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inféoder v.tr. HIST. FÉOD. - FEW (15/II, 119a), GLLF, TLF, DHR, 1680, Rich. ; Gc, ø d.
Au p.p. - TLF, Acad. 1645 - «Citoys, si je ne suis aidé / Par ce Domaine infeodé / Dont tu m'as esclairci n'aguere / Et que je crûs une chimere [...] Le Suppliant qui t'importune / Seroit content de sa fortune, / Et n'auroit jamais regardé / Ny ce Domaine infeodé / Ny tous ces partis de Finance / Que convoite mon Ordonnance.» Boisrobert, Epistres en vers , I, 95 et 98 (Hachette, STFM) - P.E.
inféoder (s'-) v.pron. ORGANISATION/RELATION "fig." - TLF, 1827, Eckstein [d'apr. DDL 15] ; L, DG, PR[72], ø d.
*1842 - «Il se dit, figurément, en parlant de l'action d'une personne qui se lie à une autre personne, à un parti ou à une opinion, comme un vassal était lié à son seigneur.»Complément Acad.aussi dans : Landais, 1853 ; La Châtre, 1854.
*1879 - «Est-ce qu'il est doctrinaire, le public ! Est-ce qu'il s'inféode à des chapelles ? - Non ! Voilà pourquoi l'Egalité et ce Prolétaire s'accroupissent sans écho.»E. Gautier, let. à Vallès, 21 juill., 252 (Delfau) - J.Q.
inféoder (s'-) v.pron. ORGANISATION/RELATION "fig." - GLLF, Lex.[75], 1840, Compl. Acad. ; DDL 6, 1842, Compl. Acad. ; FEW (3, 444a), 1845, Besch. ; L, DG, R, PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1827 - «L'institution des préfectures fut sacrifiée [...] On vit l'université subir les diverses réactions administratives. Ainsi se sont inféodées aux oscillations de la politique les deux choses qui devraient avoir le plus de stabilité dans un état. L'administration et l'éducation [...]» Eckstein, Le Catholique, n° 24, déc., 552-3 - P.E.
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