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introversion n.f. d'apr. all. PSYCHOL. - Lex.[79], v.1900 (?) ; DSVS[82], 1921 ; GLLF, 1931.
Compl.TLF, GR[85] (1913, Jung)
1913 - «Je propose de désigner d'une manière générale par les termes d'EXTRAVERSION et d'INTROVERSION ces deux directions opposées de l'intérêt [...] Nous dirons donc qu'il y a extraversion partout où c'est au monde extérieur, à l'Objet, que l'individu accorde son intérêt fondamental et attribue une importance et une valeur essentielles ; il y a introversion au contraire lorsque le monde objectif subit une sorte de dénigrement ou de déconsidération au profit du Sujet lui-même, qui accapare alors tout l'intérêt de l'individu et entre pour ainsi dire seul en ligne de compte à ses propres yeux.» Dr C.G. Jung, Contribution à l'étude des types psychologiques, in Arch. de psychol., t.13, 290 - M.C.
1913 - «Bleuler a donné le nom d'autisme au fait, si marqué dans certains états morbides, de se détourner de la réalité externe pour se renfermer en soi-même et ne plus vivre qu'au milieu de ses rêves. (C'est à peu près l'équivalent de l'introversion de Jung).» Th. Flournoy, c.r. : Bleuler, in Arch. de psychol., t.13, 194 - M.C.
introversion régressive loc. nom. f. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Et j'appellerai extraversion régressive le phénomène que Freud désigne sous le nom de 'transfert' ou 'transitivisme' (_bertragung) par lequel l'hystérique projette dans le monde objectif les illusions ou estimations subjectives de la sensibilité. De même j'entendrai par introversion régressive le phénomène pathologique inverse, tel que nous le constatons dans la Démence précoce, où c'est le sujet qui subit ces transfigurations fantaisistes.» Dr C.G. Jung, Contribution à l'étude des types psychologiques, in Arch. de psychol., t.13, 290 - M.C.
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