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hyperactivité n.f. ACTION - TLF, cit. Ravault, Vignon, 1956.
1913 - «Activité supérieure à la normale [...]» Lar. mensuel, janv. - Dubois (b), 39.
hyperactivité n.f. PSYCHOPHYSIOL. - GR[85], 1903 ; DDL 10 (sens gén.), 1913, Lar. mens. ; TLF, cit. Ravault, 1956.
1900 - «Le lit diminue l'hyperactivité psychique et physique des maniaques ; il diminue leur incessant besoin de mouvement. De plus, il atténue leur hyperexcitabilité sensorielle. Il abat le maniaque agité, le calme et l'endort ; il procure au malade quelques instants de sommeil réparateur.» Dr A. Pélas, Le repos au lit dans le traitement des aliénés, in Annales médico-psychol., I, 390 - M.C.
*1908 - «L'accès maniaque aigu s'accompagne toujours d'une véritable débauche de mouvements et de gestes, les idées se heurtent, s'entrechoquent, fuient, mais laissent une empreinte durable ; il y a hypermnésie, l'hyperactivité fonctionnelle est globale, incohérente [...]» A. Mézie, Confusion délirante hallucinatoire aiguë et psycho-névrose constitutionnelle, in L'Encéphale, numéro 6, juin, 514 - M.C.
*1911 - «[...] l'état de stupeur : la lenteur et la difficulté des mouvements dans les degrés moyens sont devenus l'impossibilité de se mouvoir et de parler ; le ralentissement des processus intellectuels est devenu l'arrêt de toute idéation ; quant aux perceptions, elles persistent comme à l'état normal. Cette évolution de l'amyosthénie et de l'anidéation montre le lien étroit qui unit ces deux phénomènes et, comme on les retrouve dans d'autres états d'épuisement, établit qu'ils constituent un syndrome constitué par les deux éléments fondamentaux suivants : l'hyperactivité motrice générale et l'hyperidéation.» G.M., c.r. : J. Tastevin, in L'Encéphale, numéro 8, ao}t, 186 - M.C.
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