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goulot (se rincer le -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "boire" - TLF (cit.), DArg., 1956, Arnoux ; GLLF, 20e ; GR[85], ø d.
1901 - «BOIRE. [...] Se laver, Se rafraîchir, Se rincer, suivis, comme régime direct d'un des mots suivants : [...] Goulot [...].» A. Bruant, L'Argot au XXe siècle, 61 - Ch.Be.
1907 - «GOULOT. Gosier, bouche [...] se rincer le goulot, boire.» H. France, Dict. de la langue verte, 159 (Nigel Gauvin) - Ch.G.
goulot d'étranglement loc. nom. m. ÉCON. - Lex.[79], v.1960 ; TLF (cit.), GR[85], 1964, Perroux ; GLLF, DMC, 1964, Le Monde.
• goulot - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1944 - «Lorsqu'on examine les perspectives de démarrage de notre économie, on aperçoit tout de suite sur la route un certain nombre d'obstacles provoqués par des sortes d'étranglements ou de 'goulots' qui limitent tout effort à certains points du circuit de la production. Il est nécessaire d'énumérer ces goulots et de voir ce qui pourra être fait pour les élargir.» P. Mendès France, Oeuvres complètes, II, 58 (Gallimard) - P.E.
goulot d'étranglement loc. nom. m. ÉCON. - Lex.[79], v.1960 ; TLF (cit.), GR[85], 1964, Perroux ; GLLF, DMC, 1964, Le Monde.
1945 - «Le nombre de locomotives disponibles passa de 2.900 au 1er septembre à 6.350 au 1er janvier. Les chemins de fer, dès le printemps 1945, cessaient d'être 'le goulot d'étranglement' et répondaient aux besoins d'une économie, il est vrai, anémiée.» R. Aron, in Les Temps modernes, numéro 1, oct., 87 - P.E.
1947 - «Lorsque l'humanité aura pris conscience de ce 'goulot d'étranglement' tertiaire, elle s'efforcera évidemment de le réduire [...]» J. Fourastié, La Civilisation de 1960, 111 (P.U.F.) - P.E.
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