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américanisme n.m. RELIG. "ensemble d'aspirations naturalistes et libérales" - FEW (18, 7b), 1906, Lar. ; TLF, 1907, Nouv. Lar. illustré
1838 - «Ce prodigieux livre, d'où sont sortis déjà le Christianisme et le Mahométisme, qui seul a suffi pour conserver intact un peuple de plusieurs millions d'hommes, dispersés, honnis, méprisés dans l'univers ; ce livre a créé encore l'américanisme : aussi la Bible est-elle tout pour ses sectateurs. C'est au nom de ce Dieu-livre qu'on s'engage solennellement [...]. On n'a pas besoin de demander si le catholicisme est en honneur aux affiliés de l'américanisme.» G.T. Mollier, Rapport sur mon voyage pour congé aux Etats-Unis, 2 janv., 7 et 9 ([La] Havane, ms, Arch. nat., Aff. Etr. B III 455) - J.Hé.
1898-99 - «Le 6 août [1898], dans le même journal [La Vérité], rendant compte de ce livre substantiel du R. P. Delattre [Un catholicisme américain] qui a magistralement démontré le vide doctrinal de l'Heckérisme, nous signalions de nouveau "la différence essentielle à établir entre les menées bruyantes d'une coterie libérale, américaine & française, que nous sommes forcés d'appeler "américanisme" et le vénérable corps de l'Eglise catholique des Etats-Unis..." "Nous ne rendons pas les catholiques américains responsables de l'abus qui se fait de leur nom et du dérivé "américanisme"", disait de son côté le P. Delattre.» Saint-Clément [C. Maigner], Cuique suum. La Liquidation du "consortium" américaniste, 17 (A. Fontemoing, 1899)extrait de La R. canonique - J.Hé.
hispano-indien adj. GÉOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «D'ailleurs, pour se rendre compte de la puissance d'assimilation qu'aurait le peuple américain, s'il devait tout à coup associer à ses destinées une république hispano-indienne comme le Mexique ou le Venezuela, il suffit de voir combien faible a été son influence dans le territoire du Nouveau-Mexique, obtenu par conquête en 1847.» E. Reclus, in R. des deux mondes, t.65, 15 oct., 973 - M.C.
hispano-montmartrois adj. GÉOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Elle virait, onduleuse, en jupon et corset paille, tentant devant les glaces des renversements de danseuse hispano-montmartroise qui ploient la nuque au niveau des reins.» Colette, Claudine en ménage, in Colette, Oeuvres, vol. 1, 350 (Flammarion, 1960) - M.C.
hispano-moresque adj. ARTS - PR[77], 1933 ; GLLF, Lex.[75], 1957 ; R, 20e ; TLF, ø d.
• hispano-mauresque - TLF, cit. Fontaine, 1965.
1898 - «Sis rue Benouville - une petite rue de Passy - le castel est lui-même de style hispano-mauresque.» La Vie au grand air, 15 juin, 67c - G.S.
hispano-moresque adj. ANTHROPOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Ensuite, il s'offre un apéritif élégant, un dîner cossu, et part pour Montmartre. En chemin, il croise une remarquable créature de type hispano-mauresque. L'abordera-t-il ? Pas si téméraire !» Willy, La Môme Picrate, 393 (A. Michel) - P.E.
nord-américanisme n.m. GÉOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «New-York est Nord-Amérique dans l'âme, aussi parfaitement que Buenos-Aires est argentin. La différence est qu'à New-York, comme à Boston même ou à Chicago, le nord-américanisme éclate à tous les yeux dans le type, dans le regard, l'allure, la voix aussi bien que dans le sentiment et la pensée, alors que le piquant de Buenos-Aires est de nous présenter, sous des voiles d'Europe, un argentinisme éperdu.» Clémenceau, Notes de voy., in L'Illustration, 18 févr., numéro 3547, 115 - C.T.
russo-tudesco-hispano-francais adj. ToponymeGÉOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Le 5 /mai/. - Devant la coalition russo-tudesco-hispano-française, le Japon cédera-t-il ? Il paraît que c'est une question. Le 6. - Grande victoire diplomatique, le Japon a cédé.» R. blanche, n° 47, 480 - P.E.
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