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harmonie n.f. MUS. "orchestre formé essentiellement d'instruments à vent" - GLLF, DHR, 1866, Littré ; TLF, cit. Berlioz, 1869.
1821 - «On appelle assez généralement harmonie, la réunion des musiciens qui précèdent un régiment, ou de ceux qui, dans un orchestre, exécutent les parties destinées aux instruments à vent. On donne le même nom à la musique écrite pour six, huit, dix instruments à vent. L'harmonie de ce régiment est fort bonne. Les instrumens à corde de cet orchestre sont excellens, mais l'harmonie en est mauvaise. La marche de Médée est exécutée par l'harmonie seule. Aurait-on cru remarquer que l'harmonie, produite par plusieurs instrumens à vent, avait quelque chose de plus mordant et de plus flatteur que celle des violons, pour donner à leur réunion le nom d'harmonie qui, employé de cette manière et par antonomase signifie que l'harmonie par excellence est celle des cors, des clarinettes, des hautbois etc. [...] Quoique l'usage ait à peu près consacré cette manière de s'exprimer [...] elle est vicieuse sur tous les points, inintelligible pour les étrangers à cause des doubles sens qu'elle présente sans cesse [...].» Castil-Blaze, Dict. de musique mod., t. II, 79-80 - J.Hé.
resserrer l'harmonie loc. verb. MUS. - L, GLLF, 1870 ; absent TLF.
1834 - «RESSERRER L'HARMONIE. C'est rapprocher autant que possible les uns des autres tous les sons qui entrent dans sa composition.» Fétis, La Musique mise à la portée de tout le monde, 379 (Paulin) - P.E.
trompette d'harmonie loc. nom. f. INSTR. MUS. - PR[73], ø d ; absent TLF.
1820 - «Labbaye fils, trompettes d'harmonie, r. Grenelle-Saint Germain, 39.» Gardeton, in Annales de la musique, 67 - Wright-M.R.
1876 - «Trompette qui sonne l'octave au-dessus du cor.» Lar. GDU