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moraliste adj. LITT. - FEW (6/III, 122b), GLLF, Lex.[75], 1859, Mozin ; PR[77], ø d la date de 1690, dans BW6 et ND4, concerne le subst.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1800 - «Le caractère romain étoit un modèle auquel tous les grands hommes adaptoient leur nature particulière ; et les écrivains moralistes présentoient toujours le même exemple.» Mme de Staël, De la Littérature, I, 176 - Undhagen, 148.
*1825 - «Un bon écrivain moraliste peut sans doute s'égarer ; mais on n'aura jamais à lui pardonner que des erreurs passagères et non une longue suite d'actions criminelles ou vicieuses.» Mme de Genlis, Mém. inédits pour servir à l'hist. des dix-huitième et dix-neuvième siècles, t. 5, 25-26 (Colburn, Londres) - R.R.
*1826 - «Aurait-il [Mélanchthon] osé parler en philosophe moraliste et réformateur de l'Eucharistie et de tant d'autres choses saintes ?» Mém. de Jacques Casanova de Seingalt, t. 2, ch. 10, 412 (1826-38) - R.R.
1843 - «Moraliste, adj. s.m. qui écrit sur les moeurs.» Boiste, Dict.
poète-historien n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «Or dans ces livres de fantaisie, comme la Femme et l'Oiseau, c'est encore le tressaillement de l'immense nature éternelle que le poète-historien [Michelet] désire exciter au sein de ce monde. Tout plein de sa pensée fixe, il essaie de réchauffer les âmes et les esprits, pour que dans l'avenir les historiens n'aient pas comme lui des larmes au coeur en regardant en arrière.» J. Gourdault, in R. des deux mondes, t.52, 1er août, 760 - M.C.
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