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glace tendre loc. nom. f. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Le forgeron Grivel, de Courmayeur, fait des crampons à douze pointes, dont les deux extrêmes sont placées très en avant de la semelle et, loin de lui être perpendiculaire, forment avec elles un angle obtus à la manière de dents de morse. Elles sont, paraît-il, d'un usage très efficace pour faire, sans tailler ni se tordre les pieds, ces courts passages de glace tendre que l'on trouve sur les glaciers ou pour escalader des escarpements de neige dure, en particulier, les rimayes. Ce modèle de crampon sera utile à ceux surtout dont les chevilles ont des mouvements un peu limités. Les pointes antérieures ne semblent pas utilisables, sans réelle imprudence, dans la glace vive.» Man. d'alpinisme, 176 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1959 - «L'arête de la Dentelle est une arête de style himalayen d'architecture compliquée mais moins difficile que les passages précédents. La tête de la Dentelle elle-même se contourne par l'ouest dans les flûtes de glace raide, pleines de relief en glace tendre. Les paysages sont hallucinants.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 73 - C.T.
mare (tendre une -) loc. verb. rég.  Nord CHASSE ET VÉN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1852 - «Puis Boudoux avait une industrie, ou plutôt deux industries. Boudoux allait à la marette et à la pipée. Indiquons à M.M. les Parisiens, qui pourraient bien ne pas savoir ce que c'est, quelles sont ces deux industries que nous venons de désigner sous le nom de marette et de pipée. Commençons par la marette. Il n'y a point de forêts, de bois, de remises qui ne possèdent quelques-unes de ces flaques d'eau que l'on désigne sous le nom de mares [...]. A ces mares [...] les oiseaux vont boire, à certaines heures. On enfonce dans la terre molle et détrempée qui les borde, de petites branches de bouleaux enduites de glu, et lorsque ces oiseaux viennent pour boire, ils se prennent à ces gluaux. Cela s'appelle tendre une mare. [...] Les mares du chemin de Compiègne et du chemin de Vivières, répondit nettement Boudoux [...]. En bouchant toutes les autres mares, trois ou quatre jours d'avance, les oiseaux seront obligés d'aller aux deux mares du chemin de Vivières et du chemin de Compiègne ?» A. DumasMes mémoires, I, 282 et II, 33 (Calmann-Lévy, s. d.) - J.C.
neige tendre loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1875 - «Les guides seuls s'aventurèrent. Ils franchirent la crevasse et arrivèrent à près de 100 mèt. du sommet. Mais la glace était trop dure et la neige trop tendre Annuaire du Club alpin fr. Année 1874, 161 (Paris) - C.T.
perche (tendre la -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - FEW (13/I, 196b), BEI, 1867, Delv. ; TLF, 1867, Taine ; Ls, GLLF, DEL, GR[85], 1874.
ARG. THÉÂTRE 
1860 - «Le chef d'orchestre [...] est d'une grande habileté pour tendre ce qu'en lexique théâtral on nomme la perche. Sans lui la plupart des actrices chanteraient faux.» Mém. de Rigolboche, 124 (Chez tous les libraires) - P.E.
sous-tendre v.tr. ORGANISATION/RELATION  "fig. : servir de base" - TLF, 1907, Bergson ; GR[85], 20e ; GLLF, 1964, Lar. ; DMC, cit. Le Monde, 1966.
*1936 - «[...] gestes simples de l'esprit, élémentaires même, irréductibles, qui sous-tendent la vie quotidienne et commandent à son exercice [...]» A. PetitjeanImagination et réalisation, 35 (Denoël) - P.E.
*1942 - «Une imagination sentimentale sous-tend une imagination des formes.» BachelardL'Eau et les rêves, 61 (Corti) - P.E.
*1945 - «[...] c'est par des modes de pensée idéalistes tels que ceux de Léon Blum que reste vivant dans le monde le sens du progrès civique et social, et que, finalement, se réalise quelque chose des espoirs qui les sous-tendent Y. Lévy, in Paru, numéro 9, juill., 66 - P.E.
*1946 - «[...] ce bon sens qui sous-tend constamment la pensée politique de de Gaulle [...]» J. GaulmierCharles de Gaulle écrivain, 63 (Charlot) - P.E.
tendre adj. OENOL. - TLF, cit. Ali-Bab, 1907 (s.v. coulant).
1770 - «[...] le Vin de terre sabloneuse, est plus tendre & délicat, mais il se conserve moins, il faut le boire dans l'année.» E. BéguilletOenologie, 124 (Dijon, chez Capel et Bidault) - M.C.
1805 - «[...] on divisera ce qui suit en trois articles : on traitera premièrement des vins tendres, de primeur ou hâtifs [...]» Nouv. maison rustique, t. 3, 358 (Nouv. éd., Deterville) - M.C.