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extra-organique adj. BIOL. - TLF, cit. C. Bernard (autre texte), 1865.
1865 - «Pour comprendre l'expérimentation sur les êtres vivans, et surtout chez les êtres vivans d'une organisation élevée, il faut nécessairement tenir compte de deux milieux : le milieu cosmique ou extra-organique, qui est commun aux êtres vivans et aux corps bruts, et le milieu intra-organique, qui est spécial aux êtres vivans. Ce dernier milieu, qui est en rapport avec nos élémens organiques actifs (muscles, nerfs, glandes, etc.), est formé par tous les liquides circulans (la liqueur du sang et tous les liquides intra-organiques et blastématiques).» C. Bernard, in R. des deux mondes, t.58, 1er août, 644 - M.C.
hyper-organique adj. PHILOS. - TLF, cit. Maine de Biran, 1817 ; Ls, 1876, Journ. débats ; Lex.[75], ø d.
*1823 - «Jusqu'à quel point une forte impulsion donnée à la vie supérieure par quelque cause externe ou interne (mais toujours hyper-organique), peut-elle relever l'âme ou la faire se relever, quelque [sic] soit d'ailleurs l'état organique ou le ton de la vie sensitive ?» Maine de Biran, Journ., II, 381 (La Baconnière) - P.E.
hystéro-organique adj. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Dabout [1924].
1908 - «L'existence d'adhérences prouve que, chez cette malade [hystérique], il s'agit d'une association hystéro-organique ; ce qui explique le non-relâchement de la contracture pendant le sommeil.» Babinski, in L'Encéphale, numéro 7, juill., 62 - M.C.
1911 - «Douleurs pithiatiques (ou mythomaniaques) - Ce sont les douleurs par autosuggestion des hystériques, uniquement psychiques ou liées à une association hystéro-organique.» G. Maillard, Des différentes espèces de douleurs psychopathiques, in L'Encéphale, numéro 9, sept., 770 - M.C.
intra-organique adj. BIOL. - TLF (cit.), GR[85], 1935, Carrel.
Add.DDL :
*1895 - «INTRA-ORGANIQUE. adj. 2 g. T. de méd. Qui est à l'intérieur des organes.» Guérin, Dict. des Dict., Suppl - TGLF
*1909 - Echo des Alpes, numéro 4, 127 - C.T.
intra-organique adj. BIOL. - DDL 31, 1895, Guérin ; TLF (cit.), GR[85], 1935, A. Carrel.
1865 - «Pour comprendre l'expérimentation sur les êtres vivans, et surtout chez les êtres vivans d'une organisation élevée, il faut nécessairement tenir compte de deux milieux : le milieu cosmique ou extra-organique, qui est commun aux êtres vivans et aux corps bruts, et le milieu intra-organique, qui est spécial aux êtres vivans. Ce dernier milieu, qui est en rapport avec nos élémens organiques actifs (muscles, nerfs, glandes, etc.), est formé par tous les liquides circulans (la liqueur du sang et tous les liquides intra-organiques et blastématiques).» C. Bernard, in R. des deux mondes, t.58, 1er août, 644 - M.C.
1880 - «Nous venons de voir l'importance décisive donnée par Claude Bernard à l'étude du milieu intra-organique, dont on doit tenir compte, si l'on veut trouver le déterminisme des phénomènes chez les êtres vivants.» Zola, Le Roman expérimental, 18 (Charpentier et Fasquelle, 1894) - FRANTEXT
psycho-organique adj. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Thinès-Lemp., 1975 ; in Moor [1966].
1903 - «Le passage de ces ganglions au cerveau dépend d'un mécanisme nerveux dans lequel transparaît l'élément psychique, en ce sens qu'il est la matérialisation des expansions extrêmes de ce dernier. Ces expansions naissent, entre autres causes, à l'occasion des obscures et innombrables impulsions psycho-organiques montant vers elles.» E. Nicoulau, c.r., in Annales médico-psychol., I, 131 - M.C.
1910 - «J'excepte donc tout le cortège des troubles locomoteurs, issus d'une association psycho-organique.» Dr M. Egger, Le mécanisme physio-pathologique de l'ataxie du tabès, in L'Encéphale, II, 35 - M.C.
1915 - In titre : Dr Haury, Les retentissements psycho-organiques de la vie de guerre, in Presse méd., cité in Arch. de psychol., t.16, 373 (1917) - M.C.
1921 - «[...] nous admettons avec Blondel que la personnalité est constituée d'un fond psycho-organique [...]» Dr A. Starobinski, Un cas de délire télépathique, in Annales médico-psychol., II, 224 - M.C.
1921 - «C'est pourquoi l'on doit admettre l'existence, derrière ce symbolisme psychique ou psycho-affectif dont l'analyse aboutit à des craintes ou à des désirs insatisfaits, d'une sorte de symbolisme psycho-organique plus important encore.» A. Hesnard, La folie, pensée organique, in Journ. de psychol., 18e année, 238 - M.C.
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