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chaponné (pain -) loc. nom. m. CUIS. "morceau de pain trempé dans du bouillon gras" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1608 - «A six heures et demie, soupé : potage, ung peu du pain bis qui estoit au millieu, que Madame appelloit du pain chaponé [...].» J. HéroardJourn., 1, 1377 (Fayard) - P.R.
chasse (aller à la - au pain avec un fusil de toile) loc. verb. ARGENT - absent TLF
Compl.Ls (même texte)
1791 - «[...] il falloit ne pas embellir sa triste chaumière pour ne pas se voir réduit quelque jour à aller à la chasse au pain avec fusil de toile [Lemaire]151e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 3 - P.E.
Commission des cartes de pain loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1801 - «Commissions des cartes de pain : Créées dans les sections à l'époque de la disette, sous le règne du premier Directoire. De toutes les fonctions civiles, celles-là furent les plus embarrassantes : il fallait ou affamer le peuple ou mécontenter les riches, qui, tous, à cette époque, affectaient une grande pauvreté.» Cousin JacquesDict. néol. (Moutardier) - LTP
coupe-pain n.m. ÉCON. DOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «[...] les paniers sur le comptoir [de la boulangerie], le coupe-pain à poignée de cuivre, l'air d'ancienneté de toutes ces choses, les balances [...]» J. Green, Journ., in J. GreenOeuvres complètes, IV, 930 (Gallimard, 1975) - A.Ré.
croûte de pain (s'amuser comme une - derrière une malle) loc. verb. non conv. AFFECT. - DEL, ø d ; absent TLF.
1835 - «TITI [...] je les méprise... car, dans cet état-là, vrai, je m'amuse comme une croûte de pain derrière une malle Cogniard frères et JaimeLa Tirelire, 5a (Magasin théâtral) - P.E.
croûte de pain (s'ennuyer comme une - derrière une malle) loc. verb. non conv. AFFECT. - BEI, Larch. ; TLF (s'embêter), 1907, France ; DEL, ø d.
1862 - «Ma vie est un lac sans rides... Je m'ennuie comme une croûte de pain derrière une malle...» L. Thiboust, Un Mari dans du coton, in Chefs-d'oeuvre du théâtre mod., II, 243b (M. Lévy) - P.E.
gagne-petit n.m. CYCL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Autrement il laisse gambader les gagne-petit du Tour.» Le Peuple, 8 juill. - Lapaille, 7.
grille-pain n.m. ÉCON. DOM. - FEW (2, 1288b), PR[72], GLLF, 1872.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1835 - «J'ai vu l'avantage qu'il pourrait offrir quand je me suis servi du grille-pain ordinaire, auquel j'ai enfilé des côtelettes et autres grillades [...] En plaçant sous le grille-pain une petite lèchefrite, la graisse et le jus y sont conservés [...]» AudotLa Cuisinière de la campagne et de la ville, ou Nouv. cuisinière économique, 24 (18e éd., Paris) - B.G.
manger de ce pain-là (ne pas -) loc. verb. non conv.  RELAT.  "refuser" - TLF, 1866, Delv ; FEW (6, 162b), 1867, Delv. ; PR[67] (s.v. pain), ø d.
1840 - «Non, Monsieur, je ne mange pas de ce pain-là... j'en ai trop vu.» Rochefort et Carmouche, La Mère Saint-Martin, xiv, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
manger son pain en son sac loc. verb. CARACT.  "fig. : en cachette" - FEW (7, 545b), 1611, Cotgr. ; absent TLF.
1585 - «[...] qui n'entend filer et manier un procès [...], autre chose n'a aprins que manger son pain en son sac, mourir de faim prés le mestier.» N. du FailContes et discours d'Eutrapel, I, 12 (Ed. C. Hippeau, Paris, 1875) - F.N.
pain (au - et au couteau) loc. adv. non conv.  RELAT.  "très liés" - FEW (7, 545a), 16e ; absent TLF.
Au 17e- FEW, 1656, Oudin.
1604 - «En bon mesnage, au pain et au cousteau auec ces prudens et sages Venissiens [...]» [P. de Lostal]Le Soldat fr., 126 (s.l.) - P.E.
1640 - «au Pain et au couteau .i. grandement familier OudinCuriositez fr., 388 (Slatkine) - P.E.
pain (bon comme du/le bon -) loc. adj. non conv. AFFECT. - BEI, 1834 ; FEW (7, 545a), GLLF, DEL, 1835, Acad. ; L, TLF, GR[85], ø d.
1622 - «[...] vous n'avez rien dit de son bon naturel. Pour moy, je le trouve bon comme le bon pain Les Caquets de l'accouchée, 138 (Jannet) - P.E.
1733 - «Un tel est si bon, il est bon comme le bon pain, on en feroit un plus méchant de bois.» [J.-B. Arnoult]Traité de la prudence, 573 (s.l.) - P.E.
1745 - «doux, comme un agneau ; bon, comme le bon pain : éloquent, comme DEMOSTHENE ; clair, comme eau de roche [...]» [Saint-Hyacinthe]Le Chef-d'oeuvre d'un inconnu, Déification du docteur Aristarchus Masso, II, 440 (Bousquet) - P.E.
1790 - «Tenez, le pere Duchêne est bon comme le bon pain, il a le coeur aussi droit, aussi net que vous avez l'ame noire [...]» Colère du père Duchesne, au sujet de l'affreux massacre des patriotes de Nancy, 5 - P.E.
1790 - «Tu mériterois que je te foutisse un tapin avec ton foutu despotisse. T'nez donc c't'archevêque qu'est bon comme le bon pain, et qu' si n'étoit pas si bon, on n'y auroit pas fait tant de sottise, et tu ose parler de despotisse !» [Buée]De par la mère Duchesne, 25 (s.l.n.d.) - P.E.
1807 - «Il est bon comme du bon pain [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 103 (Slatkine) - P.E.
pain (connaître qqn comme le/mieux que le -) loc. verb. non conv. RELAT. - Hu (cognoistre comme pain), Brantôme ; absent TLF.
1579 - «SYMEON. Cognoissois-tu pas bien monsieur Pomphile, ce viel advocat fameux ? THOMAS. Jésus ! mieux que le pain P. de LariveyLe Laquais, 78 (Nizet, STFM) - P.E.
1627 - «Monsieur N. que vous cognoissez comme le pain, y ayant desja fait un tour, desire y retourner [...]» D. MartinLes Colloques fr. et all., 24 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
pain (de) fantaisie loc. nom. m. BOULANG. - FEW (8, 360b), 1890-1900, Dict. gén. ; GLLF, 1907, Lar. ; TLF, cit. Macaigne, 1911 ; GR[85], ø d.
1806 - «On trouvera chez cette intéressante veuve non-seulement du pain de table de la meilleure qualité, mais aussi tous les pains de fantaisie, tels que couronnes dorées, petits pains au lait, petits pains au beurre [...]» Journ. des gourmands et des belles, IV, 224 - P.E.
pain (faire du -) loc. verb. NATURE "d'un chat" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Mes idées sont dans une telle salade que je t'avais un instant oubliée, Fanchette ! Viens dans mes bras, dans mon lit, colle à mon menton ton nez humide et tes dents froides, si émue de me revoir que tes pattes "font du pain" sur mon bras nu, toutes griffes dehors.» Colette, Claudine en ménage, in ColetteOeuvres, vol. 1, 379 (Flammarion, 1960) - M.C.
pain (faire perdre le goût du -) loc. verb. non conv.  ACT. OBJET  "fig. : tuer" - FEW (4, 342a), GLLF, 1656, Oudin ; R, cit. Jouhandeau ; DELF, ø d faire passer - : FEW (7, 546a), 1640, Oudin ; L, GLLF, 1866 ; DELF, cit. Zola ; DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1640 - «faire perdre le Goust du pain .i. tuer. vulg.» OudinCuriositez fr., 253 (Slatkine) - P.E.
pain (faire perdre le goût du -) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "fig. : tuer" - DDL 19, 1640, Oudin [repris in TLF] ; FEW (4, 342a), GLLF, GR[85], 1656, Oudin ; BEI, 17e ; L, ø d.
1633 - «THESAURUS [...] Si faut-il sçavoir le court et le long de cette affaire. Je crains qu'ils n'ayent fait perdre le goust du pain à Philippin et qu'ils ne l'ayent envoyé en paradis en poste.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 202a (Laplace, Sanchez) - P.E.
pain (mettre au - et à l'eau) loc. verb. US. ALIM. - L, GR[85], ø d être - : TLF, ø d ; jeûner au - : L, cit. Volt.
v. 1529 - «Et si le chevalier voulloit demeurer dedans sa prison et qu'il reffusat le combat, il sera mis au pain et a l'eaue tout le temps de sa vie.» P. SalaTristan, 107 (Droz) - P.E.
1558 - «Si je faisois mon devoir, je te ferois mectre au pain et à l'eau d'icy à un an.» B. Des PériersNouv. récréations et joyeux devis, 29 (Champion, STFM) - P.E.
pain (ne pas manger de ce - là) loc. verb. non conv. CARACT. "fig." - GR[85], 1840 ; TLF, 1866, Delv. ; FEW (6/I, 162b), GLLF, DELF, 1867, Delv. ; Lex.[79], ø d.
1792 - «[...] tout le monde me montreroit au doigt comme Royou et Durosoi, en disant, voyez vous ce vieux coquin qui a vendu son ame et sa patrie. Nenni, pas ça, je ne mange pas de ce pain là HébertLe Père Duchesne, n° 115, 7 (EDHIS) - P.E.
1793 - «Quand l'infâme Capet empâtoit, avec sa liste civile, tant de barbouilleurs affamés, il vouloit me faire un pont d'or pour endormir les Sans-Culottes et chanter ses louanges ; mais, foutre, le père Duchesne ne mange pas de ce pain là HébertLe Père Duchesne, n° 257, 3-4 - P.E.
1831 - «VICTORINE [...] je suis riche, j'ai de l'or, des diamants ; permettez-moi de vous offrir... MICHEL, avec dédain. Je vous remercie, madame ; on ne mange pas de ce pain-là dans ma famille.» Dumersan, Gabriel, DupeutyVictorine, 315b (Impr. Didot) - P.E.
1836 - «JOSEPH. Merci, madame... mais voyez-vous, ma soeur est ouvrière... elle n'est pas faite pour être domestique... nous ne mangeons pas de ce pain-là... notre père ne nous a pas élevés à ça... faut avoir un coeur fait exprès, et si cela vous convient... Mme DE MORIN. Mais quelle fierté !» Bayard et VanderburchLe Gamin de Paris, 26a (Magasin théâtral) - P.E.
pain (ne pas parler de renchérir le -) loc. verb. non conv. RELAT. "parler de tout autre chose" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1558 - «[...] ses filles avoient assez de liberté de deviser avec les jeunes gentilz hommes : lesquelz communement, ne parlent pas de rencherir le pain, ny encores du gouvernement de la republique. [...] Par mon ame c'est une si douce chose, qu'on ne se peult tenir d'en parler à tous propos. Aussi n'ay je pas entrepris au commencement de mon livre de vous parler de rencherir le pain B. Des PériersNouv. récréations et joyeux devis , 31 et 298 (Champion, STFM) - P.E.
pain (ne pas parler de renchérir le -) loc. verb. non conv. RELAT. "parler de tout autre chose" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• parler d'enchérir le pain
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1561 - «Nous endurons ces gentilshommes, / Depuis le matin jusque au soir, / Se deviser sur un contoir / Avec nos femmes, et je pense / Qu'au millieu de telle licence / Ils parlent d'enchérir le pain, / Et que pouvons le lendemain / Dormir la grasse matinée [...]» J. Grévin, Les Esbahis, in J. GrévinThéâtre complet et poésies choisies, 118 (Garnier) - P.E.
1584 - «EUSTACHE [...] Je vous laisse à penser s'ils parloient d'enfiler des perles ou d'encherir le pain O. de TurnèbeLes Contens, 44 (Didier, STFM) - P.E.
pain (petit -) loc. nom. m. arg. ÉROT. "pénis" - DArg. (avoir le petit pain), 1982 ; absent TLF.
1911 - «Elles n'étaient pas dégoûtées, les frangines : il ne fallait pas leur en promettre... Ah ! non... Elles bouffaient des suées de petits pains, kif-kif l'éléphant du jardin des Plantes...» N. CasanovaLe Journ. à Nénesse, 227 (Ollendorff) - P.R.
pain (pour un morceau de -) loc. adv. VALEUR  "fig." - FEW (7, 545b), GLLF, 1680, Rich. ; L, cit. Diderot ; R, cit. Balzac ; DG, ø d ; TLF ("pour une petite somme"), cit. Proust, 1922 ; Lex.[75], ø d.
1590 - «[...] ne deuez perdre pour vn morceau de pain ce que vostre rang et grandeur vous a acquis [...]» Discours entre le Roy de Navarre, et Marmet son ministre, 41 (Du Glar) - P.E.
1594 - «Quant au duc de Lorraine, ostez luy le duché de Bouillon, et luy baillez Sedan, Metz, toute la Champagne, et partie de Bourgongne qui est à sa bienseance, vous l'appaiserez par apres pour un morceau de pain Satyre Menippée, 102 (Charpentier) - P.E.
pain au beurre (petit -) loc. nom. m. BOULANG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1806 - «On trouvera chez cette intéressante veuve non-seulement du pain de table de la meilleure qualité, mais aussi tous les pains de fantaisie, tels que couronnes dorées, petits pains au lait, petits pains au beurre [...]» Journ. des gourmands et des belles, IV, 224 - P.E.
pain au lait (petit -) loc. nom. m. BOULANG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. pain au lait : TLF, GR[85], ø d
1806 - «On trouvera chez cette intéressante veuve non-seulement du pain de table de la meilleure qualité, mais aussi tous les pains de fantaisie, tels que couronnes dorées, petits pains au lait, petits pains au beurre [...]» Journ. des gourmands et des belles, IV, 224 - P.E.
pain brûlé loc. nom. m. COULEUR - TLF, ø d.
1844 - «Je signalerai seulement les redingotes en velours uni, de couleurs très foncées, comme pain brûlé, vert myrthe, gros bleu et noir [...]» Le Moniteur de la mode, 20 oct., 154a - M.C.E.
1849 - «[...] les couleurs adoptées sont giroflée foncée [sic], vert hongrois, pain brûlé, noir anglais.» Le Moniteur de la mode, 3e numéro d'oct., 162a - M.C.E.
1849 - «Quelques jolies capotes de satin en nuances foncées, telles que violet, oreille-d'ours, pain brûlé [...]» Journ. des demoiselles, oct., 311a (Bruxelles) - M.C.E.
pain brûlé loc. adj. COULEUR - TLF, cit. Colette, 1922 ; R, GLLF, 1962 couleur - : R, GLLF, 1962 ; couleur de - : PR[77], ø d
Add.DDL
*1925 - «[...] jupe en velours frisson pain brûlé [...]» Psyché, nov., 38 (Bruxelles) - M.C.E.
*1955 - «[...] lainage bourru pain brûlé [...]» L'Officiel de la mode et de la couture, avr., 194, in Chadmand, 54, note 722 - M.C.E.
pain brûlé loc. adj. COULEUR - TLF (sens gén.), cit. Colette, 1922 ; DDL 16, 1925 ; GLLF, 1962 couleur - : GLLF, 1962 ; TLF, ø d ; 1844, dans GR[85], doit concerner le n.m. ; cf. DDL 16
1894 - «Ces pardessus se faisaient en melton noir, bleu marin, ou marron pour l'hiver, en lainage mélangé mastic ou pain brûlé pour l'été [...]» Almanach Hachette 1895, 318b - P.E.
pain bénit (rendre le -) loc. verb. LITURG. - FEW (7, 545a), 1698 ; L, Hamilton ; DG, ø d ; absent TLF.
1689 - «Je dis que j'ai donné la terre de Bourbilly à ma fille en la mariant. Si on me tourmente pour l'usufruit, je vous demande pardon, mon cher cousin, mais je me jetterai sans balancer dans la bourgeoisie de Paris : je montrerai les baux de mes maisons ; je ferai même voir que j'ai rendu le pain bénit [...]» Mme de SévignéLet., à Bussy-Rabutin , 13 avr., III, 418 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
1690 - «Il faut rendre le pain benit, quand on a receu le chanteau.» FuretièreDict. , (s.v. rendre.)
pain d'orge (grossier comme du -) loc. adj. non conv.  CARACT. - L, GLLF, DELF, 1868 ; DG, R, ø d ; absent TLF.
1830 - «MADAME DESJARDINS. Vous fermerez le carreau... ; il s'en va. Maintenant ils sont grossiers comme du pain d'orge, dans les places. N'y avait qu'à voir autrefois !» H. MonnierScènes populaires, 60 (Flammarion) - P.E.
pain d'épice (couleur de -) loc. adj. COULEUR "brun foncé" - L, cit. Rousseau ; GLLF, ø d ; absent TLF.
1684 - «MEDEE. Vois-tu ce visage couleur de pain d'épice ? C'est un Medecin [...].» [Fatouville], Arlequin Jason, in E. GherardiLe Théâtre italien, I, 192 (Amsterdam, Braakman, 1701) - P.E.
pain de gluten loc. nom. m. BOULANG. - GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1862 - «PAIN DE GLUTEN Poggiale, in Barreswil et GirardDict. de chimie industrielle, II, 426 (Dezobry) - P.E.
pain de Gonesse loc. nom. m. BOULANG. "pain de très bonne qualité" - FEW (4, 194a), 1611, Cotgr. ; absent TLF.
1606 - «Desjuné : pain de Gonesse, du gros, une grande trensche [...].» J. HéroardJourn., 1, 903 (Fayard) - P.R.
pain de quatre livres loc. nom. m. BOULANG. - TLF, ø d.
1770 - «[...] je ferais fusilier le premier qui s'aviserait d'emporter un pain de quatre livres hors des portes. [...] Le résultat de tout ce spectacle horrible a été pour moi cette vérité très simple, c'est que les hommes tant que vous ne pouvez pas l'empêcher, suivent le pain partout où il est : de sorte que s'il ne restait qu'un pain de quatre livres dans une ville, on y verrait une procession assez curieuse, elle serait à rebours des autres.» Abbé F. GalianiDialogues sur le commerce des bleds, 39 et 55 - FXT
1783 - «Quand on fait l'inventaire au quatrieme étage, le boulanger voisin se présente réclamant le prix de sept à huit pains de quatre livres L.-S. MercierTableau de Paris, t. 5-8, 130 - FXT
1793 - «Les boulangers de Paris demandent le rapport de l'arrêté qui fixe à douze sous le prix du pain de quatre livres Gazette nationale, n° 42, 11 févr., 193c - P.E.
1793 - «Après avoir tant jetté de pains de quatre livres à l'eau [...].» HébertLe Père Duchesne, n° 284, 6 (EDHIS) - P.E.
pain de sucre (en -) loc. adj. CORPS "de forme allongée (de la tête, du crâne)" - FEW (7, 550a ; fait comme -), 1640, Oudin ; TLF, cit. E. de Goncourt, 1882.
1633 - «[...] sa teste estoit faite en pain de sucre, ses cheueux roux [...].» La Geneste, trad. : QuevedoL'Avanturier Buscon, 27 (Billaine) - P.E.
pain de veau loc. nom. m. CUIS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1716 - Cuisinier royal et bourgeois, II, 1 - Rouvier, 399.
pain des morts loc. nom. m. rég.  Provence BOT. "graines du tilleul" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1887 - «Un grand tilleul faisait ombre au milieu ; et quand il avait défleuri, nous en mangions les graines molles et douces, que nous appelions le pain des morts P. ArèneContes de Paris et de la Provence, La mort des cigales, 212 (Lemerre) - J.C.
pain et le sel (offrir le -) loc. verb. VIE SOC.  "offrir l'hospitalité" - R, GLLF (partager -), 1964 ; absent TLF.
1882 - «C'était le moment où le marquis offrait à ses hôtes le pain et le sel. Le pain et le sel revêtent bien des formes. Généralement, dans le monde, on représente ces deux symboles par des sandwichs au foie gras, par des glaces, par du punch, et par mille autres raffinements. Mme Goubier avait simplifié la question. Elle faisait passer, à certains instants de la soirée, des verres contenant de l'eau toute préparée pour recevoir du sucre. Elle donnait aussi le sucre. Comme aliment substantiel, on pouvait puiser dans des corbeilles pleines jusqu'au bord de poires tapées.» G. Price, La Revanche des poires tapées, in La Vie pop., 13 août, 387 - R.R.
pain riche loc. nom. m. BOULANG. - FEW (7, 544a), GLLF, 1907, Lar. ; absent TLF.
1863 - «Les petits pains faits avec la pâte ordinaire sont débités au prix moyen de 60 centimes le kilogramme. Les petits pains de luxe ou ceux qu'on appelle aujourd'hui pains riches, faits avec des farines de premier choix ou de véritables gruaux remoulus, sont vendus à des prix qui portent le kilogramme de 80 centimes à 1 franc.» A. Cochut, in R. des deux mondes, t.47, 15 sept., 425 - M.C.
1903 - «De fantaisie ou pain riche Nouv. Lar. illustré , (s.v. pain) - TGLPF
perdre : jouer à qui perd gagne loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig." - FEW (8, 222a), GLLF, DELF, 1835, Acad. ; L, TLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
Add.DDL :
*1797 - «SUR UN DUEL. Air : De la Marseillaise. Partez, enfans de la montagne ; / Il est beau de choisir sa mort ; / Allez jouer à qui perd gagne ; / Car le survivant aura tort.» Le Grondeur, n° 56, 3 pluviôse an V, 3a - P.E.
*1797 - «CAROLINE. Au reste, vous êtes Français ; / En pariant contre la paix, / Vous jouez à qui perd gagne Desfontaines, Barré, Radet, Desprez, DeschampsLe Pari, 8 (Migneret) - P.E.
*1800 - «Les généraux autrichiens, qui jouent à qui perd gagne, prétendent avoir gagné la bataille d'Hohenlinden.» Le Citoyen fr., n° 405, 4 nivôse an IX, 3b - P.E.
perdre : jouer à qui perd gagne loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig." - DDL 32, 1797 ; FEW (8, 222a), GLLF, DEL, 1835, Acad. ; L, ø d ; TLF, cit. Sartre, 1964 ; GR[85], ø d.
1786 - «JEANNETTE [...] A la vill' comme à la campagne, / Du mem' train nos amours marchont ; / Nous jouons toujours à qui perd gagne, / Quand notre amant nous fait faux bond.» Beffroi de ReignyLes Ailes de l'amour, 22 (Cailleau) - P.E.
pot (manger du pain au -) loc. verb. US. ALIM. "manger du pain trempé dans du bouillon" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1606 - «A neuf heures, desjuné : veult manger du pain au pot. Il luy en fust baillé ung petit sur une assiete remply de bouillon, et desjuna y prenant avec la queillere et de la main, gauchant, trempant du pain dans une vaisselle où il y avoit aussi du bouillon.» J. HéroardJourn., 1, 937 (Fayard) - P.R.
radineux (pain -) loc. nom. m. plais. US. ALIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «L'avenir appartient au radis ! Le mien !... Et qui m'empêchera ?... La vente ? Le monde entier !... Est-il nutritif mon radis ? Phénoménal !... De la farine de radis cinquante pour cent plus riche que l'autre... 'Le pain radineux' pour la troupe !... Bien supérieur à tous les froments d'Australie !...» CélineMort à crédit, 555 (Denoël et Steele) - TGLF