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globule n.m. BIOL.  "élément qui se trouve en suspension dans le sang" - GLLF, 1865, Cl. Bernard ; PR[72], 19e ; L, ø dglobules rouges : TLF, 1765, Encycl.
Add.DDL
*1838 - «Des phénomènes admirables se présentent à l'observateur qui examine la circulation du sang, au moyen du microscope [...]. Il est facile de voir que ce fluide est composé d'une quantité innombrable de globules, de forme circulaire chez l'homme et les mammifères, ovales chez les oiseaux, les reptiles et les poissons.»Dr Fourcault, in Dict. de la conversation, XLVIII, 194a (s.v. sang) - C.H.
*1839 - «Si l'on examine le Sang au microscope, on voit qu'il se compose essentiellement de corpuscules solides en nombre incalculable, qui nagent suspendus dans un fluide particulier, et qui affectent des formes constantes. MM. Prévost et Dumas avaient constaté que ces corpuscules, qu'on a nommés globules, étaient circulaires chez les Mammifères et elliptiques chez les Oiseaux [...]»M. Saint-Ange, in F.-E. GuérinDict. pittoresque d'hist. nat., VIII, 572b-573a (s.v. sang) - C.H.
globule n.m. PHARM.  "petite pilule" - TLF, Acad. ; FEW (4, 158b), GLLF, 1845, Besch. ; L, ø d.
1833 - «[...] on imbibe légèrement deux à trois petits globules ou dragées faites de sucre et d'amidon. Après quoi ces globules sont placés sur la langue et avalés.»Transactions médicales, XII, avr., 274 - C.H.
1834 - «M. Curie pensa que la belladone était le médicament homaeopathique convenable ; en conséquence, il prescrivit trois globules de cette substance à la décilionième dilutionJourn. de méd. et de chir. pratiques, V, 43 - C.H.
globule n.m. BIOL.  "élément en suspension dans le sang" - DDL 8, 1838 ; PR[77], 1860 ; GLLF, Lex.[75], 1865 ; R, 19e ; L, DG, ø d.
Add.DDL :
*1753 - «[...] la branche communicante est si petite, qu'un globule de sang y peut à peine passer en une seconde de tems.» Encycl., III, 469a - P.E.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1765 - «Si l'on examine le sang nouvellement tiré dans un tuyau de verre, ou dans les veines des animaux vivans, à-travers le microscope, on y distingue des globules rouges, mols, de figure variable, & qui constituent ce qu'on appelle proprement le cruor, ou la partie du sang renfermée dans les arteres & les veines sanguines. Ces globules nagent dans un fluide moins dense, dans lequel on distingue avec le microscope, des globules jaunes, plus petits que les rouges [...]» Encycl., XIV, 612 - P.E.
*1770 - «Ce fluide qui paroît homogène à la premiere inspection, a cependant différens caractéres, & contient des globules rouges, des globules blancs, des parties fibreuses, enfin une eau limpide qui lui sert de véhicule, connue sous le nom de lymphe.» J. NicolasMan. du jeune chirurgien, 206 (Hérissant) - P.E.
*1795 - «[...] la chlorose, maladie qui se manifeste toujours par une pâleur de tout le corps, et dans laquelle il est évident qu'il y a un défaut de globules rouges.» Bosquillon, trad. : CullenEléments de méd. pratique, III, 268-9, § 1660 (Méquignon-Marvis) - P.E.
*1823 - «[...] le sang, véritable chair coulante, formé d'un sérum que remplissent des corpuscules, sphériques ou ovoïdes, communément désignés sous le nom de globules, quelle que soit leur forme [...]» Bory de Saint-Vincent, in CourtinEncycl. mod., II, 333 (Mongie) - P.E.
globule n.m. BIOL. "élément en suspension dans le sang" - DDL 15, GR[85], 1753, Encycl. ; TLF, 1765, Encycl. ; GLLF, Lex.[79], 1865 ; L, DG, ø d.
1742 - «[...] la composition de nôtre sang, dont un seul globule est quelquefois plus gros que tout le corps de quelques uns de ces petits animaux.» P. Lyonnet, trad. : LesserThéologie des insectes, II, 84, note (Swart) - P.E.
globule n.m. OPT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1757 - «GLOBULE, s.m. (Physiq.) [...] Descartes a donné ce nom aux petits globes de matière subtile, qui forment ce qu'il appelle son second élément. C'est dans la compression des globules qui composent ce second élément qu'il fait consister la lumière.» Encycl. - TGLPF
globule d'air loc. nom. m. PHYS. "bulle d'air" - TLF, cit. Duranty, 1860 (dans un liquide) ; GR[85], ø d.
1810 - «[...] les petites parcelles d'air renfermées dans la glace par l'effet de la congélation s'appellent globules d'air Capuron et NystenNouv. dict. de méd., de chir., 211b (2e éd., Brosson) - M.C.E.
1814 - «[...] montrez-leur l'araignée aquatique se promenant au fond de l'eau, au milieu d'un globule d'air qu'elle a eu l'art d'enfermer dans des fils.» Bernardin de Saint-PierreHarmonies de la nature, livre 2, 152 - FXT
globule de lumière loc. nom. m. OPT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «En supposant, en effet, comme une vérité hors de contestation, que l'action de la lumiere souffre un retardement de 7 à 8 minutes, (a) lorsque le corps lumineux qui la met en mouvement est à une distance de 32 ou 33 millions de lieuës, ou environ, (b) est-il nécessaire, pour en rendre raison, de faire parcourir réellement & en si peu de tems, cet espace immense à chaque globule de lumiere, de supposer aux rayons de ce fluide une vîtesse qu'on peut à peine concevoir, telle en un mot qu'elle surpasse plus de seize cens mille fois la rapidité d'un boulet de canon qui parcourroit uniformément 600 pieds par seconde ? Je vois bien qu'il ne faut plus tenir rigoureusement à la pensée de Descartes, & que le rayon de globules lumineux qui s'étend d'un astre à mon oeil, ne peut pas être maintenant comparé à un bâton ou à une file de petits corps parfaitement contigus, & d'une inflexibilité absoluë [...]» Abbé NolletLeçons de phys. expér., t.5, 48-49 (Guérin-Delatour) - P.P.
globule de lumière loc. nom. m. OPT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• globule lumineux
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «En supposant, en effet, comme une vérité hors de contestation, que l'action de la lumiere souffre un retardement de 7 à 8 minutes, (a) lorsque le corps lumineux qui la met en mouvement est à une distance de 32 ou 33 millions de lieuës, ou environ, (b) est-il nécessaire, pour en rendre raison, de faire parcourir réellement & en si peu de tems, cet espace immense à chaque globule de lumiere, de supposer aux rayons de ce fluide une vîtesse qu'on peut à peine concevoir, telle en un mot qu'elle surpasse plus de seize cens mille fois la rapidité d'un boulet de canon qui parcourroit uniformément 600 pieds par seconde ? Je vois bien qu'il ne faut plus tenir rigoureusement à la pensée de Descartes, & que le rayon de globules lumineux qui s'étend d'un astre à mon oeil, ne peut pas être maintenant comparé à un bâton ou à une file de petits corps parfaitement contigus, & d'une inflexibilité absoluë [...]» Abbé NolletLeçons de phys. expér., t.5, 48-49 (Guérin-Delatour) - P.P.