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bouffe (opéra -) loc. nom. m. d'apr. ital. MUS. - Lex.[75], v. 1800 ; TLF, 1807, Mme de Staël ; FEW (7, 363b), GLLF, v. 1810 ; ND4, déb. 19e ; L, DG, R, PR[77], ø d la date de 1824, dans BW6 et ND4, concerne le subst. bouffe
• opera buffa - FEW, 1838, Compl. Acad. ; L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1791-98 - «C'était un opera buffa, dont la musique de Buranello était aussi excellente que les acteurs.» Casanova, Hist. de ma vie, t. 3, ch. 4, 54 (1960-62) - R.R.
*1826 - «On donnait un opéra buffa de Brunelli.» Mém. du vénitien Jacques Casanova de Seingalt, t. 4, ch. 4, 160 (1825-29) - R.R.
bouffe-curés n.m. non conv. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1962 - «Il faut dire qu'à part Marthe et Jean, les Lassègne étaient tous des bouffe-curés. Et ça ne datait pas d'hier.»R. Escarpit, Sainte Lysistrata, 14 (Fayard) - J.S.
bouffe-ratichon n.m. non conv. RELIG. SOCIOPOLIT. "anti-ecclésiastique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1979 - «[...] je parle des curetons de jadis, ceux de mon enfance. Maintenant ils sont devenus n'importe quoi, loubards à blouson clouté [...] prolos, bistrot dodo boulot ! [...] Est-ce un progrès ? une régression ? [...] Les pires Lorulot bouffe-ratichons du petit père Combes n'imaginaient pas... à cent lieues... pareille métamorphose [...]» A. Boudard, Le Corbillard de Jules, 160 (La Table Ronde) - K.G.
bouffe-room n.m. non conv. , plais. HABITAT "salle à manger" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] je bouffe pas meilleur que vous, moi dans mon placard et vous dans votre bouffe-room [...]» V. Thérame, Hosto-blues, 284 (Ed. des Femmes) - K.G.
opéra bouffe loc. nom. m. MUS. - Lex.[79], v.1800 ; TLF, GR[85], 1807, Mme de Staël ; FEW (7, 363b), GLLF, v.1810 ; L, DG, ø d.
• opera buffa d'apr. ital. - DDL 20, TLF, 1791-98 ; FEW, 1838, Compl. Acad. ; L, ø d.
*1815 - «On parle beaucoup de M. Crémont, chef de musique du 15e régiment d'infanterie légère. On assure que c'est un des premiers virtuoses qui existent actuellement sur le violon [...] On croit que M. Crémont, après avoir fait quelque temps les délices des sociétés particulières, se déterminera à donner un concert à la salle de spectacle. Cet artiste ne doit pas rester longtemps ici, s'il est vrai qu'il soit engagé comme chef d'orchestre au théâtre de l'opéra-buffa à Paris.» Ch. Weiss, Journ. 1815-1822, 13 févr., 27 (Ed. S. Lepin, Les Belles-Lettres, 1972) - M.C.
opérette bouffe loc. nom. f. MUS. SPECT. - R, cit. Courteline ; absent TLF.
• opérette-bouffe - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1892 - «Le Palais-Royal, lui, vient de tâter de l'opérette-bouffe. Pour enseigne, il a arboré le nom d'un personnage légendaire créé par la fantaisie d'Armand Silvestre.» Le Journ. amusant, 12 mars, 2c - G.S.
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