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anti-romantique adj. LITT. - Mat.I, 1823, Stendhal ; TLF, ø d.
1820 - «Je le charge impitoyablement de toutes les brochures romantiques et anti-romantiques que nous avons pu ramasser [...]» A. ManzoniLettere a cura di C. Arieti, I, 212 (Verone, 1970) - P.Z.
anti-romantique n. LITT. - TLF, ø d.
Add.Mat. (1816)
*1829 - In titre : M.-L.-C. NisardEpitre aux anti-romantiques (Paris, Vezard) - TGLF
anti-romantique adj. LITT. - DDL 18, 1820, Manzoni ; TLF, ø d.
Au 20e :
1924 - «J'y expose mes théories, car, naturellement je possède des théories. Elles sont antiromantiques. Vous ne les trouverez chez aucun autre [...]» H. BoscoPierre Lampédouze, 214 (Crès) - J.C.
antiromantique, anti-romantique adj. LITT. - DDL 34, 1924 ; TLF, ø d.
Add.DDL 18 (1820)
*1837 - «Mlle Julienne et Numa ont fait le succès de cette bluette, ainsi que de tant d'autres vaudevilles anti-romantiques qu'ils ont joués depuis douze ans.» Nerval, Théâtre du Gymnase, in La Presse, 30-31 juill., in NervalOeuvres complètes, t.1, 364 (Pléiade, 1989) - J.S.
extra-romantique adj. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1831 - «Poésie extra-romantique Nerval, in Mercure de France au XIXe siècle, XXXIII, 241, in J. SenelierGérard de Nerval, essai de bibliographie, 79 (Nizet) - P.E.
hyper n.m. abrév.  de hypermarchénon conv.  COMM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1972 - «Après de multiples hésitations, les autorités d'outre-Manche ont finalement donné leur feu vert à un 'hyper' [Carrefour] à l'enseigne française près de Southampton.» Les Informations, 25 déc., 25 - AFC
1981 - Le Monde, 17 févr., in Dico-Plus, numéro 18, 5 - K.G.
hyper adj. abrév.  de hypertendunon conv. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1960 - «Sous la carapace, je reste hyper, larmes ou chants toujours prêts à jaillir. Mais j'ai maîtrisé presque tous les débordements [...]» A. SarrazinLet. à Julien, 21 juill., 382 (Pauvert, Livre de poche, 1973) - K.G.
hyper aérien adj. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «[...] dans les degrés supérieurs : la voie des Futurs Croulants et son hyper aérienne traversée de sortie sous les surplombs.» La Montagne et alpinisme, numéro 88, 3, 287 - C.T.
hyper-anglo-normand adj. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1978 - «La forme isolée A 1 [queivre] est peut-être une forme hyper-anglo-normande correspondant à l'a. fr. coivre Trésor de la langue fr., VI, 593a - P.E.
hyper-centre n.m. RELIG.  THÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «Dieu [...] se présente en somme, à la fois, non seulement comme un hyper-centre, mais aussi, forcément, comme un auto-centre.» Teilhard de ChardinL'Activation de l'énergie, 152 - Deckers.
hyper-civilisé adj. SOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. n.m. : GR[85], cit. Druon, 1951
1960 - «Jiri Trnka [réalisateur tchèque de films d'animation] a la chance d'appartenir à une nation non hyper-civilisée dont les traditions, l'histoire, les légendes sont restées vivantes [...]» J.-P. Coursodon, in Cinéma 60, mars, 101/2 - J.Gi.
hyper-criticisme n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «Corrado Barbagallo vient de publier à l'Union typographique turinoise le premier volume d'une Roma antica. Il pousse l'histoire de Rome jusqu'à l'arrivée de César au pouvoir. Il est en réaction très nette contre l'hyper-criticisme, et ce livre de forte documentation, bien illustré, est animé d'un véritable esprit politique.» P. Guiton, in Mercure de France, 1, 460 - M.C.
hyper-culture n.f. "/pour désigner un haut degré de culture/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1945 - «En des jours où l'Allemagne subit le destin farouche qu'elle a elle-même provoqué, où elle se révèle dans toute l'horreur de ses camps d'extermination [...], on est assez déconcerté de se trouver devant cette oeuvre du plus grand nom de la littérature allemande émigrée [Th. Mann], une oeuvre de sur-civilisation et d'hyper-culture, toute de finesse et d'ironie livresque, l'équivalent germanique d'un livre d'Anatole France.» R. Queneau, Lectures pour un front, 5 mai, in R. QueneauBâtons, chiffres et lettres, 127 (Gallimard, 1950) - J.S.
hyper-cécite adj. non conv. MÉD. "aveugle" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «Ma pauvre petite, cette société est [...] hyper-cécite autant que mono-dioptre... autant dire un Cyclope aveugle !... tirer entre les deux yeux vous aurez du mal [...]» V. ThérameHosto-blues, 189 (Ed. des Femmes) - K.G.
hyper-fantaisie automatique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «[...] les manifestations médiumniques reçoivent leur élaboration la plus parfaite [...] grâce à l'action de l'hyper-fantaisie automatique, grâce à la façon dont, bravant tout bon sens et tout contrôle expérimental, les éléments de la conscience du médium sont enchaînés entre eux [...] En règle générale, cette production excessive de l'imagination se déroule autour d'un 'leit-motiv' formé par une idée ou une sensation.» A. Wimmer, La folie médiumnique, in L'Encéphale, janv., 21 - M.C.
hyper-fouillasson adj. non conv. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Il était extrêmement fier de son 'bureau tunisien'. Il voulait le montrer à tout le monde... C'était un ensemble atterrant dans le style hyper-fouillasson, avec des crédences 'Alcazar'... On pouvait pas rêver plus tarte...» CélineMort à crédit, 427 (Denoël et Steele) - TGLF
hyper-hypnotisable adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «L'hypnose est d'autant plus facile à obtenir qu'elle a été déjà plus souvent provoquée. L'entraînement et l'éducation, dus à la répétition des manoeuvres, les influences auto-suggestives et hétéro-suggestives, exagèrent, grâce à l'inertie de la volonté et à l'obnubilation de la conscience, l'exaltation des centres automatiques, et finissent par modifier profondément la personnalité du sujet, surtout lorsqu'on envisage celui-ci dans ses rapports avec son magnétiseur. Aux mains de celui-ci, le sujet devient hyper-hypnotisable et d'une extrême malléabilité psychique.» Dr A. Giraud, c.r. : Dupré, in Annales médico-psychol., II, 435 - M.C.
hyper-obèse n.m. SANTÉ - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1969 - «Gros, certes, et même énorme, joues épanouies au-delà des oreilles, fesses que j'oserais dire ashorties, tant elles excédaient de toute part sa très courte culotte de toile, avec cela ce quelque chose de dansant, de ludionesque si paradoxalement remarquable chez certains hyper-obèses [...]» GenevoixTendre bestiaire, 239 (Plon, 1969) - A.Ré.
hyper-organique adj. PHILOS. - TLF, cit. Maine de Biran, 1817 ; Ls, 1876, Journ. débats ; Lex.[75], ø d.
*1823 - «Jusqu'à quel point une forte impulsion donnée à la vie supérieure par quelque cause externe ou interne (mais toujours hyper-organique), peut-elle relever l'âme ou la faire se relever, quelque [sic] soit d'ailleurs l'état organique ou le ton de la vie sensitive ?» Maine de BiranJourn., II, 381 (La Baconnière) - P.E.
hyper-production n.f. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «[...] les Folies-bergères l'engagèrent comme étoile d'une super ou d'une hyper-production [...]» J. CharlesDe Gaby Deslys à Mistinguett, 171 (Gallimard) - J.Gh.
hyper-revue n.f. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Supposons tout votre personnel, tous vos matériaux rassemblés - car je ne puis les citer tous - il ne me reste plus, à moi, producer, qu'à faire mon hyper-revue L. RoubaudMusic-Hall, 77 (Quérelle) - J.H.
hyper-vedette n.f. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1962 - «Trois milliards de spectateurs pour les nouvelles hyper-vedettes [...]» F. Bruno, in Science et vie, sept., 74, col. 1 - J.Gi.
hyperémotif, hyper-émotif adj. PSYCHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GLLF, 1966, Le Monde ; Lex.[79], ø d 1933, dans GR[85], concerne le n.m.
1913 - «Ce n'est pas à cause de l'inversion génitale que j'ai conclu à l'irresponsabilité [du sujet qui a commis un crime passionnel] et à la nécessité de l'internement. Psychiquement, cet individu est une femme ; mais, de plus, c'est une femme anormale, hyper-émotive, érotique, impulsive ; et ces particularités de l'état mental ont commandé ma détermination plus que l'anomalie sexuelle.» J. Rogues de Fursac, in Annales médico-psychol., I, 85 - M.C.
1926 - «La malade [...] montre comment une aboulique, cyclothymique, hyperémotive, harcelée par des querelles de clocher, arrive peu à peu à perdre le sens du réel, à se croire victime de manoeuvres obscures et à sombrer dans un délire de suppositions qui la conduit aux idées de suicide.» J. Capgras et X. Abély, Le délire interrogatif, in Annales médico-psychol., I, 37 - M.C.
hyperémotif, hyper-émotif n. PSYCHOL. - DDL 8, TLF, GR[85], 1933, J. Carles ; GLLF, 1966, Le Monde ; Lex.[79], ø d.
1926 - «[...] chez tout persécuté se décèle une part d'hyperémotivité [...] Le caractère paranoïaque, la tendance interprétative a, cependant, une importance capitale, et semble aiguiller l'hyperémotif vers le délire systématique plutôt que vers l'obsession.» J. Capgras et X. Abély, Le délire interrogatif, in Annales médico-psychol., I, 42 - M.C.
1927 - «Nous nous contentons de remarquer à ce sujet que l'hyperémotif ressent son hyperémotivité comme gêne, comme faiblesse [...]» E. MinkowskiLa Schizophrénie, 48 (Payot) - M.C.
néo-romantique n.m. LITT. - absent TLF.
Add.DDL
*1924 - «[...] dans Paris il /Rilke/ apportait l'âme des néo-romantiques allemands [...]» F. Bertaux, in Nouv. r. fr., n° 125, févr., 244 - P.E.
*1926 - «Il serait facile de se débarrasser de Chklovski en le faisant passer pour un néo-romantique ou encore pour un néo-réaliste » Vl. Pozner, in ChklovskiVoy. sentimental, Préf., 12 (Kra) - P.E.
néo-romantique n.m. ARTS - GLLF, 1963, Lar. ; Lex.[75], ø d ; absent TLF.
1930 - «J'entends célébrer Vlaminck comme un grand néo-romantique C. MauclairLes Métèques contre l'art fr., 141 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
néo-romantique n.m. LITT. - DDL 12, 1924 ; GLLF, 1963, Lar. ; Rs, Lex.[79], ø d ; absent TLF.
1901 - «Les néo-romantiques n'ont ni les illusions ni la naïveté de leurs aînés. Ceux-là se payaient de mots [...] Leurs successeurs, nourris de science, ferrés sur l'analyse, savent où ils vont et pourquoi ils y vont.» E.-M. de Vogüé, Maxime Gorky, in R. des deux mondes, 1er août (rééd., Plon, 1905, p. 76) - J.S.
romantique n.m. ARTS  LITT. - TLF, 1813, Sismondi ; DA[82], 1824 ; FEW (18, 106a), GLLF, 1835, Acad. ; L, GR[85], ø d.
*1814 - «Tout annonce que la guerre des Classiques et des Romantiques ne fera pas couler des flots d'encre moins abondants que la guerre des anciens et des modernes.» Le Nain jaune, n° 338, 20 déc., xxvij - P.E.
*1816 - «La discussion qui s'éleva sur ce sujet a long-tems occupé les esprits des deux côtés du Rhin ; depuis trois ans de plus graves intérêts ont occupé l'Europe, et la querelle littéraire des réguliers avec les romantiques a été abandonnée pour des débats plus sérieux : il serait à souhaiter que le moment fût arrivé de la faire revivre !» JouyL'Hermite de la Guiane, III, 150 (Pillet) - P.E.
*1817 - «Je m'imagine que la postérité résumera ainsi la querelle des romantiques et des pédantesques. [...] Cependant la cause des romantiques étoit si bonne qu'ils la gagnèrent. Ils furent l'instrument aveugle d'une grande révolution.» [Stendhal]Hist. de la peinture en Italie , II, 71 et 75 (Didot) - P.E.
symphonico-romantique adj. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «La place est divisée en zones nées du mépris, de la méfiance. Les 'bandes' ont chacune la sienne [...] Les 'fils à papa, fils-des-commerçants-de-la-ville', paradent dédaigneusement devant le café Madus. Les 'esthètes impuissants symphonico-romantiques' sornettisent au centre même de la place.» R. FalletBanlieue sud-est, 32 (Denoël, Folio) - K.G.
ultra-romantique n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1834 - «M. de Châteaubriand, [...] continuateur de J.-J. Rousseau et de Bernardin-de-Saint-Pierre, n'a jamais ambitionné d'être le Mahomet de nos ultra-romantiques. Loin de vouloir marcher avec eux dans une fausse route, il a constamment cherché à s'en éloigner.» L. Castel, in HoffmanOeuvres, Préf., I, xxix (Lavigne, Ducollet) - P.E.
ultra-romantique adj. LITT. - absent TLF.
Add.DDL :
*1862 - «Tous les académiciens avaient confondu le poète ultra-romantique /Baudelaire/ avec le voleur ultra-romanesque /Jud/, dont l'existence a fini par passer pour un mythe.» P. VéronL'Année comique, 203 - P.E.
ultra-romantique adj. LITT. - DDL 15, 1862, Véron ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1838 - «[...] l'auteur n'avait pas attendu les folies ultra-romantiques pour s'élever contre l'invasion du mélodrame.» F. PilletBigarrures anecdotiques, 10 (Marchands de nouveautés) - P.E.
1844 - «[...] le timide protégé traitait une tragédie du pair de France assez cavalièrement, et la rembarrait d'une façon ultra-romantique Baudelaire et ***Mystères galans des théâtres de Paris, 77 (Gallimard) - P.E.