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concul-puissance n.f. plais. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1944 - «Encore un satyre. Venez donc voir dans ce coin-là qu'il lui dit à la petite, venez donc voir s'il est pas caché par là. Petit petit petit. L'innocente le suit. Le salaud ferme la porte derrière lui et commence à relever les babines avec concul-puissance. Oh ! le vilain sagouin. La petite y passerait sans doute si Jacques n'entrait pas là comme par hasard.» QueneauLoin de Rueil, 42 (Gallimard, 1946) - TGLF
hyper n.m. abrév.  de hypermarchénon conv.  COMM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1972 - «Après de multiples hésitations, les autorités d'outre-Manche ont finalement donné leur feu vert à un 'hyper' [Carrefour] à l'enseigne française près de Southampton.» Les Informations, 25 déc., 25 - AFC
1981 - Le Monde, 17 févr., in Dico-Plus, numéro 18, 5 - K.G.
hyper adj. abrév.  de hypertendunon conv. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1960 - «Sous la carapace, je reste hyper, larmes ou chants toujours prêts à jaillir. Mais j'ai maîtrisé presque tous les débordements [...]» A. SarrazinLet. à Julien, 21 juill., 382 (Pauvert, Livre de poche, 1973) - K.G.
hyper aérien adj. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «[...] dans les degrés supérieurs : la voie des Futurs Croulants et son hyper aérienne traversée de sortie sous les surplombs.» La Montagne et alpinisme, numéro 88, 3, 287 - C.T.
hyper-anglo-normand adj. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1978 - «La forme isolée A 1 [queivre] est peut-être une forme hyper-anglo-normande correspondant à l'a. fr. coivre Trésor de la langue fr., VI, 593a - P.E.
hyper-centre n.m. RELIG.  THÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «Dieu [...] se présente en somme, à la fois, non seulement comme un hyper-centre, mais aussi, forcément, comme un auto-centre.» Teilhard de ChardinL'Activation de l'énergie, 152 - Deckers.
hyper-civilisé adj. SOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. n.m. : GR[85], cit. Druon, 1951
1960 - «Jiri Trnka [réalisateur tchèque de films d'animation] a la chance d'appartenir à une nation non hyper-civilisée dont les traditions, l'histoire, les légendes sont restées vivantes [...]» J.-P. Coursodon, in Cinéma 60, mars, 101/2 - J.Gi.
hyper-criticisme n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «Corrado Barbagallo vient de publier à l'Union typographique turinoise le premier volume d'une Roma antica. Il pousse l'histoire de Rome jusqu'à l'arrivée de César au pouvoir. Il est en réaction très nette contre l'hyper-criticisme, et ce livre de forte documentation, bien illustré, est animé d'un véritable esprit politique.» P. Guiton, in Mercure de France, 1, 460 - M.C.
hyper-culture n.f. "/pour désigner un haut degré de culture/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1945 - «En des jours où l'Allemagne subit le destin farouche qu'elle a elle-même provoqué, où elle se révèle dans toute l'horreur de ses camps d'extermination [...], on est assez déconcerté de se trouver devant cette oeuvre du plus grand nom de la littérature allemande émigrée [Th. Mann], une oeuvre de sur-civilisation et d'hyper-culture, toute de finesse et d'ironie livresque, l'équivalent germanique d'un livre d'Anatole France.» R. Queneau, Lectures pour un front, 5 mai, in R. QueneauBâtons, chiffres et lettres, 127 (Gallimard, 1950) - J.S.
hyper-cécite adj. non conv. MÉD. "aveugle" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «Ma pauvre petite, cette société est [...] hyper-cécite autant que mono-dioptre... autant dire un Cyclope aveugle !... tirer entre les deux yeux vous aurez du mal [...]» V. ThérameHosto-blues, 189 (Ed. des Femmes) - K.G.
hyper-fantaisie automatique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «[...] les manifestations médiumniques reçoivent leur élaboration la plus parfaite [...] grâce à l'action de l'hyper-fantaisie automatique, grâce à la façon dont, bravant tout bon sens et tout contrôle expérimental, les éléments de la conscience du médium sont enchaînés entre eux [...] En règle générale, cette production excessive de l'imagination se déroule autour d'un 'leit-motiv' formé par une idée ou une sensation.» A. Wimmer, La folie médiumnique, in L'Encéphale, janv., 21 - M.C.
hyper-fouillasson adj. non conv. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Il était extrêmement fier de son 'bureau tunisien'. Il voulait le montrer à tout le monde... C'était un ensemble atterrant dans le style hyper-fouillasson, avec des crédences 'Alcazar'... On pouvait pas rêver plus tarte...» CélineMort à crédit, 427 (Denoël et Steele) - TGLF
hyper-hypnotisable adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «L'hypnose est d'autant plus facile à obtenir qu'elle a été déjà plus souvent provoquée. L'entraînement et l'éducation, dus à la répétition des manoeuvres, les influences auto-suggestives et hétéro-suggestives, exagèrent, grâce à l'inertie de la volonté et à l'obnubilation de la conscience, l'exaltation des centres automatiques, et finissent par modifier profondément la personnalité du sujet, surtout lorsqu'on envisage celui-ci dans ses rapports avec son magnétiseur. Aux mains de celui-ci, le sujet devient hyper-hypnotisable et d'une extrême malléabilité psychique.» Dr A. Giraud, c.r. : Dupré, in Annales médico-psychol., II, 435 - M.C.
hyper-obèse n.m. SANTÉ - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1969 - «Gros, certes, et même énorme, joues épanouies au-delà des oreilles, fesses que j'oserais dire ashorties, tant elles excédaient de toute part sa très courte culotte de toile, avec cela ce quelque chose de dansant, de ludionesque si paradoxalement remarquable chez certains hyper-obèses [...]» GenevoixTendre bestiaire, 239 (Plon, 1969) - A.Ré.
hyper-organique adj. PHILOS. - TLF, cit. Maine de Biran, 1817 ; Ls, 1876, Journ. débats ; Lex.[75], ø d.
*1823 - «Jusqu'à quel point une forte impulsion donnée à la vie supérieure par quelque cause externe ou interne (mais toujours hyper-organique), peut-elle relever l'âme ou la faire se relever, quelque [sic] soit d'ailleurs l'état organique ou le ton de la vie sensitive ?» Maine de BiranJourn., II, 381 (La Baconnière) - P.E.
hyper-production n.f. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «[...] les Folies-bergères l'engagèrent comme étoile d'une super ou d'une hyper-production [...]» J. CharlesDe Gaby Deslys à Mistinguett, 171 (Gallimard) - J.Gh.
hyper-revue n.f. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Supposons tout votre personnel, tous vos matériaux rassemblés - car je ne puis les citer tous - il ne me reste plus, à moi, producer, qu'à faire mon hyper-revue L. RoubaudMusic-Hall, 77 (Quérelle) - J.H.
hyper-vedette n.f. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1962 - «Trois milliards de spectateurs pour les nouvelles hyper-vedettes [...]» F. Bruno, in Science et vie, sept., 74, col. 1 - J.Gi.
hyperémotif, hyper-émotif adj. PSYCHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GLLF, 1966, Le Monde ; Lex.[79], ø d 1933, dans GR[85], concerne le n.m.
1913 - «Ce n'est pas à cause de l'inversion génitale que j'ai conclu à l'irresponsabilité [du sujet qui a commis un crime passionnel] et à la nécessité de l'internement. Psychiquement, cet individu est une femme ; mais, de plus, c'est une femme anormale, hyper-émotive, érotique, impulsive ; et ces particularités de l'état mental ont commandé ma détermination plus que l'anomalie sexuelle.» J. Rogues de Fursac, in Annales médico-psychol., I, 85 - M.C.
1926 - «La malade [...] montre comment une aboulique, cyclothymique, hyperémotive, harcelée par des querelles de clocher, arrive peu à peu à perdre le sens du réel, à se croire victime de manoeuvres obscures et à sombrer dans un délire de suppositions qui la conduit aux idées de suicide.» J. Capgras et X. Abély, Le délire interrogatif, in Annales médico-psychol., I, 37 - M.C.
hyperémotif, hyper-émotif n. PSYCHOL. - DDL 8, TLF, GR[85], 1933, J. Carles ; GLLF, 1966, Le Monde ; Lex.[79], ø d.
1926 - «[...] chez tout persécuté se décèle une part d'hyperémotivité [...] Le caractère paranoïaque, la tendance interprétative a, cependant, une importance capitale, et semble aiguiller l'hyperémotif vers le délire systématique plutôt que vers l'obsession.» J. Capgras et X. Abély, Le délire interrogatif, in Annales médico-psychol., I, 42 - M.C.
1927 - «Nous nous contentons de remarquer à ce sujet que l'hyperémotif ressent son hyperémotivité comme gêne, comme faiblesse [...]» E. MinkowskiLa Schizophrénie, 48 (Payot) - M.C.
puissance n.f. MINES - L (cit.), GLLF, 1807, Brongniart ; TLF, cit. Haton de La Goupillière, 1905 ; Lex.[79], ø d.
1794-95 - «On appelle [...] puissance, leur épaisseur [des veines] marquée par une ligne perpendiculaire à leur inclinaison.» Journ. des mines, numéro 16, 42 - P.W.
puissance coercitive loc. nom. f. ÉLECTR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1838 - «Sur la puissance coercitive que donne la décharge électrique en traversant des barreaux d'acier dans leur longueur.» Peltier, in L'Institut, VI, 223 - P.P.
puissance de l'Etat loc. nom. f. POLIT. - TLF, ø d.
1788 - «Puissance de l'Etat : On désigne par ce mot tous les moyens, dont la réunion produit les forces et les ressources nécessaires à un Etat pour se faire respecter des autres, se défendre contre leurs attaques et faire valoir dans le besoin, les droits et les prétentions qu'il peut avoir à leur charge [...]» DémeunierEncycl. méthodique (Paris) - LTP
puissance invitante loc. nom. f. POLIT. "puissance qui fait une invitation" - TLF, cit. De Gaulle, 1959 ; GLLF, GR[85], mil. 20e.
1945 - «La France avait été invitée à être puissance invitante R. Aron, in Les Temps modernes, n° 1, oct., 96 - P.E.
puissance mécanique loc. nom. f. PHYS. - TLF, ø d.
1829 - «J'ai employé dans cet ouvrage quelques dénominations nouvelles : je désigne par le nom de travail la quantité qu'on appelle assez communément puissance mécanique, quantité d'action ou effet dynamique (**), et je propose le nom de dynamode pour l'unité de cette quantité [...] (**) Ce mot de travail vient si naturellement dans le sens où je l'emploie, que, sans qu'il ait été ni proposé, ni reconnu comme expression technique, cependant il a été employé accidentellement par M. Navier, dans ses notes sur Bélidor [Architecture Hydraulique], et par M. de Prony dans son Mémoire sur les expériences de la machine du Gros-Caillou G. CoriolisTraité de la mécanique des corps solides et du calcul de l'effet des machines, Avertissement à la 1ère éd., IX (2e éd., Carilian-Goeury et Vve Dalmont, 1844) - P.P.
1875 - «PUISSANCE s.f. [...] Mécan. Force, cause de mouvement : PUISSANCE mécanique Lar. GDUaussi dans : Nouv. Lar. illustré, 1904 - TGLPF
puissance productive loc. nom. f. INDUSTR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «Pour écarter toute équivoque, et, autant qu'il dépend de moi, toute obscurité, j'essaie d'indiquer le sens précis de ces mots : la puissance productive. Par là nous entendrons, pour chaque industrie, la quantité de produits d'une qualité spécifiée que rend le travail moyen d'un homme dans un laps de temps déterminé, comme serait une journée ordinaire de travail. On pourrait tout aussi bien prendre une année. Ainsi, dans l'industrie du fer, si une forge composée de cent hommes, faisant les diverses opérations, en partant de la fonte brute jusqu'à la livraison des barres d'un échantillon fixe, produit dans l'année 10,000 tonnes de fer ou 10 millions de kilogrammes, la puissance productive de chaque homme sera de 100 tonnes par an, ou, en supposant trois cents jours de travail, de 333 kilogrammes par jour.» M. Chevalier, in R. des deux mondes, t.42, 1er nov., 13 - M.C.