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jeté n.m. HALTÉR. - TLF, 1927, Miroir des sports ; GLLF, déb. 20e ; Rs, Lex.[75], PR[77], ø d.
1927 - E.G. Drigny, in Le Miroir des sports, XVII, 414b et Tableau de records, 451a - R. L. rom., 39, 207.
jeté n.m. CHORÉGR. - FEW (5, 13b), GLLF, 1704, Trév. ; TLF (-tt-), 1725, Rameau.
1700 - «[...] table des jettées [sic] [...]» R.-A. Feuillet, Chorégraphie ou l'Art de décrire la dance, 71-73 (Brunet) - E.R.
1725 - «[...] un jetté seul ne peut remplir une mesure, il en faut faire deux de suite pour faire l'équivalant [sic] d'un autre pas. Mais il se lie aisément dans la construction des autres pas [...] ce qui leur donnent [sic] plus d'anjoüement [sic].» P. Rameau, Le Maître à danser, 162 (Paris, chez Villette) - E.R.
1725 - «[...] plier sur un pied et se laisser tomber sur l'autre : ce qui s'appelle un jetté [sic] [...]» P. Rameau, Abrégé de la nouvelle méthode dans l'art d'écrire et de tracer toutes sortes de danses de ville, 23 (Paris, chez l'auteur) - E.R.
jeté (pas -) loc. nom. m. CHORÉGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. jeté, n.m. : FEW (5, 13b), GLLF, 1704, Trév. ; TLF (-tt-), 1725, Rameau.
v. 1685 - «pas jetté [...]» A. Lorin, Livre de contre dance, 6 - E.R.
jeté battu loc. nom. m. CHORÉGR. - L, GLLF, 1867 ; TLF, cit. 1935 ; Lex.[79], GR[85], ø d.
Add.DDL :
*1830 - «[...] un simple jeté-battu [...]» Balzac, Oeuvres diverses, I, 350 (Conard) - P.W.
*1833 - Th. Gautier, La Cafetière, 255 - P.W.
*1839 - «Trouvez-vous que je possède mon jeté-battu ?» P. de Kock, Famille Fanfreluche, II, ii - P.W.
*1844 - «Mais que peuvent sur le coeur d'une déesse trahie les jetés battus et les taquetés ?» Th. Gautier, Hist. de l'art dramatique en France, 3, 247 - P.W.
*1854 - «JETE, s.m. Pas de danse. Un jeté battu.» La Châtre, Dict. - TGLF
jeté battu loc. nom. m. CHORÉGR. - DDL 31, 1830, Balzac (jeté-battu) et 1844, Gautier ; L, GLLF, 1867 ; TLF, GR[85], ø d.
1700 - «[...] demie Cabriolle en avant ou jetté bâttu [sic].» R.-A. Feuillet, Chorégraphie ou l'Art de décrire la dance, 84 (Brunet) - E.R.
jeté battu loc. nom. m. POUVOIR "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1780 - «Il n'y a pas à présent jusqu'à l'empereur qui [...] ne fasse en plein conseil des pliés, des jetés battus, de certains pas combinés qui gagnent, se multiplient & mettent en mouvement tout le corps politique [...]» Dorat, Coup-d'oeil sur la littérature, I, 201 (Neuchâtel) - P.E.
jeté de lit loc. nom. m. AMEUBL.  MOBIL. - TLF, 1900, Colette. jetée de lit, n.f. : FEW (5, 13b), TLF, 1889, Havard
1900 - «Les murs sont tendus de rideaux ajourés, de jetés de lit au crochet sur transparents de couleur, de descentes de lit en mousse de laine verte (tricot détricoté) piquées de fleurs fausses rouges et roses, toujours en laine ; - de dessus de cheminée en peluche brodée [exposition des travaux des élèves] ...» Willy, Claudine à l'école, 259 (Ollendorff) - M.C.E.
sable (le petit bonhomme lui a jeté du -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "dans une invite faite à un enfant d'aller se coucher" - FEW (11, 14b), GLLF, DEL, BEI, TLF, DHR, 1690, Fur.
• le petit homme qui jette le sable
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1604 - «Ramené en sa chambre, s'amuse. A sept heures trois quarts, je luy dis : "Monsieur, voila le petit homme qui jette le sable". "E couché moy".» J. Héroard, Journ., 1, 530 (Fayard) - P.R.
1606 - «Il avoit envie de dormir. On luy dict que c'estoit le petit homme qui jettoit du sable d'en hault. Porte ses mains aux yeulx. D. "Dite li qu'i ne m'en jette pu".» J. Héroard,  Journ., 870 - P.R.