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gâte-joie adj. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1810 - «Ça m'indigne qu'il faille endosser le soporifique masque de la sottise la plus gâte-joie pour pouvoir réussir avec ces ennuyeuses gens en faveur.»Stendhal, Journ., 13 déc., in Stendhal, Oeuvres intimes, 1021 (Gallimard, 1956) - J.S.
gâte-pierre adj. péjor. CONSTR. - FEW (14, 203b), 1549, J. Martin ; absent TLF.
1546 - «[...] l'architecte qui l'auoit basty en eternele fermeté, par vn art incongneu aux manouuriers gastepierres modernes, ignorans les bonnes lettres, & ne suyuans ny raison ny mesure [...]»J. Martin, trad. : [F. Colonna], Songe de Poliphile, 46 r°v (Kerver) - J.S.
gâte-sauce n.m. non conv. CUIS. "marmiton" - L, cit. Scribe et Mazères [1825] ; FEW (14, 203b), GLLF, DHR, 1840, Compl. Acad. ; absent TLF."sobriquet que l'on donne à un mauvais cuisinier" : FEW, TLF, 1808, D'Hautel
1804 - «[...] une théorie sans pratique ne donnera jamais les moyens de confectionner un ragoût. Le plus petit gâte-sauce damera le pion sur ce point à un membre de l'Institut.» Almanach des gourmands, 2, 199 - P.R.
plâtre n.m. péjor. COSMÉTOL. "fard, maquillage" - TLF, DHR, 1647, Rotrou ; GLLF, 1675, Boileau ; FEW (3, 222a), ø d.
1618 - «Et à quoy tend tout ce plastre, tout ce fard, tout cet artifice, toute cette epine, sinon à conuier mieux les hommes à les rechercher [...].» P. Davity, Bannissement des folles amours, 30 (Lyon, Vincent) - P.E.
plâtre en ruine loc. nom. m. CARRIÈRES - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1846 - «Ces sortes de femmes ne deviennent exigeantes qu'au moment où elles se sont rendues indispensables, ou quand il s'agit d'exploiter un homme comme on exploite une carrière où le plâtre devient rare, en ruine, disent les carriers.» Balzac, La Cousine Bette, VI, 399 (Pléiade, 1950)
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