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ciné-discours n.m. CIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1969 - «Exiger que non seulement la qualité du montage, de la ciné-syntaxe et du ciné-discours ne soit pas inférieure à la qualité des travaux d'antan [...]» Cahiers du cinéma, 210, mars, 8 - G.L.
contre-discours n.m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1966 - [Légende d'un dessin de Sennep], in Le Figaro, 28 sept., 1 - AFC
1972 - «Désormais, on va constater l'existence parallèle de deux conceptions du corps. D'un côté celle des savants, qui épouse les schémas dominants des sciences physiques de leur époque [...] Mais de l'autre côté prolifère - elle persiste de nos jours - une conception 'sauvage' du corps humain, 'un contre-discours opposé au discours savant', à base de recettes et de magie.» Réalités, mars, 58 - AFC
1973 - «J'ai [un pédiatre-femme] médicalisé l'inquiétude, j'ai donné de la furadoïne tandis que se poursuivait une sorte de contre(-)discours des parents.» G. Raimbault, Médecins d'enfants, 70 (Seuil) - AFC
1974 - «Il paraît tout d'abord possible, voire nécessaire, de distinguer des niveaux de discours différents et j'en poserai trois : [...] III. Discours, enfin, véritablement dialogiques qui certes s'accommodent à leur objet, mais tout autant à l'auditeur, celui-ci étant conçu alors comme un autre locuteur, virtuel, mais toujours susceptible d'un contre-discours.» J.-B. Grize, Logique et organisation du discours, in Modèles logiques et niveaux d'analyse linguistique, 95 (Actes du colloque de Metz du 7-9 nov. 1974, publ. par J. David et R. Martin, Klincksieck, 1976) - Y.G.
1975 - «Ce qui laisserait à penser que toute critique par la langue (véhicule privilégié de l'idéologie), tout discours tentant de s'opposer aux discours officiels, seraient illusoires, puisque utilisant ce véhicule pour ce contre-discours nous véhiculons à notre tour cette idéologie [...]» L.-J. Calvet, Pour ou contre Saussure, 144 (Payot) - Y.G.
1977 - «Dans la préface à Sade, Fourier, Loyola, Barthes envisage trois modes de subversion de l'idéologie dominante : le non-discours ('ne parlons pas, n'écrivons pas : militons') ; le contre-discours ('discourons contre la culture de classe') ; et enfin, le vol/viol du signifiant [...]» C. Kerbrat-Orecchioni, La Connotation, 223 (Presses univ. Lyon) - Y.G.
discours-programme n.m. POLIT. - TLF, cit. Thibaudet, 1936 ; GR[85], cit. Sciences et Avenir, 1965.
1919 - «Tseretelli entra en scène avec un discours-programme, où il affirmait que la question de la présidence du soviet était une question politique.» Fr.-Fr. Français, trad. : L. Trotsky, L'Avènement du bolchevisme, 39 (Chiron) - J.S.
1919 - «Le 15 mai 1918, Lénine, dans un discours-programme prononcé devant le C.C.E. des soviets D.O.S., à Moscou, défendait sa politique extérieure [...].» E. Antonelli, La Russie bolchéviste, 170 (Grasset) - J.S.
1920 - «Il m'a écrit son intention de venir déclarer ici, dans notre première réunion et dans un discours-programme, qu'il est partisan du rétablissement des relations avec le Vatican, et que le caractère laïque et neutre de l'école publique n'empêche, en aucune manière, qu'en se conformant aux règles générales qui régissent l'enseignement libre les associations religieuses, comme les laïques, créent des établissements d'enseignement.» M. Barrès, Mes Cahiers, t. 12, 330 - FXT
ethno-histoire n.f. ETHNOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1962 - «Les sociologues, gênés par l'absence d'une Histoire proprement dite, ont tenté d'y remédier par ce qu'ils appellent 'l'ethno-histoire', c'est-à-dire l'Histoire faite avec des sources non écrites. Cette Histoire des ethnographes différerait de celle des historiens en ce qu'elle renoncerait au récit des événements que ces derniers dessinent sur la trame des genres de vie, des croyances, des institutions et des arts.» H. Brunschwig, in Annales, numéro 5, sept.-oct., 876 - P.E.
histoire ancienne loc. nom. f. non conv. INJURE "pour une femme âgée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1806 - «Mme LEDOUX, la main sur la hanche. Pardine, et quoi donc ? V'là-t-il pas une jolie poupée du jour de l'an, pour venir s' quarrer sur mon trottoir, dittes donc, madame Magot, est-ce qu'on vous a envoyée de la Chine, exprès pour m'espionner ? en ce cas, j' vas vous bailler deux sous, bijou, vous irez dire au Préfet c' que chantent mes antiennes. LA GOUVERNANTE. Oui, oui, j'irai.... Mme LEDOUX. C'est bon, l'histoire ancienne, tournez-moi le feuillet.» Dieulafoy, Francis, Désaugiers, Dupaty, Une Matinée du Pont-Neuf, 35-36 (Barba) - P.E.
histoire nat loc. nom. f. abrév. de histoire naturellearg. ARG. SCOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1931 - «l'histoire (l'hist, l'his) nat (= l'histoire naturelle) [...]» Gottschalk, Französische Schülersprache, 53 - K.G.
histoire-bataille n.f. ENSEIGN. HIST. - TLF, cit. Thibaudet, 1936.
1911 - «C'est bien là la réalisation du principe posé au début de la Révolution scolaire ... de proscrire de l'enseignement 'l'histoire-bataille'.» La Mode illustrée, 794 - A.Ré.
histoire-gé n.f. abrév. de histoire-géographiearg. ARG. SCOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1980 - «[...] sci-nat' [...] les étudiants de notre génération disaient 'sciences-nat' ; de même 'histoire-géo' [...] est devenu histoire-gé.» Dico-Plus, numéro 13, 18 (s.v. sci-nat') - K.G.
non-discours n.m. EXPRESS. "mutisme" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1975 - «Sa femme lui fait-elle la gueule ? Il s'irrite du non-discours de sa femme.» B. Pivot, in Le Point, 6 janv., 90 - AFC
non-discours n.m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1977 - «Dans la préface à Sade, Fourier, Loyola, Barthes envisage trois modes de subversion de l'idéologie dominante : le non-discours ('ne parlons pas, n'écrivons pas : militons') ; le contre-discours ('discourons contre la culture de classe') ; et enfin, le vol/viol du signifiant [...]» C. Kerbrat-Orecchioni, La Connotation, 223 (Presses univ. Lyon) - Y.G.
tripartite (histoire -) loc. nom. f. HIST. "histoire qui est l'abrégé de celles d'Eusèbe, de Socrate et de Sozomène" - FEW (7, 689a), GLLF, DHR, TLF, 1690, Fur.
1560 - «Seulement il fut ordonné en Alexandrie qu'un Prestre n'y preschast point, pource qu'Arrius avoit là troublé l'église selon que récite Socrates en l'histoire Tripartite, au neufième livre.» J. Calvin, Institution de la religion chrestienne, livre 4, ch. 4, 74 - FXT
1584 - «Socrates en l'histoire Ecclesiastique tripartite recite, qu'vn nommé Eutrope [...].» J. Des Caurres, Oeuvres morales, 406 v° (De La Noue) - P.E.
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