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idole n.f. ÉROT. "fig. : personne vénérée" - DLMF 1, O. de La Marche [av.1502] ; FEW (4, 540a), GLLF, D'Aub. ; TLF, DHR, 1631, G. de Balzac.
*1544 - «Grand fut le coup, qui sans tranchante lame / Fait, que vivant le Corps, l'Esprit desvie, / Piteuse hostie au conspect de toy, Dame, / Constituée Idole de ma vie.» M. Scève, Délie, 5 (Hachette, STFM) - P.E.
*1550 - «Desja son beau coural s'éteint, / Et ja la rose de son teint / Devient en son vermeil fletrie, / Et l'oeil larron où m'aguettoit / La sainte idole qui étoit / L'object de mon idolatrie.» Ronsard, Oeuvres complètes, I, 158 (Hachette, STFM) - P.E.
idole n.f. SPECT. "pour une vedette" - TLF (cit.), DHR, 1834, Balzac ; GLLF, 1866, Littré ; DDM, 1960.
1777 - «Quoi qu'il en soit, le sieur Restier est, avec raison, l'idole des Lyonnais, et nous osons avancer qu'il n'est point de Public dont il ne fût goûté, si la prévention n'entrait pour beaucoup dans les jugemens qu'on porte sur les talens dramatiques. On ne conçoit point à Lyon comment un tel Acteur n'a point été appellé à Paris [...]» Journ. des théâtres, n° 6, 15 juin, 282 - P.E.