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carton-pierre n.m. ARCHIT. MATÉR. - FEW (2, 628b), GLLF, TLF, Lex.[75], 1801 ; Mat.I, 1836, Balzac ; L, DG (néol.), R, PR[77], ø d.
1786 - «Les avantages du carton-pierre méritent bien qu'on s'occupe en France de sa fabrication [...]» Journ. polytype, IV, 278 - P.E.
découvrir saint Pierre pour couvrir saint Paul loc. verb. non conv. CARACT. "fig." - FEW (2, 1142b), 1690, Fur. ; TLF, cit. Acad., 1932 fin. : FEW, 1549, Est.
1609 - «Par sainct Picot vous auez rencontré, ceste Traite est la retraite de tout désordre, c'est decouurir S. Pierre pour couurir S. Paul, que de donner vingt sols pour en oster dix [...]» Suitte des rencontres de M. Guillaume en l'autre monde, 41 (Ramier) - P.E.
1640 - «Descouurir S. Pierre pour couurir S. Paul .i. desrober à l'vn pour donner à l'autre. vulg.» Oudin, Curiositez fr., 154 (Slatkine) - P.E.
dépit (en - de la pierre) loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1608 - «[...] comme ceux qui disent, mau de terre, en despit de la pierre, maugré-bieu du cheual, le Diable te puisse emporter, en despit de toy, et telles autres sortes de parler vsitées entre ceux de la lie du peuple [...]» V. Mussart, Le Fouet des jureurs et blasphémateurs du nom de Dieu, 146 (Crevel) - P.E.
fer de lance loc. nom. m. CARACT. "fig. : pour une personne" - TLF, cit. Le Monde, 1968 ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1964 - Le Monde, 23 août, 5 - Beiträge rom. Phil., 6, 329.
flamme de pierre loc. nom. f. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «[...] quelques belles flammes de pierre à escalader au passage, puis un gendarme blanc [...]» La Montagne, numéro 212, mai, 177 - C.T.
1929 - «On suit l'arête hérissée bientôt de 'flammes de pierre' qui se tournent aisément par le Sud.» La Montagne, numéro 3, mai, 244 - C.T.
fulminaire (pierre -) n.f. MINÉR. - FEW (3, 850b), 1829, Boiste ; L, ø d ; absent TLF.
1763 - «Pierre fulminaire, Pierre de foudre. Lapis fulminaris [...]» E. Bertrand, Dict. univ. des fossiles propres et des fossiles accidentels, 274a (Avignon) - Fr. mod., 42, 281.
1817 - Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville)
geler à pierre fendre loc. verb. MÉTÉOROL. - FEW (4, 86a), GLLF, DEL, TLF, DHR, DLMF 1, 1690, Fur. - à pierre fendant(e) : Gc, Martial d'Auv. [1460-66] ; Hu, M. de Navarre [1546-49]
1584 - «LOUYSE. - Jamais je ne vy faire un temps si morfondant, si ce n'a esté possible l'année du grand hyver. S'il geloit à pierre fendre je n'aurois si froid de la moytié.» O. de Turnèbe, Les Contens, 81 (Didier, STFM) - P.E.
1585 - «[...] lequel [...] raconta qu'au Caresme prenant passé qu'il avoit gelé à pierre fendre, son valet lui portoit un bon et gras chapon [...]» N. Du Fail, Oeuvres facétieuses, II, 146-7 (Daffis) - P.E.
goût de pierre à fusil loc. nom. m. OENOL. - TLF, cit. France, 1895 ; GLLF, av.1924 ; GR[85], ø d.
1767 - «Il est certain que les vins qui ont un goût de terroir, peuvent le communiquer à l'eau-de-vie que l'on en extrait. Les uns ont un goût d'Iris de Florence, commes les vins rouge & blanc de Sessuel en Dauphiné ; de violette, comme ceux de Saint-Perret en Vivarais ; les autres ont un goût singulier, qu'on appelle de pierre à fusil, comme ceux de Côte-rôtie [...]» Abbé Rozier, Mém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 129, note (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
1801 - «Tel est [...] le principe du goût de terroir naturel, et qu'on désigne dans certains vins sous les noms de pierre à fusil, de goût de truffe, de violette, de framboise, etc. Les goûts sont inhérens à la nature du sol et indépendans de la volonté et du travail des hommes ; d'ailleurs ils sont plutôt remarqués comme une qualité que comme un vice dans le vin.» Chaptal, Traité théorique et pratique sur la culture de la vigne avec l'Art de faire le vin, t.1, 340 (Chez Delalain) - M.C.
gâte-pierre adj. péjor. CONSTR. - FEW (14, 203b), 1549, J. Martin ; absent TLF.
1546 - «[...] l'architecte qui l'auoit basty en eternele fermeté, par vn art incongneu aux manouuriers gastepierres modernes, ignorans les bonnes lettres, & ne suyuans ny raison ny mesure [...]»J. Martin, trad. : [F. Colonna], Songe de Poliphile, 46 r°v (Kerver) - J.S.
lacédémonienne (pierre -) loc. nom. f. MATÉR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1546 - «[...] droict en son mylieu se pouoit veoir erigé vn obelisque de pierre Lacedemoniene verde, qui auoit es faces egales vn pas de largeur par le diametre de son pied, et sept autres pas geometriques en haulteur [...]» J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, folio 9 verso (Club des Libr. de France) - P.E.
lance n.f. CORPS "membre viril" - FEW (5, 151b), 16e ; absent TLF.
• lance de chair - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1610 - «On luy enseigne que la grandeur d'Espagne est venue par la lance de chair, par alliances, pour coucher ensemble : lancea carna, non lancea ferrea comme les François.» J. Héroard, Journ., 2, 1757 (Fayard) - P.R.
lance à avalanche loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Des sondes ou lances à avalanche (lances de fer creux terminées par une pointe mousse ou mieux par un tire-chiffon) et des hoyaux à neige sont disposés dans les postes de vallée et de montagne [...]» La Montagne, numéro 231, mars-avr., 113 - C.T.
lance-bombes adj. MAR. MILIT. - aéron. : ND2, 1914 ; FEW (5, 154b), v. 1916 ; TLF, 1918, Gide ; PR[72], ø d
1930 - «Deux navires célèbres, l'Erebus et le Terror, qui avaient commencé leur carrière comme vaisseaux lance-bombes et avaient été ensuite aménagés pour avancer dans la glace, venaient précisément de rentrer du pôle Sud [...]»Beauvais, trad. : E.L. Elias, Les Explorations polaires, I, ix, 109 - R.R.
lance-engins (frégate -) loc. nom. f. MAR. MILIT. - TLF, cit. Goldschmidt, 1962 ; DMC, cit. Le Monde, 1965 ; GLLF, Lex.[79], 1968.
1962 - « frégate lance-engins [...]» Le Figaro, 12 juill. - Bierbach, 270.
*1964 - «La VIIe flotte est divisée en cinq 'task-forces'. La 'task-force' 177, la plus importante, comprend trois forces d'assaut ('striking-forces') centrées chacune autour d'un porte-avions d'attaque... Chaque force d'assaut comprend en outre, en principe, un croiseur classique ou une frégate lance-engins, plusieurs destroyers et un ou deux sous-marins.» Le Monde, 6 août, 2, col. 1 - O.M.
lance-hosties n.m. plais. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «Ils se rangèrent autour de l'arrêt et les curés mirent deux lance-hosties en batterie, pour ôter aux passants l'envie d'attendre le 975.» B. Vian, L'Automne à Pékin, 11 (Ed. du Scorpion) - P.E.
lance-pierres n.m. JEUX ENFANTS - TLF, 1894 (mêmes réf.) ; PR[67], ND2, fin 19e ; FEW (5, 154b), 1907, Lar.
1894 - Sachs-Villatte, Französisch-deutsches Supplement-Lexikon (Berlin) - M.H.
lance-torpilles n.m. MAR. MILIT. - PR[67], ND2, 1906 ; FEW (5, 154b), 1907, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1890-99 - «/La défense mobile des ports/ est constituée par l'ensemble des bâteaux-torpilleurs, qui se subdivisent en porte-torpilles et en lance-torpilles [...] Les tubes /de lancement des torpilles au-dessus de l'eau,/ employés pour les bâtiments de haute mer sont de deux sortes : Tube lance-torpille ordinaire [...]» Ledieu et Cadiat, Le Nouv. matériel naval, 1 et 2 (Dunod) - IGLF
*1894 - «[...] adj. torpedo=schleudernd ; tube - Torpedo=Schleuderrohr [...]» Sachs-Villatte, Französisch-deutsches Supplement-Lexikon (Berlin) - M.H.
lance-trépas n.m. plais. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Alors la porte de pierre, ce grand arc qui remonte au temps de l'occupation khimérique, représentait la cible de nos lance-trépas. Nous nous postions de chaque côté de la route, camouflés dans les herbes, parmi les meybas qui sont comme des étoiles figées dans leur chute.» A. Ben Soussan, Les Bagnoulis, 39 (Mercure de France) - P.E.
passe-pierre n.m. BOT. - TLF, av. 1615, Habert ; FEW (7, 723b), PR[67], ND2, 1723, Savary des Bruslons ; L, DG, ø d.
*1664 - «Passe-pierre, le cent pesant paiera quinze sols.» Tarif gen. des droits des sorties et entrées du royaume, 86 (Paris) - M.H.
pied (à beau - sans lance) loc. adv. DÉPLAC. "à pied" - FEW (5, 152a), 1671, Mme de Sév. ; L, GLLF, Mme de Sév. ; TLF, cit. Acad., 1798.
Compl.G, Hu (Des Périers)
1558 - «Il jouoit ses chevaulx quand il estoit remonté, et ses accoustrements, par les hostelleries, et maintesfois alloit à beau pied sans lance.» B. des Périers, Oeuvres françoises, Nouv. récréations, 175 (Jannet, 1856) - F.N.
pierre (poser la première -) loc. verb. CONSTR. US ET COUT. "/geste symbolique par lequel un personnage important ou officiel inaugure solennellement l'entreprise d'une contruction/" - TLF, 1680, Rich. ; GLLF, 1869, Littré ; GR[85], ø d.
1659 - «Ce fut, dit-on, Mademoizelle, / Cette Princesse illustre et belle, / Qui, dans un lieu, que l'on creuza, / La premiére pierre poza, / Aprés qu'elle eut été bénie / En fort nombreuze compagnie, / Par Monseigneur Sevrin susdit [...].» J. Loret, La Muze historique, III, 76 (Daffis, 1878) - P.E.
pierre de graisse loc. nom. f. MINÉR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «[...] de charmantes pièces en lapis-lazuli nous sollicitent ici, tandis que plus loin voilà un écran taillé dans cette rare variété d'albâtre oriental que les missionnaires avaient désignée sous le nom de pierre de graisse.» A. Jacquemart, in Gazette des beaux-arts, t.16, 1er janv., 39 - M.C.
pierre ponce loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «[...] le caroubier (rouge foncé), le pourpre, le rouge tournoi (vieux rouge), le rouge sorbier, le rouge Marchand (brique), le ponceau, la belle teinte fuschia (rouge violet) ; le rouge géranium et le rouge framboisé [...] les beaux marrons chêne, grillon, hanneton, monastère (le plus sombre de tous) ; beaucoup de beige : éponge, faucon ; des gris variés : gris éléphant, pierre ponce ; et, dans les teintes claires [...] les nuances champagne, biscuit, banane, citron.» La Mode illustrée, 85 - A.Ré.
pierre sonore loc. nom. f. MINÉR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1818 - «PIERRE SONNANTE ou SONORE. V. PHONOLITHE. la pierre sonnante de la Chine, et qui sert d'instrument de musique dans cet empire, est une sorte de jaspe schisteux ou kieselschiefer ou pierre de Lydie.» Nouv. dict. d'hist. nat., t.26, 207 (Nouv. éd., Deterville) - TGLPF
1864 - «[...] mais la pièce intéressante par son usage est une pierre sonore finement sculptée, suspendue dans son kia-tse en bois de fer. Elle a peut-être retenti maintes fois dans un temple, sous la main des croyants qui venaient implorer les prières des bonzes, et brûler les papiers inscrits de sentences ou les simulacres de monnaies d'or.» A. Jacquemart, in Gazette des beaux-arts, t.16, 1er janv., 39 - M.C.
1874 - «Pierre sonore ou Pierre chantante, Phonolithe.» Lar. GDU , (s.v. pierre) - TGLPF
Pierre, Paul ou Jacques loc. non conv. PHRASÉOL. "n'importe qui" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
Formules d'approche : 1803 - «Je suis trop fier de ma mère pour m'embarrasser ici du collaborateur de ma naissance. Que ce soit Pierre ou Paul, ou Jacques, ou Jean-Baptiste, ou Jean de Nivelle, je m'en bats l'oeil, c'est le cadet de mes soucis.» A.A. Beaufort, L'Enfant du trou du souffleur, I, 1-2 (Lepetit) - P.E.
1825 - «Tel homme qui dans un de ces comités essuiera le refus de Paul, de Jacques, et de Pierre, sera-t-il exposé dans un second à le subir encore de Pierre, de Paul, et de Jacques, qu'il y retrouvera ? et la même prévention défavorable le heurtera-t-elle dans un troisième, où il ne pourra récuser ni Jacques, ni Pierre, ni Paul ?» N. Lemercier, Les Martyrs de Souli, Préf., XXV (Canel) - P.E.
pierre-de-taillisme n.m. ARTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Artistes indépendants. C'est l'endroit du monde où je m'ennuie le plus. Après le pointillisme, le pierre-de-taillisme, et quelques jeunes maîtres se donnent un mal énorme pour nous faire vomir. C'est assommant comme tous les volumes de vers et de prose publiés à compte d'auteur ; on n'est pas reçu, à ce salon ; y entre qui veut.» J. Renard, Journ., 4 avr., 711 (Gallimard, 1935) - M.C.
thébaïque (pierre -) loc. nom. f. GÉOL. - TLF, 1664, Thévenot ; FEW, 1776.
• pierre thébaïde - TLF, 1664, Fermanel
1664 - Fermanel, Fauvel, Baudoin de Launay, Stochove, Voy. d'Italie et du Levant - Fr. mod., 14, 288.
vedette lance-torpille, vedette lance-torpilles loc. nom. f. MAR. MILIT. - GLLF, 1907, La Nature ; TLF, cit. de Gaulle, 1954 ; GR[85], ø d.
1904 - «Le chantier Lemarchand [...] l'a aidé à mettre au net un plan qui résout le problème difficile de la vedette lance-torpille.» La Vie automobile, II, 596 - A.Ré.
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