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après (eh bien - ?) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, R, PR[77], TLF (et après ?), ø d.
1756 - «TONTON, criant. Ma mere, hé ! ma mere. Mde. SAUMON, du même ton. Hé ben ! après, piaillarde.» Vadé, Les Racoleurs, 15 (Duchesne) - P.E.
1761 - «SOSIE. Nous arrivons un peu tard, à dire vrai. AMPHITRION. Eh ! bien, après, que nous importe ?» Girauld, Essai sur une traduction libre des comédies de Plaute, 161 (Impr. du Fort-Carré) - P.E.
après moi/vous/nous, s'il en reste loc. phrast. non conv. US. ALIM. "en buvant" - GR[85], ø d ; absent TLF.
1809 - «Cependant, j'aurai de l'esprit... / Après vous, s'il en reste.» Dossion, Après vous, s'il en reste, in Le Chansonnier du Vaudeville, V, 16 (Collin) - P.E.
1811 - «FORTUNE [...] Assez, c'est simplement pour goûter. (Il boit d'un trait). CASCARET. Après vous, s'il en reste. A votre santé, Monsieur [...]» Désaugiers et Gentil, L'Ogresse, 7 (Barba) - P.E.
1826 - «TIENNETTE. C'est du vin pour l'adjudant. CHOLLET, prenant le panier. Eh ! allez-donc, les adjudans après nous, s'il en reste... tenez, madame Tiennette, voilà une roue de derrière, vous me rendrez la mitraille...» Carmouche et Vanderburch, La Salle de police, 5 (Bezou) - P.E.
après-course n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Mais, ceux qui aiment la haute montagne pour elle-même, ceux qui ne peuvent souffrir les glorioles et les vantardises d'après-course, ceux-là nous comprendront.» La Montagne, numéro 278, avr., 133 - C.T.
après-crime n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1982 - «Imamura ne cache rien de la déplorable résistance des victimes ni des difficultés pratiques de l'après-crime. Exemple : comment se laver du sang quand on ne dispose pas de point d'eau ?» Le Nouv. Observateur, 27 nov., 11 - K.G.
après-demain adv. TEMPS - TLF, GR[85], v.1215 ; L, ø d.
Aux 16e et 17e - FEW (3, 36b), GLLF, TLF, GR[85], 1690, Fur. 1531 - «[...] licet tu in perendinum paratus sis, vt ducas. Il fault que tu sois pres apres demain, pour la prendre a femme.» R. Estienne, Dictionarium, 393 r° - P.E.
après-dîner n.m. HIST. MOEURS TEMPS - apres-disner : Mat., GLLF, TLF, GR[85], v.1362, Froissart ; FEW (3, 95a), 1401 ; Gc, DG, 1490.
Aux 18e et 19e- TLF, cit. Nerval, 1852 ; DG, GLLF, GR[85], 1878, Acad. 1792 - «[...] c'est à proprement parler un déshabillé du matin, mais il se porte aussi dans l'après-dîner, même au spectacle [...]» Journ. de la mode et du goût, 25 juill. - Hellegouarc'h, 99.
après-guerre n.m. TEMPS - ND2, TLF, 1919, Finayre ; PR[72], GLLF, 1922 ; Mat. I, 1927, Siegfried.
1903 - «Il prophétisait, du fond des années étouffantes de l'après-guerre, de la réaction autrichienne et de la Sainte-Alliance, la victoire certaine des Républiques [...]» R. Rolland, Beethoven, ch.1, 35 (Ed. du Sablier) - TLF
après-jeunesse n.f. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Votre aventure d'après-jeunesse je la sais [...] j'ai été appelée à revoir celle qui fut [...] l'amour de mes quinze ans, c'est-à-dire l'amitié totale, 'pour le meilleur et le pire' [...] mais je ne la reconnais pas [...]» A. Sarrazin, Let. de la vie littéraire, 2 mai, 307 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
après-messe n.f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Que n'es-tu près de moi pour me diffuser quelques thermies ! C'est l'après-messe, sous la lampe, avec une émission nommée fort à propos 'Matin clair'.» A. Sarrazin, Let. à Julien, 13 déc., 241 (Pauvert, Livre de poche, 1973) - K.G.
après-minuit n.m. TEMPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1848 - «La séance [...] devait continuer jusqu'à deux heures de l' après-minuit.» Cuvillier-Fleury, Journ. et Corresp., II, 470 - P.W.
après-mousson n.f. CLIMATOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1955 - «L'après-mousson est une période magnifique et pour des entreprises qui ne visent pas la très haute altitude on ne peut rêver neiges plus stables, ciel plus bleu, lumière plus éclatante.» La Montagne et alpinisme, numéro 1, févr., 9 - C.T.
après-pluie n.f. MÉTÉOROL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «L'orage a cessé. Le ciel nocturne se dégage peu à peu vers le nord, vers Paris... la Liberté ! Je profite à la fenêtre de cette odeur d'après-pluie que j'aime bien.» A. Boudard, La Cerise, 240 (La Table Ronde, Folio) - K.G.
après-pétrole n.m. ÉCON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Tel est le calcul de la Standard Oil (Exxon) et de la Gulf Oil, des banques Rockefeller et Mellon. Toutes deux ont décidé de jouer 'l'après-pétrole' ; toutes deux liquident leurs actifs pétroliers pour investir dans les technologies de demain et les nouvelles sources d'énergie.» M. Bosquet, in Le Nouv. Observateur, 5 nov., 36 - AFC
1974 - «Mais, à terme, la rentabilité du secteur pétrolier pourrait s'amoindrir. C'est pourquoi les sociétés préparent 'l'après-pétrole'. Ainsi peut-on expliquer qu'elles aient cédé devant les pays producteurs.» B. Pacquement, in Le Sauvage, avr., 67 - AFC
1975 - «Selon les auteurs, 'une véritable attitude de coopération à l'égard des pays producteurs de pétrole' consiste à maintenir avec eux un courant régulier d'échanges et de préparer avec eux l'ère de l'après-pétrole : une ère qui ne sera pas dominée par l'énergie nucléaire mais par ces 'énergies nouvelles' qu'une coalition puissante cherche encore à sacrifier à de peu avouables intérêts.» M. Bosquet, in Le Nouv. Observateur, 24 févr., 26 - AFC
1986 - «[...] la Grande-Bretagne aborde l'après-pétrole de façon mitigée [...] Car, au moment où ils se savent entrés dans l'ère de l'après-pétrole, les Britanniques s'interrogent [...]» Le Monde, 29 mai, 1 - K.G.
après-Révolution n.m. HIST. POLIT. U.R.S.S."/en référence à la révolution d'Octobre/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1929 - «On va tout liquider, mais on ne peut pas tout faire à la fois. [...] Nous sommes débordés et manquons d'hommes. La Révolution, c'est beaucoup, mais l'après-Révolution, c'est bien autre chose. Vous verrez, quand vous la ferez en Europe.» P. Istrati, Vers l'autre flamme, I, 141 (Rieder) - J.S.
après-ski n.m. LOISIRS SKI "période qui succède à celle où l'on skie" - TLF, cit. Le Monde, 1964 ; Lex.[75], ø d.
Add.DDL :
*1948 - «Participant à l'agrément dans ce sport, Bucol offre son 'Cracknyl' [tissu] pour la tenue féminine d'après-ski [...]» Adam, déc., 120 - M.C.E.
*1952 - «Mais l'après-ski, sans quoi la montagne n'aurait plus tant d'attraits ? L'après-ski, c'est la promenade, le bar, la danse.» Le Journ. de la chaussure fr., janv., 7a (Ed. spéciale) - M.C.E.
*1958 - «Voici la jupe 'nouvelle ampleur' en nylon matelassé réversible [...]. Pour l'après-ski, portez-la côté noir [...]. Pour danser, retournez-la côté blanc [...]» Elle, 20 févr., 25 (Ed. belge) - M.C.E.
après-ski n.m. LOISIRS SKI "période qui succède à celle où l'on skie" - DDL 16, 1948 ; TLF, DMC, cit. Le Monde, 1964.
1938 - «Pour l'après-ski, nous avons noté l'idée d'un gilet, d'un ravissant bleu vif, dont le devant boutonné est en peau alors que le dos et les manches sont entièrement tricotés.» La R. du ski, n° 9, nov., 204 - C.T.
après-Staline n.m. Anthroponymesur StalineHIST. CONTEMP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1981 - «Jean Cathala a également décrit les signes de l'après-Staline : l'annulation des revues qui allaient consacrer au défunt un numéro entier ; la régularisation des horaires de travail : les cadres n'étaient plus tenus de veiller héroïquement à leur bureau jusqu'à quatre heures du matin ; la libération des médecins juifs, dont on apprend que plusieurs sont morts sous la torture [...]» B. Chapuis, in Le Nouv. Observateur, 21 nov., 120 - AFC
1982 - «En filigrane de l'histoire de Nora, journaliste moscovite épouse et mère, contrainte d'abandonner sa vie bien banalisée pour se rendre à l'hôpital soigner une tumeur au sein [dans 'La vie commence derrière cette porte'], c'est l'après-Staline qui nous est raconté.» M. Brucker, in Le Nouv. Observateur, 20 févr., 89 - AFC
1986 - «Yves Chevrier note, au cours des dernières années, une évolution [à la soviétique] de plus en plus marquée, même si la démaoisation à été plus habile et plus discrète que la déstalinisation et a pu déboucher sur un programme de réformes plus résolu que celui de l'après-Staline.» La Quinzaine littéraire, n° 466, 1er juill., 15 - K.G.
après-vente (service -) loc. nom. m. COMM. - DMC, cit. Le Monde, 1965 ; PR[77], av. 1969 ; TLF, cit. L'Express, 1976 ; Lex.[75], ø d.
1964 - «Toute marque sérieuse garantit ses appareils de façon authentique (par écrit) et dispose d'un réseau de concessionnaires pourvus d'un service 'après-vente'.» Elle, 12 nov., 160 - M.Sc.
bataille (venir après la -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1561 - «RICHARD [...] Je suis venu par devers vous / Pour entendre tant seulement / Si mon maistre aura le payment / De son quartier que luy devez. LE TRESORIER. Vous estes fort mal arrivez, / Vous venez après la bataille / Je ne sçache pas une maille.» J. Grévin, La Trésorière, in J. Grévin, Théâtre complet et poésies choisies, 62 (Garnier) - P.E.
borne (jeter qqn à la -) loc. verb. RELAT. "jeter qqn à la rue" - GLLF (laisser à la -), cit. Daudet ; TLF (mettre à -), ø d.
1882 - «Quand il aurait tiré d'elles [des femmes] sa fortune et son plaisir, il les jetterait en tas à la borne, pour ceux qui pourraient encore y trouver leur vie.» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. 3, 93 (Charpentier, 1883)in Gil Blas, déc. - R.R.
bouée de salut (jeter une -) loc. verb. ACTION "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1878 - «J'ai cru faire oeuvre de solidarité républicaine et jeter une bouée de salut à ce pauvre Duportal.»E. Gautier, let. à Vallès, 1er févr., 165 (Delfau) - J.Q.
branler au manche loc. verb. non conv. CARACT. "fig., d'une personne : être mal assuré, irrésolu" - FEW (6/I, 219a), 1611, Cotgr. ; BEI, 1690, Fur. ; DEL, 18e ; L, GLLF, TLF, ø d.
1593 - «[...] de sorte que les principaux branslèrent au manche par le repentir et ny eust pièce qui n'en eusse voulu estre dehors.» R. de Lucinge, Dialogue du Français et du Savoysien, 56 (Droz) - P.E.
branler dans le manche loc. verb. non conv. CARACT. "fig., d'une personne : être mal assuré, irrésolu" - FEW (6/I, 219a), 1640, Oudin ; DEL, 17e ; GR[85], cit. Lesage ; L, TLF, ø d.
1593 - «Après cette deconvenue, leur infanterie lansquenette et les Suisses commencèrent à bransler dans le manche. Cette armée ne feit onques despuis que de perdre [...]» R. de Lucinge, Dialogue du Français et du Savoysien, 99 (Droz) - P.E.
1614 - «Pauures Hurlubiers, & quoi vous branlez dans le manche, le poux vous bat encor, hé voiez vous paz que ie me moque [...]» Accueil au Roy par Gabirel [sic] Bien-venu, 11 (s.l.) - P.E.
broumitche (jeter le/du -) loc. verb. rég. Afrique Nord RELAT. "aguicher" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Fig. Jeter le broumitche : appâter, aguicher, séduire.» G. Audisio, Lexique, in Musette, Cagayous, ses meilleures histoires, 254 (Gallimard) - P.E.
av. 1962 - «Au sens figuré jeter le broumitche (et broumitcher) signifie 'appâter' et aussi attirer les regards [...] et par suite 'jeter son dévolu sur' [...] Jeter du broumitche a rencontré l'image de sens voisin 'passer de la pommade à quelqu'un' et cela a donné : passer un peu de broumitche à quelqu'un (pour l'amadouer, gagner son coeur. (Alger.)» A. Lanly, Le Français d'Afrique du Nord, 145 (Bordas) - P.E.
1983 - «Les centrisses, rien qu'y vous jettent le broumitche à vous autes les socialisses pour que vous allez leur manger dans la main tendue.» R. Bacri, Trésors des racines pataouètes, 46 (Belin) - P.E.
chiens (n'être pas bon à jeter aux -) loc. verb. VALEUR "fig. : être considéré comme sans aucune valeur" - L, cit. Mme de Sév. ; BEI, 19e ; TLF, cit. Romains, 1939 ; GLLF, GR[85], DEL, ø d.
• n'être pas bon à donner aux chiens - DEL (- à manger -), cit. Proust ; absent TLF.
1606 - «Car à leur retour à Rome ils furent tellement baffouez es Palais de quelques Cardinaux, partisans de l'Hespagnol, qu'ils n'estoyent pas bons à donner aux chiens [...]» [C. de Plaix], Le Passe-par-tout des pères jésuites, 5 (2e éd., s.l.) - P.E.
1631 - «PERRETTE [...] Seulement mes qu'elle soit relevée, Dieu sçait la vie qu'elle fera, je ne seray pas bonne à donner aux chiens ; j'auray bien fait de la despence.» Le Bourgeois poli, in VHL, IX, 193 (Jannet) - P.E.
courir après (se -) v.pron. JEUX - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «Ils préméditaient des parties pour les prochains dimanches ; ils iraient à Meudon ou à Ville-d'Avray, se courraient après dans les branches.» Jean qui passe, Anastasie, in La Vie pop., 3 sept., 435 - R.R.
croix (jeter à - et à pile) loc. verb. CARACT. "ne pas se soucier d'une chose" - FEW (2, 1379ab ; -ou-), 1690, Fur. ; L, ø d ; absent TLF.
1680 - «[...] il prend patience [le frère de Mme de Grignan qui est malade et mal soigné] ; et ce qui est plaisant, c'est que le dais lui ôte la honte, qu'il trouveroit insoutenable si ce malheur lui étoit arrivé sur le rempart : en effet, quand il songe, et quand, et comment, et qui, et sous quelle apparence d'amitié on a abusé de sa jeunesse, il jette à croix et à pile qu'on le sache ou qu'on ne le sache pas [...]» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 6 oct., II, 868 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies
cul de basse-fosse (jeter dans un -) loc. verb. JUST. - TLF (jeter en -), cit. Gautier, 1863.cul de basse-fosse : FEW (2, 1515b), 1688 ; GLLF, Chateaub.
1790 - «Jeter dans un cul de basse-fosse : expression ministérielle de l'ancien régime.» Mr de L'Epithète, Dict. national et anecdotique, Append. (s.v. cul de basse-fosse) (Paris) - LTP
culotte d'après-ski loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Tunmer pense beaucoup, cette année, à la culotte d'après-ski puisqu'elle devient indispensable après une journée de travail d'où l'on rentre mouillé et fatigué. Ce pantalon dont la forme est celle d'un pantalon ordinaire, se fait en fine gabardine ou en veltrame - velours de coton - petites côtes. Il se porte avec un veston d'intérieur de forme très masculine, en tweed par exemple.» La R. du ski, n° 9, nov., [203] - C.T.
demi-manche n.f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1876 - «Guimpe et demi-manches [...]» La Mode illustrée, 314, Légende - A.Ré.
friperie (jeter sur la - de qqn) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "le battre" - BEI, 1640, Oudin ; FEW (3, 396a), Gc, 1644 ; GLLF, 1657, Loret ; Hu, Guy de Tours ; L, ø d ; absent TLF.
• tomber sur la friperie de qqn - L, ø d ; absent TLF.
1793 - «[...] un tas de coquins qui se disputent les places, comme des chiens affamés l'os qu'on leur jette, seroient tombés sur ma friperie, et dans peu, je n'aurois plus été bon, ni à bouillir, ni à rôtir.» Hébert, Le Père Duchesne, n° 276, 5-6 (EDHIS) - P.E.
genoux (se jeter aux - de qqn) loc. verb. AFFECT. MOUV. "/pour supplier/" - L, cit. Volt. ; GLLF, cit. Mérimée ; TLF, GR[85], ø d.
1531 - «Nam vt limen exirem, ad genua accidit. Il se ietta a mes genoux, me priant que ie sortasse.» R. Estienne, Dictionarium, 20e feuillet, r° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
huile (jeter de l'- sur le feu) loc. verb. AFFECT. "fig." - DEL, 17e, Mme de Sév. ; FEW (7, 342b), 1690, Fur. ; DHR, 17e ; GLLF, 1865, Littré ; TLF, ø d.
1546 - «Helas (respondy ie) mes dames, par celle diuine maiesté alaquelle vous seruez et obeissez, ne iectez point d'huile sur mon grand feu, ne soufflez pas la flamme qui ard mon cueur : car ie suis totalement consommé.» J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, 28 v° (Club des libraires de France) - P.E.
jeter (être bon à - par les fenêtres) loc. verb. non conv. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1799 - «A peine avais-je six mois que j'étais déjà un diable [...] A un an j'étais bon à jeter par les fenêtres... et c'est ce qui m'arriva.» [Sewrin], Brick Bolding, I, 3 (Cailleau) - P.E.
jeter des sorts, jeter le sort loc. verb. OCCULT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. - un - : FEW (5, 15b), TLF, 1549 ; GLLF, mil. 16e ; L, DG, cit. Molière ; GR[85], cit. Volt. ; Lex.[79], ø d
1822 - «La crédulité n'a pas accordé aux femmes le pouvoir de jeter des sorts ; mais elle leur a donné la faculté de les détruire [...] Par exception, cette sorcière a reçu le pouvoir de jeter le sort.» J.B. Gouriet, Les Lunes parisiennes, numéro 5, 28 nov., 133 - P.E.
manche n.m. AÉRON. "manche à balai" - R, PR[77], cit. Saint-Exupéry [1928] ; absent TLF.
1920 - «Une spirale que l'on a 'serrée' avec excès, en tirant sur le manche, peut également dégénérer en vrille.» A. Lainé, Dict. de l'aviation, 404 (Charles-Lavauzelle) - M.C.E.
1926 - «Il [le pilote] prend de la vitesse [...], fonce pleins gaz, puis lentement tire le manche à lui. L'horizon bascule, la terre se retire comme une marée, droit vers le ciel l'avion fuse.» Saint-Exupéry, L'Aviateur, in Saint-Exupéry, Un Sens à la vie, 28 (Ed. Reynal, Gallimard) - M.C.E.
manche n.f. SKI - RSp., 1969, Gautrat ; absent TLF.
1934 - «Puis l'on vit une belle descente de M. Gertsch, qui, ombre grise très caractéristique, étonna encore, malgré ses 47 ans. Mlle Anny Ruegg fut parfaite comme toujours. René Lafforgue moins sûr de lui à cette première manche qu'à la deuxième.» La R. du ski, n° 4, avr., 109 - C.T.
1939 - «Le slalom aura lieu en deux manches sur deux parcours différents ; il sera couru simultanément.» La R. du ski, n° 6, juill., II - C.T.
manche adj. et n.m. arg. , non conv. CARACT. "maladroit, imbécile" - GLLF, DHR, 1920, Bauche ; DArg., 1931, Chautard ; DFNC, déb. 20e ; TLF, cit. Sartre, 1945 ; FEW (6/I, 139b), 1949, Lar.
1901 - «MALADROIT [...] Manche.» A. Bruant, L'Argot au XXe siècle, 301 - Ch.Be.
av. 1907 - «Du maladroit ou du croquant / Gavroche dit en se moquant : / "Quel manche !"» E. Blédort, "Chansons de faubourg", in H. France, Dict. de la langue verte, 214 (Nigel Gauvin) - Ch.Bu.
manche (bouton de -) loc. nom. m. COUTURE "bouton de manchette" - TLF, 1820, Laveaux (s.v. bouton).
1716 - «Item une garniture de bouton de menche [sic] jonne adjuge a nicolas Legaré [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Barthélémi Verreau, 21 juill., 4 - TLFQ
manche (du côté du -) loc. adv. non conv. RELAT. "fig." - se mettre du côté du manche : FEW (6, 219b), 1854 ; Ls, PR[72], ø d ; être du côté du manche : FEW, 1896, Virmaître ; DG, PR[72], ø d ; se trouver du côté du manche : TLF, cit. Le Dantec, 1920
1872 - «Dans le quartier, c'est toujours la même chose : il y a la bande du côté du manche qui est retombée sur ses pieds et qui ne se rappelle plus d'avoir gueulé plus fort que les autres.»A. Lançon, let. à Vallès, 28 mars, 16 (Delfau) - J.Q.
manche ballon, manche-ballon n.f. VÊT. - TLF, cit. Martin du Gard, 1929 ; GLLF, GR[85], ø d.
1895 - «Manches-ballon très bouffantes serrées au coude dans un poignet de satin recouvert de guipure de Venise [...]» La Mode illustrée, 4 - A.Ré.
manche cloche loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Nous lui préférons de beaucoup la manche pèlerine, la manche japonaise, la manche cloche ou entonnoir [...]» La Mode illustrée, 346 - A.Ré.
manche de dessous loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1849 - «Manches de dessous en tulle brodé garni de dentelle.» Le Moniteur de la mode, 10 juill., 75b - M.C.E.
1850 - «Redingote [sorte de robe] en satin dépoli vert. [...] Manches de dessous blanches formant un bouillon avec deux dentelles.» Le Moniteur de la mode, 2e numéro de janv., 252a - M.C.E.
manche entonnoir loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Nous lui préférons de beaucoup la manche pèlerine, la manche japonaise, la manche cloche ou entonnoir [...]» La Mode illustrée, 346 - A.Ré.
manche japonaise loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Nous lui préférons de beaucoup la manche pèlerine, la manche japonaise, la manche cloche ou entonnoir [...]» La Mode illustrée, 346 - A.Ré.
manche kimono loc. nom. f. VÊT. - TLF, cit. Martin du Gard, 1923 ; Lex.[75], 1926 ; R (cit.), GLLF, 1928, Martin du Gard ; PR[77], ø d.
*1924 - «[...] corsage à manches kimono [...]» Le Petit écho de la mode, 11 mai, 1 - M.C.E.
manche mitaine loc. nom. f. VÊT. - absent TLF.
Add.DDL :
*1909 - «[...] ce fait, de pouvoir mettre à une robe décolletée des manches mitaines descendant très bas sur la main, constitue certainement l'une des notes les plus caractéristiques et les plus frappantes de la mode actuelle. Les manches longues doivent alors rester toujours transparentes ; tantôt en dentelle légère, en tulle Alençon, en tulle filet ; tantôt en résille de perles, en tulle d'or ou d'argent, elles se prolongent parfois jusqu'à la naissance des doigts, et certaines grandes maisons les terminent en vraies mitaines dans lesquelles le pouce se trouve pris. Mais ce n'est là qu'une fantaisie d'exception, que déjà, l'an dernier, on avait essayé de lancer, sans succès d'ailleurs.» La Mode illustrée, 10 janv., 14c-15a - M.C.E.
*1925 - «[...] sur une robe très nette et très hermétique de kasha grège à longues manches mitaines bien collantes [...]» Gazette du bon ton, 7e année, numéro 6, janv., 266-7 - M.C.E.
manche mitaine loc. nom. f. VÊT. - DDL 16, 1909, La Mode ill. ; absent TLF.
1900 - «On a fait beaucoup de manches courtes avec sabot Louis XVI ; une particularité de cette année c'étaient les manches courtes avec sabot au coude, prolongées par une seconde manche mitaine, étroitement ajustée au bras et retombant sur la main.» Almanach Hachette 1901, 336a - P.E.
manche pagode loc. nom. f. VÊT. - L, FEW (20, 92b), GLLF, 1868 ; DG, ø d ; TLF, cit. Journ. des femmes, 1950 ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1849 - «On dit que l'été ramènera les manches pagodes très-évasées, qui laisseront l'avant-bras découvert.» Journ. des demoiselles, juin, 184b (Bruxelles) - M.C.E.
1851 - «Des coudes aux poignets, de larges manches pagodes évasaient leurs buissons de dentelles.» E. et J. de Goncourt, En 18..., ch. XII, 138 (Dumineray) - M.C.E.
manche pagode, manche-pagode n.f. VÊT. - L, FEW (20, 92b), GLLF, 1868 ; TLF, GR[85], cit. Loti, 1888.
Add.DDL 16 (1849)
*1867 - «La manche pagode. [...] Sur la table à ouvrage de la cellule [...] s'étalait une paire de manches pagodes admirablement brodées [...]» L'Illustrateur des dames , vol. 7, 122 et 123g - A.Ré.
manche pèlerine loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Nous lui préférons de beaucoup la manche pèlerine, la manche japonaise, la manche cloche ou entonnoir [...]» La Mode illustrée, 346 - A.Ré.
manche trois quarts loc. nom. f. VÊT. - R, ø d ; absent TLF.
1909 - «Robe de drap [...] Manches droites, trois quarts.» Femina, 1er juin, 292 - M.C.E.
1909 - «[...] après avoir passé de la manche demi-longue à la manche mitaine, voici qu'on reste maintenant à mi-chemin avec la manche trois quarts, dont le bord s'arrête au milieu de l'avant-bras : proportion fausse, disgracieuse, et qui n'a aucune raison d'être, soit dit en passant.» La Mode illustrée, 7 nov., 515b-c - M.C.E.
manche à air loc. nom. f. AÉRON. "pour indiquer la direction du vent" - FEW (6/I, 208b ; manche ; mention isolée), GLLF, 1949, Lar. ; Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
• manche à vent - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «Magnin regarda la manche à vent, au-dessus des oliviers : le vent, en ce moment, venait de l'ouest.» Malraux, L'Espoir, III, ch. III, 324 (Gallimard) - M.C.E.
manche à gigot loc. nom. f. VÊT. - TLF, 1832, Raymond ; FEW (16, 35b), GLLF, Lex.[75], 1836, Suppl. Acad ; FEW (6/I, 207a ; "à la mode sous Charles X, entre env. 1825 et 1830"), 1840, Compl. Acad. ; L ("à la mode sous Charles X"), DG, R, PR[77] (vx), ø d.
• manche en gigot - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1827 - «Quand les manches dites en gigot commencèrent à paraître, chacun se récria sur la bizarrerie d'une pareille mode, qui non seulement cache la forme du bras, mais encore le fait paraître beaucoup plus gros que le buste. Les dames qui les premières doublèrent ces manches de bougran pour les rendre gonflantes, semblèrent avoir passé chaque épaule dans un ballon ; cependant le genre de ces manches grotesques est devenu général, alors le ridicule en a disparu : leur grâce de convention s'est établie aux yeux mêmes de ceux qui la raillaient d'abord.» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 183-4 (Roret) - M.C.E.
manche à gigot loc. nom. f. VÊT. - TLF, 1832, Raymond ; FEW (16, 35b), GLLF, Lex.[75], 1836, Suppl. Acad ; FEW (6/I, 207a ; "à la mode sous Charles X, entre env. 1825 et 1830"), 1840, Compl. Acad. ; L ("à la mode sous Charles X"), DG, R, PR[77] (vx), ø d.
*1834 - «Voyez-la, cette pensée, se faisant tour-à-tour noeud de rubans, gaze légère, couleur tendre, manche à gigot, corsage à la Marie Stuart ; [...]. La parure d'une femme contient plus d'idées que le plus gros livre.» Ch. Ballard, La Mode à Paris, par. VIII, in Paris, ou Le Livre des cent-et-un, t. XIV, 197-8 (Ladvocat) - M.C.E.
moucher (ne plus se - à la manche) loc. verb. non conv. INTELL. "fig. : ne plus être si simple, avoir de l'expérience" - FEW (6/I, 208a), 1694, Acad. ; BEI, 1867, Delv. ; absent TLF.
1593 - «C'est bien entré de piques aux autres, à d'autres, nous ne sommes plus morueux, on ne se mouche plus à la manche, ces conclusions-la sont trop cogneues, il leur faut vn relevé.» Les Paraboles de Cicquot, 46 (Jouxte la coppie imprimée à Lyon) - P.E.
outre-Manche (d'-) loc. adj. GÉOPOLIT. "situé au-delà de la Manche ; anglais" - TLF, cit. Daudet, 1885 adv. : GLLF, av. 1848, Chateaub.
1825 - «Quand cet usage sera tout-à-fait naturalisé en France, nous nous ferons un devoir, à l'exemple de nos confrères d'outre-manche, de faire connaître par leur nom et surnom, les femmes qui s'y seront fait remarquer par leur beauté, leur luxe ou leur parure.» Le Masque de fer, I, 191 - P.E.
pierres (jeter des - à qqn) loc. verb. RELAT. "fig. : accuser, blâmer" - ø t. lex. réf.jeter la pierre à qqn : GLLF, 1672, Sacy ; FEW (8, 315a), 1690, Fur. ; L, DG, PR[77], TLF, ø d.
1668 - «Je ne vous dis point maintenant comment vous êtes avec moi ; le monde me jetterait des pierres, si je faisois de plus grandes démonstrations.» Mme de Sévigné, Let., à Bussy-Rabutin , 28 août, I, 157 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
sabot (manche à -) loc. nom. f. VÊT. - R, cit. Balzac [1846] ; TLF, cit. Villard, 1956.
Add.DDL
*1838 - «Cette robe [de Cléopâtre] avait des demi-manches justes sur l'épaule, mais évasées vers le coude comme nos manches à sabot, et permettait de voir un bras admirable [...]» Th. Gautier, Une Nuit de Cléopâtre, ch. I, in Th. Gautier, Nouvelles, 326 (Fasquelle, 1904) - M.C.E.
sabot (manche à -) loc. nom. f. VÊT. - DDL 16, 1838, Th. Gautier ; R, cit. Balzac, 1846 ; TLF, cit. Villard, 1956.
1837 - «[...] au quatrième acte, une robe noire à corsage montant ; manches courtes à sabots ; petit tablier à coins ronds ; longues mitaines noires à jour ; coiffée en cheveux [...]» R. du théâtre, XI, 434 - P.E.
sous-manche n.f. VÊT. - TLF, cit. Moniteur de la mode, 1844 (même texte).
1844 - «[...] chemisette et sous-manches en batiste [...]» Le Moniteur de la mode, 10 nov., 170a - M.C.E.
*1849 - «Les manches [d'une redingote de dame], trois quarts longues, laissaient passer les sous-manches garnies de dentelles [...] Il est une chose, que toute femme qui se met bien doit avoir : c'est un assortiment complet de sous-manches. C'est une vogue, donc c'est une nécessité [...]» Le Moniteur de la mode , 30 avr., 19a et 2e numéro de nov., 179b - M.C.E.
*1850 - «[...] les manches sont justes et très-écourtées, et ont des sous-manches bouillonnées, composées d'entre-deux et de broderies.» Journ. des demoiselles, mars, 95a-b (Bruxelles) - M.C.E.
*1867 - «Manchette de femme, petit ornement en jaconas, batiste, mousseline unie ou brodée, en tulle ou dentelle, que les femmes portent sur les poignets de leurs sous-manches ou sur les poignets des manches de leur robe.» Littré, Dict. , (s.v. manchette) - M.C.E.
transManche, trans-Manche adj. GÉOGR. TRANSP.
• trans-Manche - TLF, cit. Le Masson, 1951.
*1969 - «[...] trafic trans-Manche [...]» La Vie du rail, 18 mai, 47 - AFC
*1971 - «Si la Compagnie du Nord, comme nous l'avons indiqué, a toujours porté une attention extrême à Dunkerque qui était en vérité le seul grand port dont ce réseau disposât, ce ne fut sans doute pas à cause du trafic trans-Manche dont le développement est ici assez récent.» La Vie du rail, 7 nov., 11 - AFC
*1985 - «[...] la liaison trans-Manche émerge de l'irréel [...] Qu'il devienne pont ou tunnel, ce 'lien fixe trans-Manche' [...] semble promis à une vingt-septième tentative.» Le Monde aujourd'hui, 3-4 nov., X - K.G.
transManche, trans-Manche adj. GÉOGR. TRANSP.
• transmanche - TLF, cit. Industr. et Techn., 1973.
*1976 - «[...] ce nouveau port, hormis les rituels terminaux pétrolier et gazier, se distingue surtout par deux points : le terminal transmanche, et le terminal transocéanique.» C. Bunodière, Y. Labat, in Le Nouv. Economiste, 16 févr., 35 - AFC
tête (jeter qqch. à la -) loc. verb. ARGENT "fig. : vendre à vil prix" - TLF, 1666, Mol. ; FEW (13/I, 273b), 1690, Fur. ; L, ø d.
*1679 - «[...] il faut tâcher de se bien porter, de rajuster les deux bouts de l'année qui sont dérangés, et les jours passeront : au lieu que j'en étois avare, je les jette à la tête présentement.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 20 oct., II, 481 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
vin (après bon - bon cheval) loc. prov. PROVERBE US. ALIM. - Hu, Pasquier ; L, TLF, ø d.
• après bon vin, bon roussin - Gc, Cholières (autre texte) ; absent TLF.
Compl.Hu (Cholières, même texte)
1587 - «[...] on diroit de nous, que nous pratiquerions le prouerbe, qu' apres bon vin, bon roussin : qu'apres estre bien saouls et auoir la panse bien pleine, nous cracherions de gros mots de gueule à tuer chien.» Cholières, Les Après-disnées, 31 recto (Richer) - P.E.
vin (après bon - bon cheval) loc. prov. PROVERBE US. ALIM. - Hu, Pasquier ; L, TLF, ø d.
1604 - «Apres bon vin bon cheual, et ils moururent tous deux sans y penser : Ils n'auoient garde de faillir à aimer la Guerre, car il beuuoit comme vne cane, et puis quand on est yure on veut tuer tout le monde [...]» La Response de maistre Guillaume au Soldat fr., 22-23 (s.l.) - P.E.
vin (après bon - bon roussin) loc. prov. PROVERBE US. ALIM. - DDL 19, 1587, Cholières ; Gc, Hu, Cholières ; absent TLF.
1584 - «GASTER. Nostre homme est en fureur : après bon vin, bon roussin.» F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 292 (Jannet) - P.E.
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