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arrêt glissé loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «Arrêt-Christiania. Le Christiania est un arrêt glissé, ne demandant qu'une faible dépense de force, mais exigeant d'autant plus d'agilité et d'équilibre. Il est élégant, 'coulant', et c'est de tous les arrêts le moins fatigant, par le fait qu'il est basé sur un glissement latéral ou dérapage, et non sur un freinage.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. Barblan, L'Art du ski , 199 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
glissé n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Il [le skieur] peut encore interrompre un glissé en ligne droite par un dérapage ; le reprendre... toujours sans être obligé de subir le mouvement de 'bascule' de l'ancien christiania.» La R. du ski, n° 5, mai, 151 - C.T.
pas glissé loc. nom. m. SKI - RSp., 1939, Gredig ; TLF, cit. Ismaël, 1978.
1928 - «Le pas glissé est celui que le skieur emploie normalement pour avancer. Comme son nom l'indique, les skis ne doivent pas quitter le sol, mais glisser. Ce n'est pas une marche dans le vrai sens du mot, mais un perpétuel déplacement du poids du corps que l'on porte sur la jambe antérieure fléchie et sur son ski. La jambe arrière ne pousse pas en avant comme dans la marche ; car si elle le faisait, elle glisserait en arrière. [...] Cette montée se compose de pas en ciseaux et de pas glissés. Le corps étant soutenu par les bâtons, le ski d'amont avance et monte en pas glissé. Après qu'on a levé le ski d'aval, on le pose plus ou moins horizontalement, la pointe en dehors. La montée en demi-ciseaux est indiquée dans un chemin étroit, dont la pente est trop forte pour permettre le pas glissé, et aussi dans un chemin limité d'un côté par un talus et de l'autre par une pente. [...] Conversions sur la pente. Demi-tour face à la vallée. Normalement, c'est le pas glissé que l'on utilise pour monter. Mais comme il est impossible, sous peine de dérapage, de dépasser une certaine inclinaison, le skieur se voit souvent obligé de longer la pente par le travers ; il arrive alors un moment où il doit s'arrêter, faire demi-tour, reprendre la montée dans l'autre sens et la terminer en faisant de nouveaux zigzags.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. Barblan, L'Art du ski, 76, 105 et 107 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
1935 - «Un bon pas marché ou un bon pas glissé dépendra de la souplesse des genoux et des chevilles du skieur. La marche en terrain plat consiste en pas marchés suivis chacun d'un glissement plus ou moins prolongé. Pour arriver à faire un pas marché, il faut redresser le corps et le laisser tomber en avant pendant que l'on avance un ski sur la neige, en ayant soin de pousser fortement le genou fléchi en avant [...] Lorsque le pas marché est suivi d'un glissement, il est appelé pas glissé. [...] Si, au lieu d'un pas marché suivi d'un pas glissé, on fait deux pas marchés et un pas glissé, on arrive au pas de trois.» P. Schnaidt, La Technique du ski, 21 et 22 (Genève, Sonor) - C.T.
saut glissé loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Une étude plus poussée des lois de l'aéro-dynamique, poursuivie par l'ingénieur suisse R. Straumann, permit enfin de réussir des sauts 'glissés' de 70 mètres et plus.» Ski-Sports d'hiver, n° 31, avr., 375 - C.T.
virage glissé loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Ces trois techniques, technique des virages glissés, technique des virages chassés, technique des virages sautés, peuvent s'opposer à trois genres de vie bien distincts.» Ski-Sports d'hiver, n° 1, 18 - M.J.
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