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godiller v.intr. SKI - GR[85], v.1930 ; RSp., 1939 ; GLLF, v.1959 ; TLF, 1975.
1930 - «Tout coureur de grande classe doit posséder à fond l'art de godiller. La méthode la plus rapide pour descendre une pente est, bien entendu, de la prendre tout droit, mais il y a des pentes qu'aucun coureur, si fort soit-il, ne peut espérer descendre tout droit. Le coureur médiocre est quelquefois tenté de descendre tout droit tant qu'il en a le courage, puis de s'asseoir. Le principal argument en faveur des courses-sans-chute était que ce genre de sitzmark intentionnel était parfois rémunérateur. Mais le sitzmark est une manoeuvre inutile vis-à-vis des coureurs modernes qui ont acquis l'art de godiller, méthode beaucoup plus sûre et beaucoup plus rapide que la combinaison 'descente directe-chute intentionnelle'.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 134 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1934 - «Le coureur allemand 'godille' d'abord dans le haut puis il pique tout droit avec une belle audace.» La R. du ski, n° 4, avr., 124 - C.T.
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