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bourreau mécanique loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Tout le monde a applaudi à cette découverte de docteur Guillotin, excepté Barnave, plaisamment surnommé Néronet, qui trouve qu'elle ne fera pas couler assez de sang, et que le patient mourra presque sans s'en apercevoir. Autant, dit le nouveau maire de Grenoble, vaut-il mourir dans son lit.» Petit dict. des grands hommes (Paris) - LTP
langage mécanique loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «La malade nous dit donc, spontanément, sans avoir été influencée par nous, que son langage est quelque chose qui fonctionne tout seul. Or, ceci nous amène à faire une comparaison et à proposer un néologisme. A quoi comparer un langage qui fonctionne tout seul sinon à un phonographe ? et pourquoi ne pas appeler langage phonographique ou phonographisme le phénomène pathologique qui consiste à parler mécaniquement, sans que le sujet pense, sans qu'il ait conscience de ce qu'il va dire, comme s'il était un simple émetteur de sons. On pourrait, encore mieux, donner à ce phénomène le nom de langage mécanique, par analogie avec le langage mécanique des médiums parlant et l'écriture mécanique des spirites.» A. Ceillier, Etude sur les variétés du langage automatique, in Annales médico-psychol., I, 168 - M.C.
1924 - «Dans certains cas la pensée s'extériorise, se manifeste objectivement par la parole ou l'écriture, le malade affirmant n'être point l'élaborateur de son discours, mais seulement un agent inconscient, mécanique dont les divinités, les 'esprits' ou les hommes se servent pour émettre des paroles ou écrire des mots. Ces phénomènes méritent les noms de langage mécanique et d'écriture mécanique.» A. Ceillier, Les influencés, Syndromes et psychoses d'influence, in L'Encéphale, mars, 156-7 - M.C.
musculo-mécanique adj. SPORTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «[...] sports musculo-mécaniques et élégants, tels que l'automobile et l'aviation.» G. Rozet, L'Avenir de la littérature sportive, déc., in Les Fêtes du muscle, 4 (Grasset) - G.S.
mécanique quantique loc. nom. f. - TLF, cit. Cohen-Tannoudji, 1977quantique, adj. : R, PR[77], v. 1920 ; TLF (théorie -), 1924, Campbell ; Lex.[75], 1930 ; GLLF, 1949, Lar.
*1934 - «[...] les théories de la mécanique quantique [...]» Le Mois, mars-avr., 298 - P.E.
méta-mécanique n.f. SCULPT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1964 - «Le merveilleux 'Moulin à prières' de 1953 y figure également, engrenage arachnéen et premier de ces méta-mécaniques que Tinguely, au cours de ces dernières années, a montré avec un succès grandissant dans toute une série de pays [...]» Le Monde, 18 déc., 12 - TGLPF
piano mécanique loc. nom. m. INSTR. MUS. - L, ø d ; TLF, cit. Mille, 1908 ; ND3, déb. 20e ; PR[73], ø d.
1851 - «Des médailles ont été décernées à [...] Debain, piano mécanique.» R. et gazette musicale de Paris, 342 - Wright-M.R.
puissance mécanique loc. nom. f. PHYS. - TLF, ø d.
1829 - «J'ai employé dans cet ouvrage quelques dénominations nouvelles : je désigne par le nom de travail la quantité qu'on appelle assez communément puissance mécanique, quantité d'action ou effet dynamique (**), et je propose le nom de dynamode pour l'unité de cette quantité [...] (**) Ce mot de travail vient si naturellement dans le sens où je l'emploie, que, sans qu'il ait été ni proposé, ni reconnu comme expression technique, cependant il a été employé accidentellement par M. Navier, dans ses notes sur Bélidor [Architecture Hydraulique], et par M. de Prony dans son Mémoire sur les expériences de la machine du Gros-Caillou.» G. Coriolis, Traité de la mécanique des corps solides et du calcul de l'effet des machines, Avertissement à la 1ère éd., IX (2e éd., Carilian-Goeury et Vve Dalmont, 1844) - P.P.
1875 - «PUISSANCE s.f. [...] Mécan. Force, cause de mouvement : PUISSANCE mécanique.» Lar. GDUaussi dans : Nouv. Lar. illustré, 1904 - TGLPF
remontée mécanique loc. nom. f. SKI - TLF, 1952, Le Monde ; DMC, GR[85], mil.20e ; GLLF, 1964 ; RSp., 1965, Ski fr. ; in Ga [1969]engin de - : RSp., 1965
1933 - «Chamonix-Mont-Blanc [...] Remontée mécanique [...]» La R. du ski, n° 10, déc., XIII, publ - C.T.
1946 - «Ceux qui évoluent sur des pistes desservies ou non par des moyens de remontée mécanique - et ils sont de plus en plus nombreux autour des stations - restent la plupart du temps sur les neiges dures, battues et rebattues sans cesse par le passage des skieurs, quand elles ne sont pas glacées.» La Montagne, n° 334, oct.-déc., 86 - C.T.
remontée mécanique loc. nom. f. SKI - TLF, 1952, Le Monde ; DMC, GR[85], mil.20e ; GLLF, 1964 ; RSp., 1965, Ski fr. ; in Ga [1969]engin de - : RSp., 1965
• montée mécanique - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «La montée mécanique et sa conséquence la piste enlèvent au ski son âme, toute la beauté et l'utilité de l'effort de montée étant supprimées.» R. Mathéron, Les Compagnons de la neige, 127 (Susse) - M.J.
remontée mécanique (appareil de -) loc. nom. f. SKI remontée mécanique : TLF, 1952, Le Monde ; DMC, GR[85], mil.20e ; GLLF, 1964 ; RSp., 1965, Ski fr. ; in Ga [1969] ; engin de - : RSp., 1965
1935 - «A partir du 15 décembre 1935, un appareil de remontée mécanique des skieurs, construit au Sauze (1) par la Fédération Provençale de Ski, desservira cinq pistes de descente de difficultés variées.» La Montagne, n° 272, oct., 296 - C.T.
repriseuse mécanique loc. nom. f. COUTURE TECHNOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1892 - «INDISPENSABLE A TOUTES LES MENAGERES ET PENSIONNATS DE DEMOISELLES, REPRISEUSE MECANIQUE [...]» Le Journ. amusant, 11 juin, 11c, Publicité - G.S.
écriture mécanique loc. nom. f. PARAPSYCHOL. PSYCHOPATHOL. - absent TLF ; in Méd. biol. [1971].
Add.DDL :
*1924 - «Dans certains cas la pensée s'extériorise, se manifeste objectivement par la parole ou l'écriture, le malade affirmant n'être point l'élaborateur de son discours, mais seulement un agent inconscient, mécanique dont les divinités, les 'esprits' ou les hommes se servent pour émettre des paroles ou écrire des mots. Ces phénomènes méritent les noms de langage mécanique et d'écriture mécanique.» A. Ceillier, Les influencés, Syndromes et psychoses d'influence, in L'Encéphale, mars, 156-7 - M.C.
écriture mécanique loc. nom. f. PARAPSYCHOL. PSYCHOPATHOL. - DDL 29, 1924, A. Ceillier ; absent TLF.
1900 - «[...] des phénomènes d'automatisme [...] où les spirites voient l'intervention des esprits désincarnés (songes significatifs, hallucinations véridiques, écriture mécanique, dictée par la table, etc.).» Th. Flournoy, Des Indes à la planète Mars, XI (Alcan) - P.E.
énergie mécanique loc. nom. f. PHYS. - TLF, cit. Carrel, 1935 ; GLLF, GR[85], ø d.
1854 - «Ce résultat peut donner l'idée de la valeur actuelle de l'énergie mécanique des mouvements lumineux et de leur force dans l'intérieur de notre atmosphère.» C.r. de l'Acad. des Sciences, séance du 18 sept., t.39, 530 - P.P.
1890 - «ÉNERGIE s.f. [...] Phys. [...] Les principales forces connues de l'énergie sont l'énergie mécanique, la chaleur, la radiation, l'énergie chimique, l'électricité et le magnétisme.» Lar. GDU, Suppl. 2 - TGLPF
équivalent mécanique de la chaleur loc. nom. m. PHYS. - TLF, cit. Boutroux, 1874 ; GLLF, 1888, Lar. ; GR[85], 1890.
1852 - «Sur l'équivalent mécanique de la Chaleur ; par M. Joule [...]» E. Verdet, in Annales de chim. et de phys., t.35, 121, titre - P.P.
équivalent mécanique de la chaleur loc. nom. m. PHYS. - TLF, cit. Boutroux, 1874 ; GLLF, 1888, Lar. ; GR[85], 1890.
• équivalent mécanique de la calorie - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1875 - «Ce nombre est ce que nous nommerons, dès maintenant, l'équivalent mécanique de la chaleur, ou ce qu'on pourrait appeler plus correctement l'équivalent mécanique de la calorie.» Ch. Drion et E. Fernet, Traité de phys. élémentaire, 786-7 (5e éd., Masson) - P.P.
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