sec, jaune, revêtu d'une peau grenue...» [P. Cuisin]Les Bains de Paris, I, 122-3 - J.Hé.
queue du chat loc. nom. f. DANSE  "figure du quadrille français" - FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
• queue de chat
 - absent TLF.
Add.DDL :
*1822 - P. CuisinLe Peintre des coulisses, 172 (François) - Matoré, 146.
queue du chat loc. nom. f. DANSE "figure du quadrille français" - DDL 22, 1822, Cuisin ; FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
1813 - «SCENE I. Le chef d'orchestre dit à diverses reprises d'une voix forte. La camargo ....... le moulinet ....... en avant quatre ....... un cavalier seul ....... la queue du chat ....... (la contredanse finit.)» AudeM. de la Giraudière, 29 (Masson) - P.E.
queue du chat loc. nom. f. DANSE "figure du quadrille français" - DDL 31, 1813, Aude ; FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; absent TLF.
• queue de chat
  - DDL 22, 1822, Cuisin ; absent TLF.
1804 - «La danse est une invention du diable. Geste, entrechats [...] queues de chat y sont autant de pièges pour la jeunesse.» M.-A. DésaugiersC'est ma femme, 4 (Cavanagh) - P.E.
queue-de-chat n.f. ACCESS.  "sorte de plume" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1827 - «[...] les plumes rondes, dites queue-de-chat [sic] [...]» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 336 (Roret) - M.C.E.
romance (langue -) loc. nom. f. LING. - FEW (10, 453a), R, GLLF, PR[77], 1690, Fur. ; L, DG, cit. Volt. laingue romance : G, cit. Psautier
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1671 - «[...] témoin le Serment de Loüis Roy de Germanie, fait en langue Romance, et presque aussi mal-aisé à entendre que le Serment de Charles son frere Roy de France, fait en langue Thudesque.» [Bouhours]Les Entretiens d'Ariste et d'Eugène, 156 (Mabre-Cramoisy) - P.E.
sous-langue n.f. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «On voit bien les deux dangers qui, depuis deux siècles, menacent dans son identité linguistique cette communauté lointaine [le Québec]. D'une part que devenue très minoritaire en nombre, elle soit absorbée par les deux cents millions d'anglophones qui l'entourent. D'autre part que le français de là-bas, confronté sans relâche à la pression de l'anglo-américain, n'ait plus de français que l'étiquette et ne devienne en fait une sous-langue bâtarde vouée à disparaître à plus ou moins long terme.» J. Cellard, in Le Monde, 15 - AFC
1979 - «Cette 'langue' qui n'en est pas une, c'est ce que nous avons appelé une 'sous-langue' ou une zone de discours. L'individuation des connotations est en l'occurrence collective, 'sociolinguistique' ou dialinguistique.» J.-P. LadmiralTraduire : théorèmes pour la traduction, 147 (Payot) - Y.G.
sur-langue n.f. LING. - TLF, cit. Escarpit, 1979 (même texte).
1979 - «[...] le gascon que je suis incapable de manier de façon courante pour le moment, m'a, tout au long de ma vie, fourni un certain nombre de mots et de tournures seuls capables d'exprimer des choses essentielles. [...] Il est certain, d'autre part, que je ne saurais sans paradoxe prétendre que le français n'est pas ma langue maternelle. Quelle que soit mon aptitude à rendre l'anglais ou l'espagnol aussi performants que lui, ma compétence en français est certainement supérieure [...] Le parler familial employé par ma femme et moi [...] est un sabir (ou une sur-langue ?) des quatre langues.» R. Escarpit, in Le Français dans le monde, janv., numéro 142, 15 - Y.G.
taire sa langue loc. verb. non conv.  EXPRESS. - Lex.[75], v. 1200 ; R, Roman de la Rose ; TLF, cit. Zola, 1902 ; PR[77], ø d.
Au 19e :
1824 - «Mad. LIMANDE. Taisez vos langues, que j' vous dis... taisez vos langues Carmouche et De CourcyLes Etrennes à la Halle, 31 (Bouquin de la Souche) - P.E.
tire-la-langue n.m. non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] les skieurs, ah ah ! c'est ma bête-à-souffrir le skieur, faut bien être méchant avec quelqu'un ! Je me coltine plus très souvent les gares, mais les rentrées des neiges et ce genre de festivités en plein janvier du tire-la-langue, bon j'y vais, mais je prends pas les skis !» V. ThérameLa Dame au bidule, 153 (Ed. des Femmes) - K.G.
véhiculaire (langue -) loc. nom. f. LING. "langue qui permet la communication entre des peuples de langues différentes" - DHR, TLF, 1935, F. Brunot ; DMC, mil. 20e ; GLLF, 1964, Lar.
1905 - «[...] le français est maintenant enseigné à Malmédy, en terre wallonne, comme une langue étrangère, c'est-à-dire en se servant de l'allemand comme langue véhiculaire J. Feller, "Le français et les dialectes romans dans le Nord-Est", 8, in Congrès international pour l'extension et la culture de la langue française (Champion) - P.E.
éthiopienne (langue -) loc. nom. f. LING. - Lex.[79], PR[82], ø d ; absent TLF.
1672 - «Jean Potken ; administrateur de l'Eglise de Cologne, qui a fait imprimer les Pseaumes de David en langue Ethiopienne [...]» J. de ClavignyTraité des langues, 94 (Vve Martin) - J.S.
étrangle-chat n.m. JEUX - absent TLF.
Corr.FEW (12, 289b) (1869, Daudet)
1866 - «[...] puis les jeux sur l'aire, les luttes d'hommes, les trois sauts, l'étrangle-chat, le jeu de l'outre, et tout le joli train des fêtes de Provence [...]» DaudetLet. de mon moulin, 193 (Jean de Bonnot, 1976) - A.Ré.