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glissade n.f. DÉPLAC. - ND2, PR[67], 1556 ; DG, FEW, AD, BW5, 1564 ; Gc, Brantôme ; L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1553 - «On voit si dru tant de flames voler, / Puis trebucher de glissades roulantes.» Ronsard, Les Amours, Les Isles fortunées, V, 176-7 (Laumonier) - R.A.
glissade n.f. AÉRON. - FEW (16, 45a ; mention isolée), GLLF, 1948, Lar. ; R, PR[77], 20e ; TLF, ø d.
1908 - «Il y a entre ce dernier [le vol plané] et le vol à voile la différence suivante : celui-ci s'effectue sans dépense d'énergie de la part de l'oiseau ; celui-là au contraire, nécessite un certain travail musculaire intermittent, accompagné de périodes de repos avec glissades. L'aéroplane sans moteur [...] n'effectue que des glissades de plus ou moins grande longueur [...]» Lar. mensuel, déc., I, 358b - M.C.E.
1920 - «Le pilote, inclinant son appareil avec exagération, risque de voir celui-ci glisser sur l'aile. Hormis ce cas, la glissade provient presque toujours d'une perte de vitesse.» A. Lainé, Dict. de l'aviation, 179-80 (Charles-Lavauzelle) - M.C.E.
1926 - «A cent mètres, une bielle dans le carter. [...] Je me fous en glissade, je redresse, je rentre percutant dans le fumier.» Saint-Exupéry, L'Aviateur, in Saint-Exupéry, Un Sens à la vie, 23 (Ed. Reynal, Gallimard) - M.C.E.
glissade n.f. ALP.  "chute" - RSp., 1908, L'Auto ; in Ga [1970] ; absent TLF.
1773 - «Nous en fumes cependant quitte pour quelques glissades, et nous employâmes 4 heures à descendre quoiqu'en courant.» M.T. Bourrit, Description des glacieres, glaciers et amas de glace du Duché de Savoye, 40 (Genève, Impr. Bonnant ; réimpr. Slatkine, 1977) - C.T.
1875 - «L'herbe elle-même présente par endroits une sorte de verglas dont plusieurs glissades involontaires nous signalent la présence.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1874, 175 (Paris) - C.T.
1880 - «La descente se fit heureusement ; il n'y eut pas une seule glissade, un seul faux pas.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1879, 66 (Paris) - C.T.
1903 - «Quelques mètres au-dessous du sommet, et sur la gauche, s'ouvre la cheminée de descente, étroite fissure où le corps a peine à se glisser et où les genoux et les coudes, collés aux parois, sont d'un puissant secours pour éviter la glissade le long des cordes de rappel. La cheminée ayant une longueur de 40 mètres et nécessitant deux cordes de rappel, la seconde caravane nous offre la sienne pour que Payot la place ; elle les retirera toutes deux en descendant après nous.» R. alpine, numéro 11, nov., 332 - C.T.
glissade n.f. ALP.  "procédé de descente" - RSp., GR[85], 1876, Ann. du CAF [publ. en 1877] ; absent TLF.
1869 - «Une courte mais magnifique glissade nous fit traverser le champ de neige.» Annuaire du Club alpin suisse, 392 (Bâle et Genève) - C.T.
1875 - «Arrivés au glacier de la Pilatte, M. Coolidge, Almer et Blauer se détournèrent pour faire l'ascension du Gioberney, montagne de 3,350 mèt., située au Sud du col du Says. Ils la gravirent sans aucune difficulté en suivant l'arête du Nord-Est. La descente, abrégée par des glissades, s'effectua en trois quarts d'heure.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1874, 407 (Paris) - C.T.
glissade n.f. CHORÉGR. - TLF, GR[85], 1725 ; FEW (16, 45a), GLLF, 1752, Trév.
1623 - «A ce dernier couplet il faut faire [...] deux glissades du costé gauche, et deux autres du costé droit.» F. de Lauze, Apologie de la danse, 63-64 (Genève, Minkoff, 1977) - E.R.
1636 - «Ses pas [sarabande] sont composez de tirades, ou de glissades.» Père M. Mersenne, Harmonie universelle, t.2, Traitez de la voix et des chants, livre second, 165 (Cramoisy) - E.R.
glissade n.f. SKI - In Ga (s.v. ski) [1969] ; absent TLF.
1896 - «Mais, au bout de quelques heures on sait déjà avancer assez rapidement. Puis pour varier, on peut s'accorder le régal d'une glissade sur une pente modérée [...]» L'Echo des Alpes, 60 - M.J.
1903 - «La glissade doit se commencer sur de très faibles pentes, terminées par un terrain horizontal sans coupures. Il faut, en fléchissant sur les deux genoux, se pencher légèrement en avant, tenir les jambes peu écartées (un pied un peu en avant de l'autre) et les skis parallèles.» R. alpine, n° 3, mars, 76 - M.J.-C.T.
1904 - «Le lendemain, 5 janvier, à 7 heures du matin, les vertigineuses glissades commencèrent. A midi, toute la caravane était de retour au Montanvert.» R. alpine, n° 3, mars, 95 - C.T.
glissade (en -) loc. adv. ALP.  "procédé de descente" - RSp. (en glissade assise), 1904, Man. du CAF ; absent TLF.
1883 - «[...] et c'est ainsi que nous coupâmes en diagonale cette vilaine nappe de neige, qui n'est d'ailleurs dangereuse que le matin, ou quand il gèle ; car, vers midi, nous aurions pu la descendre en 'glissades' et nous l'aurions peut-être trouvée trop molle !» Annuaire du Club alpin fr. Année 1882, 267 (Paris) - C.T.
glissade couchée loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Alors, chacun dans un style différent, FOURASTIER par de grandes enjambées, LALOUE par une belle glissade couchée, moi par une prudente glissade 'en trépied', nous dévalons la pente [...]» La Montagne, numéro 278, avr., 146 - C.T.
glissade debout loc. nom. f. ALP. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1913 - «[...] on peut lorsque la neige est résistante, exécuter la glissade debout (pieds parallèles, piolet en arrière opposé à la pente.)» Casella, L'Alpinisme, 319 (Genève, Slatkine) - C.T.
glissade en petit chemin de fer loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «Quelques bonnes glissades 'en petit chemin de fer', disons-nous, nous rapprochent du col de la Vanoise, que nous atteignons vers 5 heures.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1900, 18 (Paris) - C.T.
glissade en trépied loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Alors, chacun dans un style différent, FOURASTIER par de grandes enjambées, LALOUE par une belle glissade couchée, moi par une prudente glissade 'en trépied', nous dévalons la pente [...]» La Montagne, numéro 278, avr., 146 - C.T.
glissade sur l'aile loc. nom. f. AÉRON. - TLF, cit. Malraux, 1937 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1914 - «La 'glissade sur l'aile' est volontaire ou involontaire ; dans tous les cas, elle s'accompagne d'une chute immédiate.» Lar. mensuel, mars, III, 57a - M.C.E.
glissade à la ramasse loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Au Mont Blanc, les guides en général aiment beaucoup ce procédé expéditif de descente : ils font parfois des glissades à la ramasse, en traîneaux humains, qu'il faut proscrire à tout prix.» R. alpine, numéro 10, déc., 313 - C.T.