| ![]() ![]() ![]() ![]()
poète-historien n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «Or dans ces livres de fantaisie, comme la Femme et l'Oiseau, c'est encore le tressaillement de l'immense nature éternelle que le poète-historien [Michelet] désire exciter au sein de ce monde. Tout plein de sa pensée fixe, il essaie de réchauffer les âmes et les esprits, pour que dans l'avenir les historiens n'aient pas comme lui des larmes au coeur en regardant en arrière.» J. Gourdault, in R. des deux mondes, t.52, 1er août, 760 - M.C.
romancier catholique loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «Souvent aussi des romanciers catholiques se sont laissé aller à altérer l'oeuvre elle-même, telle que l'exigeaient les voies déterminées de l'art, en lui appliquant, pour la régler, des éléments étrangers : désir d'édifier, de faire oeuvre de moraliste, par exemple.» H. Massis, Jugement, t.1, 268 (Plon) - FRANTEXT
1926 - «M. Bernanos me fait songer à un mouvement stratégique des romanciers catholiques pour attraper le Malin et l'obliger d'entrer dans la bouteille où il nous servait son vin empoisonné. [...] Il y a une seconde manière de poser sa candidature au titre de romancier catholique. C'est, après la manière dite de la sensibilité, celle que j'appellerai logique ou démonstrative.» A. Thibaudet, Réflexions sur le roman , 221 et 222 (6e éd., Gallimard, 1938) - M.C.
romancier national loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «[...] en lisant certaines pages de ces romans nationaux nous avions presque envie de parodier la charmante boutade d'Alfred de Musset [...] National ! aurions-nous dit volontiers : national de qui ? national de quoi ? Les ouvrages de MM. Erckmann-Chatrian sont à peu près le contraire de ce qu'eût été un roman national sous M. de Villèle ou sous M. Guizot. On ne saurait pourtant les accuser d'avoir fait une seule concession de détail à l'esprit de réaction qui essaya d'obscurcir cette légende de gloire meurtrière, et qui, - grave sujet de réflexion pour les romanciers nationaux, - fut un moment secondée par le sentiment populaire.» F. de Lagenevais, in R. des deux mondes, t.64, 1er juill., 227 - M.C.
|