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frottis n.m. BIOL.  MÉD.  "préparation microscopique obtenue en étalant en couche mince un produit organique liquide" - GLLF, mil. 20e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1896 - «/Les bacilles de Klebs-Löffler/ se développent remarquablement vite sur le sérum gélatinisé. C'est cette propriété qu'on emploie pour faire un diagnostic bactériologique de diphtérie. On pourrait à la rigueur le faire dans beaucoup de cas en cherchant le bacille spécifique dans des frottis de lamelles, faits avec un lambeau de fausse membrane et colorés avec le bleu de Löffler ou le bleu composé de Roux.»H. Bourges, in G.-M. Debove et Ch. Achard, Man. de méd., V, 104 - C.H.
*1902 - «Suivant la technique de MM. Roux et Yersin, on enlève, avec un écouvillon d'ouate hydrophile, un fragment de fausses membranes, qu'on essuie sur du papier buvard et qu'on frotte sur des lamelles. [...] Ce procédé du frottis est très recommandé par Méry et R. Bigot (Thèse de Paris, 1899) pour le diagnostic de la diphtérie [...]»J. Comby, Traité des maladies de l'enfance, 34 (4e éd.) - C.H.
frottis-frotter (se -) v.pron. non conv. ÉROT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1979 - «J'aurais bien voulu, moi, m'allonger sur une adorable métisse [...] réussi à danser avec elle... l'inviter... me frottis-frotter fripon frivole après sa jupe [...] Hop ! elle est passée brusque à un autre danseur.» A. Boudard, Le Corbillard de Jules, 185 (La Table Ronde) - K.G.