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hara-kiri n.m. d'apr. jap. CIVIL.  Japon- TME (harakiri), 1870 ; FEW (20, 95b), GLLF, TLF, DHR, 1873, Lar.
• harra-kiri
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «Un homme qui veut s'ôter la vie rassemble sa famille et ses amis, et leur communique son dessein [...] J'ai vu au grand théâtre de Nagasaki la représentation de la scène que je viens de décrire, et qui, au dire des assistans japonais, donnait une idée exacte des procédés suivis pour cette grande expiation, nommée harra-kiri ou sep-kou R. Lindau, in R. des deux mondes, t.45, 1er mai, 92, note - M.C.
1864 - «L'harra-kiri est si respecté des Japonais, que la justice, toute sommaire qu'elle est chez eux, s'arrête devant l'expiation que le coupable semble ainsi s'imposer à lui-même, et elle attend patiemment qu'il ait achevé son suicide sans oser porter la main sur lui. C'est là un privilége de tous ceux qui, au Japon, jouissent en si grand nombre du droit de porter les deux terribles épées à leur ceinture.» Barthélemy Saint-Hilaire, in Journ. des savants, déc., 746 - M.C.
harakirien, hara-kirien adj. Anthroponymesur [le journal] Harakiri"qui a le style de Harakiri" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1966 - «De nouveau la rue, les sollicitations hara-kiriennes, bêtes et méchantes. Un dialogue consenti du bout des yeux avec cette asiatique légèrement boulotte, tout l'exotisme de la rue Monsieur-Le-Prince et, par instants, le souvenir du monsieur inconnu avec ses futures salles de projection.» J.-L. Majewski, in Les Let. fr., 15 déc., 34 - AFC
1973 - «HARAKIRIEN Themroc 1972, français, de Claude Faraldo [...] Contre travail, famille, tabous, la malice subversive de Claude Faraldo ('Bof') se convertit ici en une agression de style 'Harakiri'.» M. Flacon, in Le Point, 26 févr., 7 - AFC
1974 - «[...] on vit avec profit l'aventure de presse harakirienne, la plus surprenante de cet après-guerre, la seule originale qu'aient accouchée les molles années 60.» J. Sternberg, in Magazine littéraire, numéro 95, déc., 7 - K.G.
1976 - «Four roses for Lucienne, la princesse Angine, Erika, etc., constituent peu à peu une oeuvre insolite, méchante et drôle sans être hara-kirienne J.-D. Wolfrom, in Magazine littéraire, janv., 48 - AFC