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inouïsme n.m. AFFECT. - TLF, cit. Marteau, 1861.
*1875 - «Quand ses jambes se fatiguent ou n'avancent pas assez vite au gré du cavalier, un simple avertissement suffit à l'autruche, qui déploie aussitôt ses ailes et fend les airs après avoir dévoré l'espace ... C'est d'un vertigineux pantelant d'inouïsme !» Le Journ. amusant, 7 août, 4a - G.S.
*1890 - «L'autre jour encore, il s'agissait d'un créancier qui, agacé par les lenteurs de son débiteur, avait acheté un revolver et avait tué celui dont les payements tardaient trop. N'est-ce pas ruisselant d'inouïsme ?» Le Journ. amusant, 6 sept., 3a - G.S.
inouïsme n.m. AFFECT. - TLF, GR[85], 1861, Marteau ; DDL 17, 1875, Le Journ. amusant.
1857 - «Tous ces mots à terminaison en isme, je les tiens en pitié comme des mots de transition [...] On a été jusqu'à se servir du naturisme, des pédants philosophiques disent le possibilisme, les économistes emploient l'absentéisme, et il n'y a pas huit jours qu'un délicat a trouvé le mot inouïsme.» Champfleury [Jules Husson], Le Réalisme, 2 (M. Lévy) - J.S.
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