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dames noires (avoir la visite des -) loc. verb. MÉD. "euphém." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1821 - «Une femme à la mode, un homme du monde, n'osent plus dire, même dans l'intimité, on m'a posé des sangsues. Lorsqu'on ne peut se dispenser de faire connaître que le docteur a ordonné cette espèce de saignée, soit parce que madame est sujette aux palpitations, soit parce que monsieur a la tête lourde, ou mademoiselle un teint trop coloré, on dit : J'ai eu la visite des dames noires.» Journ. des dames et des modes, n° 71, 25 déc., 561 - P.E.
dames noires (recevoir la visite des -) loc. verb. MÉD. "euphém." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1828 - «[...] les sangsues sont à la mode, et le beau monde dit : J'ai reçu aujourd'hui la visite des dames noires.» La Lancette française, n° 16, 6 déc., 63b - P.E.
fuite des idées loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GR[85], ø d ; in Dabout [1924].
1907 - In titre : Dr Soutzo fils, c.r. : Dr Schott, La fuite des idées [Ideenflucht] dans la manie (in Centralblatt für Nervenheilkunde und Psychiatrie, 1904, sept.), in Annales médico-psychol., II, 475 - M.C.
1908 - «Bleuler (2), dans l'introduction des travaux de Jung sur l'association ne dit-il pas : '[...] Nous pouvons dès maintenant, à l'aide des associations, diagnostiquer dans bien des cas, la démence précoce, l'épilepsie, différents types d'imbécillité, certaines formes d'hystérie, sans parler des maniaques avec leur fuite des idées depuis bien longtemps connue et d'autres cas analogues [...]' (2) Bleuler, Diagnostische Associationsstudien. Leipzig, Barth, 1906.» Ch. Ladame, L'association des idées et son utilisation comme méthode d'examen dans les maladies mentales, in L'Encéphale, numéro 8, août, 181 - M.C.
Cf. ideenflucht, DDL 29.
idées (ne plus avoir toutes ses -) loc. verb. rég. Nièvre et Ouest INTELL. "avoir l'esprit dérangé" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1909 - «Philippe nous écrit que maman n'a plus toutes ses idées.» J. Renard, Journ., 1241 - FXT
idées d'énormité loc. nom. f. pl. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Porot [1960].
1906 - «En même temps, ce malade demeurait parfaitement lucide et très sociable. Depuis quelques mois, il exprime quelques idées qui se rapprochent des idées d'énormité. Il prétend que sa mort va causer un tel scandale que l'on voudra détruire sa famille dans l'incendie de sa maison, et que le feu se propageant à la ville, détruira le pays tout entier. Ce sont là des idées de grandeur à base mélancolique, que l'on peut appeler idées de mégalomélancolie.» E. Régis, Soc. médico-psychol., 26 mars, in R. de psychiatrie, 10e année, 159 - M.C.
idées de grandeur loc. nom. f. pl. PSYCHOPATHOL. - GLLF (sens étendu), ø d ; absent TLF ; in Porot [1960].
Add.DDL :
*1906 - «En même temps, ce malade demeurait parfaitement lucide et très sociable. Depuis quelques mois, il exprime quelques idées qui se rapprochent des idées d'énormité. Il prétend que sa mort va causer un tel scandale que l'on voudra détruire sa famille dans l'incendie de sa maison, et que le feu se propageant à la ville, détruira le pays tout entier. Ce sont là des idées de grandeur à base mélancolique, que l'on peut appeler idées de mégalomélancolie.» E. Régis, Soc. médico-psychol., 26 mars, in R. de psychiatrie, 10e année, 159 - M.C.
*1912 - «En 1911, cette malade s'améliore beaucoup ; elle avait, les années précédentes, en même temps que des idées de persécution, des idées de grandeur, des idées hypocondriaques, - l'humeur de l'hypomane.» Soc. médico-psychol., 29 avr., in Annales médico-psychol., I, 580 - M.C.
idées de grandeur loc. nom. f. pl. PSYCHOPATHOL. - DDL 29, 1906 ; GLLF (sens étendu), ø d ; absent TLF.
1839 - Bleynie, in T. Haustgen (éd.), Observations et certificats psychiatriques au XIXe siècle, 67 (Rueil-Malmaison, Ciba, 1985) - Fr. mod., oct. 1988, n° 3/4, 285.
1846 - J.-P. Falret, in T. Haustgen (éd.), Observations et certificats psychiatriques au XIXe siècle, 81 - Fr. mod., oct. 1988, n° 3/4, 285.
idées de mégalomélancolie loc. nom. f. pl. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «En même temps, ce malade demeurait parfaitement lucide et très sociable. Depuis quelques mois, il exprime quelques idées qui se rapprochent des idées d'énormité. Il prétend que sa mort va causer un tel scandale que l'on voudra détruire sa famille dans l'incendie de sa maison, et que le feu se propageant à la ville, détruira le pays tout entier. Ce sont là des idées de grandeur à base mélancolique, que l'on peut appeler idées de mégalomélancolie.» E. Régis, Soc. médico-psychol., 26 mars, in R. de psychiatrie, 10e année, 159 - M.C.
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