| ![]() ![]() ![]() ![]()
hyperémotif n.m. PSYCHOL. - GLLF, 1966, Le Monde.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1933 - «Le basedowien est un instable, c'est un hyperémotif avec caractère irritable.»J. Carles, Précis de thérapeutique appliquée, 471 - C.H.
hyperémotif, hyper-émotif adj. PSYCHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GLLF, 1966, Le Monde ; Lex.[79], ø d 1933, dans GR[85], concerne le n.m.
1913 - «Ce n'est pas à cause de l'inversion génitale que j'ai conclu à l'irresponsabilité [du sujet qui a commis un crime passionnel] et à la nécessité de l'internement. Psychiquement, cet individu est une femme ; mais, de plus, c'est une femme anormale, hyper-émotive, érotique, impulsive ; et ces particularités de l'état mental ont commandé ma détermination plus que l'anomalie sexuelle.» J. Rogues de Fursac, in Annales médico-psychol., I, 85 - M.C.
1926 - «La malade [...] montre comment une aboulique, cyclothymique, hyperémotive, harcelée par des querelles de clocher, arrive peu à peu à perdre le sens du réel, à se croire victime de manoeuvres obscures et à sombrer dans un délire de suppositions qui la conduit aux idées de suicide.» J. Capgras et X. Abély, Le délire interrogatif, in Annales médico-psychol., I, 37 - M.C.
hyperémotif, hyper-émotif n. PSYCHOL. - DDL 8, TLF, GR[85], 1933, J. Carles ; GLLF, 1966, Le Monde ; Lex.[79], ø d.
1926 - «[...] chez tout persécuté se décèle une part d'hyperémotivité [...] Le caractère paranoïaque, la tendance interprétative a, cependant, une importance capitale, et semble aiguiller l'hyperémotif vers le délire systématique plutôt que vers l'obsession.» J. Capgras et X. Abély, Le délire interrogatif, in Annales médico-psychol., I, 42 - M.C.
1927 - «Nous nous contentons de remarquer à ce sujet que l'hyperémotif ressent son hyperémotivité comme gêne, comme faiblesse [...]» E. Minkowski, La Schizophrénie, 48 (Payot) - M.C.
|