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co-texte n.m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1979 - «Je vais rappeler brièvement quelques notions de communication. Tout message comporte à la fois un co-texte et un non-texte. Le co-texte est la partie explicite, le non-texte celle qui préside à l'acte de parole, il est implicite.» M. FrumholzL'Epineux problème de la lecture, 53 (Mémoire présenté à Nancy I) - Y.G.
film-texte n.m. CIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1975 - «Pour nous : travail actif, forcené de cette indécidabilité même. Voies inexplorées jusqu'alors vers un film-texte infini et inoui [...]» J. Farges, in Marguerite Duras, 129 (Albatros) - RL.W.
génotexte, géno-texte n.m. SÉMIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «L'écriture à haute voix, elle, n'est pas expressive ; elle laisse l'expression au phéno-texte, au code régulier de la communication ; pour sa part elle appartient au géno-texte, à la signifiance [...]» R. BarthesLe Plaisir du texte, 104 (Seuil) - AFC
1975 - «Elle [Julia Kristeva] utilise, à ce propos, deux autres termes, ceux de géno-texte (le sémiotique) et de phéno-texte (le symbolique) : 'Le géno-texte se présente ainsi comme la base sous-jacente au langage que nous désignerons par le terme de phéno-texte.'» L.-J. CalvetPour ou contre Saussure, 105 (Payot) - Y.G.
1975 - «GENOTEXTE n.m. Linguist. En sémiologie, structure profonde d'un texte ou énoncé long.» Grand Lar. encycl., Suppl. 2.
inter n.m. abrév.  de [téléphone] interurbainnon conv.  TÉLÉCOMM. - GLLF, 1959 ; Lex.[75], ø d.
Compl.GR[92] et TLF
1920 - «l'Inter [...]» KjellmanMots abrégés, Vocab. - K.G.
*1954 - HarmerThe French Language Today, 113 - K.G.
inter n.m. abrév.  de intermédiairearg.  ARG. PROSTIT.  "racoleur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1953 - «[...] intermédiaire [...] qui rabat la clientèle sur les maisons de prostitution.» Sandry et CarrèreDict. de l'arg. mod. - K.G.
1957 - «Bébert six langues, le roi des inters, je l'avais vu [...] rabattre chez Miss six clergymen de toute beauté !» Le Petit Simonin illustré , (s.v. inter) (Amiot) - K.G.
1965 - «[...] le drainage des clients vers les maisons se fait par des rabatteurs, les inters ou pisteurs qui touchent une commission sur leurs dépenses [...]» GiraudLe Royaume d'argot, 174 (Denoël) - K.G.
inter n.f. abrév.  de [compétition] internationalearg.  ARG. SPORTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1974 - «[...] je m'achète une 850 Suzuki. Je fais une saison en 1981 pas dégueulasse, et je passe en inter [...] Je continue à courir en inter dans presque toutes les catégories jusqu'en 1990 [...]» Lycéen donnant son 'autobiographie de l'avenir', in VincentLe Peuple lycéen, 268 (Gallimard) - K.G.
inter n. abrév.  de interprètenon conv.  MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1977 - CaradecDict. du fr. arg. et pop. (Larousse) - K.G.
inter n.m. abrév.  de [service téléphonique] internationalTÉLÉCOMM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1981 - «Elle décroche et compose deux chiffres en feuilletant un carnet. L'international... - Allô ? Galerie Velasquez... Venez vite ! Inter mon cul ! C'est les poulets, oui ! La salope !» P. ConilFlip-frac, 93 (Gallimard) - K.G.
Inter (l'-) n.f. abrév.  de l'Internationale, chant révolutionnairenon conv.  POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1947 - «Eux, les gars de l'Allier, dont la majorité, avant guerre, braillaient L'Inter en sortant des baraques de bal [...]» FalletBanlieue sud-est, 220 (Folio) - K.G.
1963 - «[...] on connaît toutes les chansonnettes [...] les Enfants de la Patrie, L'Inter, et celle que braillent à présent les ratons, chaque matin à la promenade.» BoudardLa Cerise, 37 (Plon) - K.G.
inter-flic n.m. non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] faire le flic... le contre-flic... l'inter-flic... pas sentir ce qu'on bouffe... céder son vin... ne pas avoir une minute de répit [...]» V. ThérameHosto-blues, 274 (Ed. des Femmes) - K.G.
inter-mental adj. PSYCHOL. 
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1920 - «L'action inter-mentale, qui se constate par exemple dans la conversation, cause universelle et continuelle de transformation sociale [...]» G. DwelshauversLa Psychologie fr. contemporaine, ch. 4, 151 - R.R.
inter-mental adj. PSYCHOL. - DDL 10, TLF, 1920, Dwelshauvers ; FEW (6/I, 731a), 1931, Lar.
1903 - «[...] cette logique inter-mentale, qui a précédé et provoqué la logique intra-mentale [...]» G. Tarde, L'inter-psychologie, in Bull. de l'Institut gén. de psychol., juin-juill., 106 - M.C.
inter-monde n.m. PSYCHOL. - GR[85], cit. Merleau-Ponty ; absent TLF.
1926 - «Les bornes du conscient sont franchies et sur les terres vierges du psychisme agrandi, les mystères de la magie, les montées inexprimables des mystiques, les problèmes de l'occultisme, nous attirent derrière Freud vers les grandes explorations d'inter-mondes P. André, in Les Cahiers du mois, numéro 21-22, 190 - P.E.
inter-présidentiel adj. POLIT.  États-Unis"entre deux présidences" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1952 - «L'heure présente fait ressortir deux anomalies de la Constitution [des Etats-Unis] : d'abord les inconvénients de la période [...] inter-présidentielle, où personne ne gouverne plus ; et puis la situation équivoque, ou même dangereuse, du vice-président : un bouche-trou de seconde classe [...].» Teilhard de Chardin, let. à Joseph T. de C., 14 déc., in Teilhard de ChardinLet. de voyage, 336 (Grasset, 1961) - J.S.
inter-psychologique adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «Le rapport social est ce genre de rapport inter-psychologique dans lequel un être agit mentalement sur un autre.» G. DwelshauversLa Psychologie fr. contemporaine, ch. 4, 151 - R.R.
inter-sémiologique adj. SÉMIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Une tâche plus vaste et plus lointaine sera la recherche de COINCIDENCES INTER-SEMIOLOGIQUES, c'est-à-dire entre les divers systèmes de signes (langage articulé, langage gestuel [...] signaux, monnaies, etc.) dont l'ensemble constitue l'objet de la Sémiologie [...]» H. FreiLa Grammaire des fautes, 38 (Geuthner) - J.S.
interpartis, inter-partis adj. POLIT. - DMC, cit. Le Monde, 1969 ; absent TLF.
1918 - «Dès la reprise, Skobeleff monte à la tribune [de l'Assemblée] et proteste contre les coups de feu tirés le jour même dans les rues [...] L'orateur propose la formation d'une commission interpartis pour mener une enquête.» R. HervalHuit mois de révolution russe, 202 (Hachette) - J.S.
méta-texte n.m. LING.  LITT. - DDL 24 (Rép.), 1975 ; absent TLF.
1970 - «Texte métaphore de lui-même, simultanément texte et 'méta-texte' ; ainsi se crée un enchevêtrement de plus en plus complexe.» C. Veschambre, in Poétique, numéro 1, 75 - P.E.
1972 - «Cette constatation n'abroge pas la nécessaire référence de toute critique littéraire au dehors du texte (contexte, hors-texte, méta-texte) [...]» R. LauferIntrod. à la textologie, 6 (Larousse) - P.E.
non-texte n.m. SÉMIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1969 - «Si la lecture précède en quelque sorte les décisions et les caractérisations formelles objectives du tableau c'est que sa forme, sa 'structure' n'existent pas, sinon comme sollicitation du référent (c'est-à-dire comme non-texte) - et ceci a d'ailleurs entraîné de nombreuses réflexions sur la 'nature tautologique' du signe pictural.» J.-L. Schefer, in Les Let. fr., 6 août, 27 - AFC
1979 - «Je vais rappeler brièvement quelques notions de communication. Tout message comporte à la fois un co-texte et un non-texte. Le co-texte est la partie explicite, le non-texte celle qui préside à l'acte de parole, il est implicite.» M. FrumholzL'Epineux problème de la lecture, 53 (Mémoire présenté à Nancy I) - Y.G.
phénotexte, phéno-texte n.m. SÉMIOL. - TLF, cit., 1969.
*1973 - «Il paraît que les érudits arabes, en parlant du texte, emploient cette expression admirable : le corps certain. Quel corps ? Nous en avons plusieurs ; le corps des anatomistes et des physiologistes, celui que voit ou que parle la science : c'est le texte des grammairiens, des critiques, des commentateurs, des philologues (c'est le phéno-texte).» R. BarthesLe Plaisir du texte, 29 ; cf. 104 (Seuil) - AFC
*1975 - «Elle [Julia Kristeva] utilise, à ce propos, deux autres termes, ceux de géno-texte (le sémiotique) et de phéno-texte (le symbolique) : 'Le géno-texte se présente ainsi comme la base sous-jacente au langage que nous désignerons par le terme de phéno-texte.'» L.-J. CalvetPour ou contre Saussure, 105 (Payot) - Y.G.
*1975 - «PHENOTEXTE n.m. [...] Linguist. En séméiologie, nom donné au texte que révèle une simple lecture.» Grand Lar. encycl., Suppl. 2.
*1982 - «[...] le phéno-texte pourra être défini comme 'l'aspect sous lequel le texte se présente, la formule de la signifiance dans la langue naturelle'.» Cité par M. Arrivé, in Sémiotique, 146
scéno-texte n.m. CIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1968 - «La synchronie du système des scéno-textes pose comme élément fondamental la diachronie. C'est-à-dire, je le répète : le procès.» Cahiers du cinéma, 185, 82 - G.L.
violence (faire - à [un texte, à une loi]) loc. verb. DR. "interpréter d'une manière forcée, tendancieuse" - TLF (d'une doctrine), 1625, Naudé ; FEW (14, 487a), GLLF, DHR, 1670, d'apr. Rich.
1566 - «A quoy si quelquesfois je vien mesler ensemble / Quelque poinct circonstant, cela (comme il me semble, / Si l'Escriture saincte on confere de faict) / Ne tort ne violence à l'histoire ne fait L. Des MasuresTragédies saintes, 9 (Cornély, STFM, 1907) - P.E.