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humoriste adj. d'apr. angl. LITT. - FEW (4, 514a), DA[82], 1793 ; TLF, GR[85], 1795 ; GLLF, fin 18e ; DAH (humouriste), 1838 ; DDL 13 (humouriste), 1863 ; L, ø d.
1754 - «Mais ce qu'on peut reprocher à notre goût, c'est un peu trop de bas dans notre humor, qu'il y en a trop de ce genre dans nos comédies, dans nos romans, etc. et ce qui est bien pis, dans nos tragédies, où il ne devroit y en avoir d'aucune espèce. Une autre chose qui nous fait paroître beaucoup plus humoristes que vous, et à juste titre, c'est que nous appuyons plus volontiers sur une idée ou sur un sentiment, que nous restons plus longtems dans le (h) mode. [Note] (h) In the mood.» P. Clément, Les Cinq années littéraires, II, 406 (A Berlin) - P.E.
humoriste adj. CARACT. "maussade" - TLF, cit. Maine de Biran, 1817 pour qqn : L, GR[85], cit. La Harpe [av.1803]
1771 - «HUMORISTE. s.m. [...] adj. C'est un terme dont on se sert dans le discours familier pour désigner un homme qui a de l'humeur, avec lequel on a de la peine à vivre.» Dict. univ. de Trévoux - TGLF
1810 - «2° Finesse, hauteur et prinçomanie de M. de Kourakine. - 3° Son frère, ministre de l'Intérieur de Russie, cocher plein de sagacité. - 4° Hauteur humoriste et malheureuse d'un Metternich, grand cordon de Saint-Etienne.» Stendhal, Journ., 17 juin, in Stendhal, Oeuvres intimes, vol. 1, 597 (Pléiade, 1981) - J.S.