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intériorisation n.f. PSYCHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; PR[77], 1952 ; Rs, GLLF, mil. 20e ; Lex.[75], ø d.
1899 - «Tous les instincts qui n'ont pas de débouché, que quelque force répressive empêche d'éclater au dehors, se retournent en dedans - c'est là ce que j'appelle l'intériorisation de l'homme [...]» H. Albert, Pages choisies de Nietzsche, 304 (Mercure de France) - R.B.
intériorisation n.f. PSYCHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GLLF, mil. 20e ; Lex.[79], ø d.
Add.DDL 22, GR[85] (1899, H. Albert)
*1926 - «Réduire la notion de schizoïdie uniquement à la tendance à la rêverie et à l'intériorisation modifie, à notre avis, d'une façon trop sensible la notion de Kretschmer. Elle lui donne un autre sens et prête ainsi à confusion. Au rêveur s'oppose non plus le syntone, mais l'homme d'action qui, lui de nouveau, selon les caractères de ses réactions affectives et de son activité, peut appartenir aussi bien au groupe des syntones, qu'à celui des schizoïdes.» R. Dupouy, L'autisme hypocondriaque et l'indifférence sexuelle chez les schizomanes, in Annales médico-psychol., I, 372 - M.C.
intériorisation affective loc. nom. f. PSYCHANAL. "introjection" - GR[85], ø d ; absent TLF.
1926 - «L'analyse de la biographie affective des schizophrènes utilisant le concept psychanalytique d'évolution instinctive permet de reconstituer le schéma évolutif affectif de la schizophrénie en trois stades [...] 2. intériorisation affective se déclenchant lors de l'inassouvissement des besoins affectifs impérieux de l'âge adulte : ne pouvant assimiler progressivement l'objet extérieur de son désir, l'individu renonce à la passion sadique destructive dans la mesure où il peut réaliser un report narcissique de ses appétences affectives sur lui-même.» P. Courbon et J. Magnand, c.r. : Hesnard et Laforgue, in Annales médico-psychol., II, 277 - M.C.
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