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clavi-harpe n.m. INSTR. MUS. - absent TLF.
Add.Mat. I (1814)
*1822 - «Qu'est-ce qu'un Clavi-Harpe ? [...] c'est une harpe à laquelle on a adapté, avec un art infini, un clavier [...]» L'Observateur des modes, 20 avr., VIII, 177-8 - IGLF
harpe n.f. INSTR. MUS. - GLLF, v. 1120, Ps. Cambridge ; PR[73], ND3, déb. 12e ; FEW (16, 172b), Ps. Cambridge ; L, DG, BW5, 12e.
Compl.Gc, TLF (Ps. Oxford)
1100 - «En harpe, en salteir de dis cordes.» Psautier d'Oxford, 70, 3 (Ed. Fr. Michel) - M.R.
harpe n.f. CONCHYLIOL. - TLF, 1742, Dezallier d'Argenville ; FEW (16, 172b), GLLF, Lex.[75], PR[77], 1765, Encycl. ; L, DG, R, ø d.
1742 - Dezallier d'Argenville, L'Hist. nat. éclaircie dans deux de ses parties principales, la lithologie et la conchyliologie, 301 ; cf. 302, 304 - R. L. rom., 41, 427.
harpe (jouer de la -) loc. verb. non conv. CRIMES "voler" - FEW (16, 172b), 1634 ; E, 1640 ; BEI, 1640, Oudin ; L, cit. Moreau, fin 17e ; TLF, 1808, D'Hautel.
1606 - «Clepton, le Boëme effronté, / Cogneu pour sa subtilité, / Habille à jouer de la harpe ; / Clepton, aux cheveux noirs et gras [...]» Motin, La Cascarette, in Le Cabinet secret du Parnasse, Mathurin Régnier et les satyriques, 84 (Cabinet du livre) - P.E.
1623 - «[...] c'estoit le clerc de Monsieur, qui de palefrenier en estoit venu en ce degré, où il ne s'oublioit pas à joüer de la harpe.» Sorel, Hist. comique de Francion, 160 (Garnier-Flammarion) - P.E.
harpe bombée loc. nom. f. CONCHYLIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. harpe : DDL 18, 1742, Dezallier [repris in TLF, GR] ; FEW (16, 172b), GLLF, 1765, Encycl. ; L, ø d
1837 - «1 Telline vergetée. - 2 Pétoncle pectiforme. - 3 Harpe bombée. - 4 Cérite télescope. - 5 Turbo rubané. cf. cythécées, lucines, etc.» Le Magasin pittoresque, vol. 5, 252, Légende - A.Ré.
harpe éolienne loc. nom. f. WW"fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «Malheureusement pour notre intéressante héroïne, la nature qui, d'un certain côté, l'a si bien douée, en même temps l'a affligée d'une maladie crépitante nommée tympanie chronique, ou hydropisie gazeuse, qui éloigna d'elle peu à peu son impérial époux. Elle porte dans son beau corps une harpe éolienne soumise à l'action capricieuse des vents, lesquels n'exhalent pas toujours l'harmonie la plus suave, ni les parfums les plus purs, la rose ou le jasmin.» La Femme de César, 15 (Londres) - P.E.
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