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arrière-gorge n.f. ANAT. - PR[72], GLLF, TLF, 1866, Lar. GDU.
1831 - «La Gangrène une fois développée dans l'arrière-gorge, on touchera profondément les eschares avec le nitrate acide de mercure [...] ou tout autre caustique [...]»F. FoyCours de pharmacologie, II, 289 (Paris, Germer-Baillière) - C.H.
1837 - «C'est par l'arrière-gorge que l'air doit passer avant d'aller dans les poumons.»A. RaciborskiPrécis pratique et raisonné du diagnostic, 734, note - C.H.
chat (avoir un - dans la gorge) loc. verb. non conv. SANTÉ "être enroué" - FEW (2, 515a), TLF, DHR, 1835, Acad. ; BEI, 1863, Littré ; GLLF, DEL, ø d.
1829 - «[...] deux prêtres en vigiles auprès du cercueil, récitent les litanies des morts. [...] - Tu vois pas qu'il y en a un qui dort, il ronfle de bon coeur. - Il fait le serpent [ancien instrument de musique d'église] pendant que l'autre dit ses prières. - [...] tenez, mes amis, c'est l'autre qui se réveille ; écoutez donc, il a un chat dans la gorge ; il entonnerait mieux une bouteille de Bordeaux [qu'un psaume].» VidocqMém., 4, 208 (Tenon) - P.R.
gorge n.f. ARCHIT. - FEW (4, 332b), GLLF, 1704, Trév. ; TLF, cit. Balzac, 1842 ; L, DG, ø d.
1680 - «Le bien Bon dit, pour votre cheminée, qu'il lui semble qu'il ne faut qu'un chambranle autour de l'ouverture, avec une gorge au dessus [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 14 juill., II, 782 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
gorge (faire (une) - chaude de) loc. verb. US. ALIM. "fig. : avaler, dévorer" - L, 16e, Amyot ; GR[85], cit. La Fontaine ; FEW (4, 332a), 1690, Fur. ; absent TLF. gorge chaude "goulu" : BEI, 1640, Oudin
Compl.Hu (même texte, ø d)
1595 - «[...] retiré dans une caverne, nous fusmes contraincts de reprendre haleine, n'osants pas si inconsiderement entrer en ces lieux soubsterrains, crainte que quelque meschante beste ne fist une gorge chaude de nous.» Nouv. des régions de la lune, in Satyre Ménippée, 313 (Charpentier) - P.E.
gorge (rire à - déboutonnée) loc. verb. non conv. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF - à ventre déboutonné : FEW (4, 332b), GLLF, TLF, 1690, Fur. ; L, DG, Lex.[79], DELF, GR[85], ø d
1791 - «Ah, ah, ah ? c'est-toi, pere Duchesne, s'écrie-t-elle en riant à gorge déboutonnée HébertLe Père Duchesne, n° 71, 3 (EDHIS) - P.E.
1792 - «[...] nous savions rire à gorge déboutonnée [...]» HébertLe Père Duchesne, n° 186, 3 - P.E.
gorge d'ange loc. nom. f. CONFIS. "sorte de confiture sèche" - ø t. lex. réf. ; absent TLFbouque d'ange "confiture de tiges de laitues" : FEW (24, 562a), O. de Serres
1608 - «Gousté : gorge d'ange, aussi long que mon petit doigt - calabassat, 12 [queillerées], trempé les tout dans l'eaue pour en destremper le sucre.» J. HéroardJourn., 1, 1435 (Fayard) - P.R.
1617 - «Va chez la Roine, y a mangé de la gorge d'ange [...].» J. HéroardJourn., 2, 2474 - P.R.
1622 - «S'esveille, se treuve mieux, prins de la gorge d'ange contre la toux seche.» Journ., 2837-8 - P.R.
gorge-cheminée n.f. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1953 - «Pénétrer dans cette gorge-cheminée, et [...] prendre à gauche une ligne d'étroites cheminées secondaires [...]» Alpinisme, été, 235 - C.T.
grosse-gorge n.f. rég.  ORNITH. - FEW (4, 337a), 1845, Besch. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
1780 - BuffonHist. nat., Oiseaux, VII, 521 (Paris) - R. L. rom., 41, 231.
1817 - «GROSSE-GORGE. Sur les côtes de Picardie, on appelle ainsi le COMBATTANT.» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville)
maintien-gorge n.m. LINGERIE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
Add.DDL
*1924 - «On trouve le Grisina, l'invisible maintien-gorge breveté, indispensable pour les sports et les bains de mer, chez Mme GRISINA, 14, rue d'Alger [...]» Eve, 21 sept., 9, Publicité - M.C.E.
*1933 - «MAJOIE le maintien-gorge des élégantes.» Candide, 23 févr., in Galliot, 66 - M.C.E.
maintien-gorge n.m. LINGERIE - DDL 16, 1924, Eve ; absent TLF.
1906 - «MAINTIEN-GORGE [...] Le soutien du corset et la souplesse du cache-corset réunis [...]» Lectures pour tous, oct., publ., [112] - M.K.
pied (tenir le - sur la gorge) loc. verb. non conv.  RELAT.  "fig." - GLLF, fin 16e, D'Aub. [sic] ; L, cit. Mme de Maintenon ; DG, R, ø d mettre - : Gc, TLF, 1551, Du Villars ; FEW (4, 332b), 1559
1594 - «Nous n'avons plus rien de propre, que nous puission dire : cela est mien ; tout est à vous, Messieurs, qui nous tenez le pied sur la gorge, et qui remplissez nos maisons de garnisons.» Satyre Menippée, 127 (Charpentier) - P.E.
1604 - «Ceste ingrate, me tient, comme on dit, le pied sur la gorge [...]» V. d'AudiguierLa Philosophie soldade, 98 (Du Bray) - P.E.
1615 - «Le tiers Estat est maistrisé absolument par l'interest particulier, l'auarice luy tient le pied sur la gorge [...]» Le Matois limosin, 3 (s.l.) - P.E.
soutien-gorge n.m. LINGERIE - PR[67], v. 1905 ; FEW (12, 478b), BW5, ND2, 1923, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1904 - «Maquillage du grand parfumeur Maxence.[...] Soutien-gorge La Main chaude [...] Ceinture souple Bras d'amant.» Le Sourire, 6 août, 7 - M.H.
soutien-gorge n.m. LINGERIE - DDL 4, 1904, Le Sourire [repris in GLLF, GR[85], TLF] ; FEW (12, 478b), 1923, Lar.
• soutien de gorge
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «Toutefois, voici que la mode fournit aux jeunes filles et aux jeunes femmes l'occasion d'abandonner un instrument qui a torturé et déformé beaucoup de femmes. Je veux parler de l'usage de ces 'combinaisons' qui peuvent remplacer à la fois la chemise, le pantalon et les jupons ; ce vêtement, étant d'une seule pièce, supprime tous les cordons, par conséquent une des raisons principales du corset, que l'on peut remplacer par un 'soutien de gorge', et par une ceinture abdominale, baleinée seulement dans sa partie inférieure, afin de permettre la flexion de la colonne vertébrale.» G. Bohn, c.r. : Dr Galtier-Boissière, in Mercure de France, 84, n° 307, 1er avr., 507 - M.C.