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hyperesthésie n.f. MÉD. - TLF, 1803, Boiste ; PR[72], GLLF, 1808, Boiste ; ND2, 1827, Acad. ; L, ø d.
• hyperaestheses
Compl.PR[72], TLF (1795)
1795 - «Les fausses perceptions et les appétits désordonnés, qu'il /Vogel/ a mis dans une autre classe, à laquelle il a donné le titre d'hyperaestheses.» Bosquillon, trad. : G. Cullen, Elémens de méd. pratique, II, 469 - A.R.-J.De.
hyperesthésie affective loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1926 - «L'hyperesthésie ou, au contraire, l'anesthésie affective dont souffrent maints schizophrènes, représentent à mes yeux deux étapes ou deux aspects du même mal.» Dr W. Bowen, La complexion des schizophrènes, in Annales médico-psychol., II, 318 - M.C.
1927 - «De même que le tempérament cycloïde oscille entre la gaieté et la dépression, le tempérament schizoïde se meut entre deux pôles également. Ces deux pôles sont pour lui [Kretschmer] l'hyperesthésie et l'anesthésie affectives (reizbar und stumpf)?» E. Minkowski, La Schizophrénie, 25 (Payot) - M.C.
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